Re: Une vie pyrénéenne de labrit des pyrénées

[dianne]

Merci !

[JAVAFOLIE]

de très belles photos qui donnent vraiment envie de découvrir cette région, et ses occupants assez surprenants, de magnifiques vues.
J'adore la photo de la marmotte.
merci du partage

[B.O.B.]

MAGNIFIQUES photos !! Merci.
Quant au chien, j'adore !

[Hänsel]

Au fait, qu'est ce qui t'as poussé à choisir le labrit des pyrénées comme race? Désolé si tu as déja répondu à cette question précédemment mais j'avoue avoir la flemme de relire toutes les pages ^^

[myoppy]

Bon, çà c'est passé comme çà. Pendant un repas, ma p'tite femme à moi, qui avait bien préparé ses arguments, me les a présentés et j'ai répondu non à chacun. De guerre lasse, elle m'a dit, avec la voix de Betty Boop : "Oh! mais j'ai tellement envie d'un p'tit chien !" Et là j'ai dit oui.
Voyou est un labrit non conforme au standard, invendable. On nous l'a donné parce que c'était nous, ou le canal de Soues. Pour moi, c'est le plus beau chien du monde ... après les vôtres, bien sûr.
Puisque j'en suis à côôser à la maitresse d'Hänsel (18 ans, pff, quelle chance !) , je n'ai aucun talent. Je ne le dis pas par fausse modestie, seulement c'est vrai. J'ai lu par chance un bouquin d'Harald Mante sur la composition en photographie. C'est abscons. Je n'ai rien compris, mais un peu plus tard j'y ai pensé en prenant une photo alors je l'ai relu. Aujourd'hui, j'en suis à la cinquième relecture, jointe à celle du livre de Bryan Peterson sur la photo créative. Et puis j'ai lu aussi "Chiens de vie", de Dussaud et Le Men, grâce auxquels je commence à savoir ce que je veux montrer . Je fais un honnête boulot d'ouvrier. De çà, oui, je suis fier. C'est une fierté d'ouvrier. Je pose les photos les unes à côté des autres, comme un maçon pose ses agglos. A la fin de la journée, çà fait un mur. Je me recule un peu. Je pose mes poings sur mes hanches, je regarde. Je me dis : tu as bien travaillé.
Maitresse d'Hänsel, tu as 18 ans. Il faut une vie pour devenir photographe. Justement, tu en as une devant toi ! Si la photo t'intéresse, inscris-toi dans un club, et prépare-toi à souffrir.
Pfou, quel discours !
Merci à Anay, Margsay (quant à la marmotte, j'ai eu tout mon temps : elle dormait debout pendant sa garde !) , Zouzpinette, meland2, canis, dianne et B.O.B pour leur gentille appréciation.
Merci à Maïa pour ces jolies fleurs.
Les lamas m'ont aussi surpris, Javafolie. Il y en a tout un troupeau, une quarantaine !
Et merci à Sanchica, modératrice de ce site vraiment super.

Aujourd'hui, je vais vous montrer un peu de ce sentier que nous prenons si souvent, Voyou et moi. On part de tout là-bas au fond à gauche, on voit un petit bout de la piste. On devine aussi le sentier qui descend de la crête vers le lac d'Ourrec.


On est passé juste à côté de ce troupeau de brebis.


De l'autre côté, les Gahus nous observent avec curiosité.


Voyou fait son beau chien.


Au loin, sur les flancs de l'Oussoumiaou, un autre troupeau termine sa transhumance, petit nuage courant le long de la montagne. On entend les appels du berger.


Nous le savons, le lac de Couey-Sèque se niche là, tout à gauche, au pied du Lascours, des névés qui s'attardent.


Pour l'heure, nous prenons le sentier de la première image, qui descend vers le lac. Au bord, c'est paisible.


Le ruisseau d'Ourrec plonge dans l'ombre


Des bois de Bizourtère


Nous remontons sa vallée, dans l'ombre elle aussi.


Voyou le sait bien, il y a des marmottes, sa truffe est déjà à l'affût .




Nous ressortons de l'ombre et du vallon en suivant un sentier très peu marqué, qui souvent se perd. Le suivre demande beaucoup d'attention, à tel point qu'on ne remarque pas cette cabane ruinée quand on passe à sa hauteur. Mais à ce moment là, quelque chose résonne en vous, qui vous fait vous retourner.


La passade qui mène au lac de Couey-Sèque nous aspire. Elle contourne par derrière ce gros rocher blanc, on voit sa trace plus haut, au milieu des rochers noirs.


La cabane de Mourède s'enfonce vers le bas.


Depuis la passade


Elle est plus petite encore.


Et au fond, on arrive à Couey-Sèque.


C'est de là, ou presque, qu'on voit tout ce sentier.


L'heure est venue de rafraîchir le chasseur




Et de rentrer à la maison, pour une sieste bien méritée.

[Maïa]

Bonjour :

toujours un grand grand plaisir à retrouver le reportage de @Myoppy.

Donc je permets de dire ...................merci......................

avec quelques fleurs :

[Hänsel]

Merci pour ces explications
Comme quoi, la belle histoire d'un labrit des pyrénées peut partir de peu de choses.
Sinon, j'ai déja tentée le club de phototgraphie mais je n'ai pu y aller que deux fois, faute de temps (je réessaierais après le lycée sans doute). J'ai également lu des livres mais je n'ai pas réussi à m'en aider, je ne parviens pas à photographier ce que je vois de beau. Peut-être qu'en le relisant 5 fois, je parviendrais moi aussi à mettre en pratique leurs conseils?
Et puis, je trouve que du fait que tu aies appris en lisant des livres, tu n'en as que plus de mérite.
Bref, toujours de très belles photos. Une fois encore, merci et

[Ludmila]

Ohh tes paysages laissent rêveurs !
Voyou est tres mignon

[myoppy]

Saluons la jeune maitresse d'Hänsel, et Ludmila.

On peut dire que c'était un matin comme les autres, mon pépèro. A 5 heures, nous étions sur le sentier, dans la nuit. Nous sommes montés au lac deths Coubous assez vite : nous savions que nous avions peu de temps avant le lever du soleil. Ilk s'est levé alors que nous étions au bord du lac de Tracens, alors nous sommes restés un moment à choisir un coin confortable, pour voir comment il allait s'y prendre cette fois.
Le haut de la crête des Laquets : magique.


La crête d'Espade, très belle aussi.


Puis il descend tranquillement jusqu'à l'Astazou, en passant du rouge au jaune. Bref la routine.


Nous nous croyions les premiers, mais un isard nous a précédés, peut-être, même, l'avons nous chassé sans le savoir.


Continuons à monter vers le pic de Madamète. Ah ben oui, c'est par là. Mais comment tu le sais toi ?


Le chemin est rude, surtout au début.


Après, c'est très rude.


Mais le sommet s'arrondit doucement, tu arrives toujours le premier, tu m'attends avec patience.


Et nous admirons ensemble le magnifique massif de Néouvielle, récompense de nos efforts.


Il n'est que huit heures. Nous redescendons jusqu'au col de Madamète. Les névés sont encore durs.




Assez pour permettre une petite partie de boules de neige sauvages. Eh, on n'a pas croisé une seule marmotte encore.


Nous avons la matinée pour longer les petits lacs le long du sentier, nous écarter pour voir si, fabriquer une image ensemble, comme nous aimons le faire.


















On s'est bien amusé, hein ?


Suivons le Bastan, qui nous raccompagne chez nous.

[Invité]

Toujours sublime.

[Guest]

Merci pour ce beau voyage .....

[Maïa]

Merci.


Fée souhaite .............Bone nuit................à Voyou.

[JulieB]

Merci encore une fois .
Toujours aussi magnifique, je m'en lasse pas .

[Hänsel]

Une fois encore, merci pour cette superbe ballade dans les pyrénées.

[myoppy]

Merci pour vos gentilles appréciations.
Montée à l'Arré-Sourins dimanche dernier, grâce à la gardienne qui nous a laissés passer.


C'est un monde minéral : des cailloux, un peu de neige accrochée. On va un peu plus loin que tout là-haut à droite.


Ah ben oui, ce petit névé qui était dans l'ombre, et est maintenant au soleil.


Merci de m'attendre, mon p'tit chien. C'est que je vieillis tu sais, tandis que toi, chaque année te trouve plus fort.


Un coup d'oeil vers le but du jour


Le chemin déjà parcouru


Malgré le froid et le vent, tu m'aides à chercher le meilleur endroit pout montrer la beauté du lieu






Bon, d'accord. C'est de là. Ah mais c'est toi qui décides.


Rentrons, nous retrouverons en descendant un peu de la douceur qui manque tant ici.

[myoppy]

Le vallon de Cestrède est un endroit bien tranquille. Les sentiers y sont squelettiques, mal nourris par peu de pieds. Ils s'évanouissent même. A peine par endroits un caillou posé sur un autre, pour rassurer le visiteur téméraire. Si on part de bonne heure, après avoir enlevé chaussettes et chaussures pour traverser le gave, on arrive au fond juste à temps pour comprendre pourquoi le malh Arrouy s'appelle Arrouy.

Il est en bonne compagnie.

La beauté à l'état brut.


Le lever du jour est toujours un moment d'exception. Lorsqu'il se termine, on se sent toujours un peu triste. Tout redevient normal.


Bien sûr cette lointaine cascade attire, mais tout là haut à gauche,



passé ce collet assez raide,



une surprise nous attend.


Laissons sans regret la vague trace dans l'herbe pour nous écarter un peu en montant.


Puisque nous ne sommes nullepart, et que Voyou veut


que je le suive,



maintenant que nous sommes montés, approchons-nous.


Tu as raison, le gros, çà s'arrose.


Rentrons gentiment. Je te regarderai courir.Il n'y aura personne au lac de Cestrède,


et puisque l'on nous y invitera de bonne grâce,


nous dérangerons un troupeau.


Et demain ? Ah mais demain, je suis de vide-grenier. C'est beau, l'amour.

[Invité]

Je me répète surement, mais SUBLIME !
Merci de me faire voyager au fil de tes clichés.

[JulieB]

Merci .

[Hatsu]

hmm s'est très jolie sa donne envie de venir

[myoppy]

Merci à Sanchica, JulieB et Hatsu. C'est fait pour çà, Hatsu.

La tentation fut grande de rester au bord du réservoir des laquets, d'y attendre que le soleil se lève. La dernière fois, ce fut un beau moment. Mais je n'éprouve plus cette frénésie, la peur de rater 'LE' moment à  ne pas rater.


Puisqu'aller nous suffit, nous avons continué à  marcher avec confiance. Et, puisque 'le passé retarderait l'éclosion du présent si nos souvenirs érodés n'y sommeillaient sans cesse', allons voir ou le présent marquera 'un élan, avant de se jeter sur nous'.


Le Campana de Cloutou semble né à l'instant sous le pinceau du Bon Dieu (quelquesoit le nom ...)


Est-il vraiment plus réel,tel que nous le voyons ?




Puisque l'ombre au pied du Tuhou nous attire,




nous suivons cette montée intimiste vers la hourquette Bracque.









Un isard fait rouler les cailloux d'un pierrier. Je le suis du regard dans celui de mon chien.


Pas facile, mon pépèro,


Mais quand nous serons montés là-haut,




Tu pourras t'offrir ce luxe de Juillet : une glissade dans la neige.


Puis le sentier nous ramènera, en bavardant, comme on raccompagne de vieux amis, avec lesquels on vient de passer un bon moment.

[Maïa]

Bonjour :
encore un merveilleux voyage en imges qui fait rêver . Merci.

Bonne journée :

[KAYAK]

Splendide !!! quel magnifique voyage à chaque fois.

Merci

[Hänsel]

Encore une fois, MAGNIFIQUE! j'ai vraiment l'impression d'être un disque rayé ^^.

[Ode]

Ces magnifiques paysages ont su m'amener bien plus loin que la mer ne sait le faire par chez moi.

Merci !

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