Re: Parler avec son chien .

[Invité]

J'ai le même genre de conversations que toi Chabada

On m'a déjà traitée d'illuminée parce que je dis s'il te plait et merci aussi... souvent en plus il y a le petit mot doux qui va avec ("Pardon trésor, je voudrais passer s'il te plait... Merci, mon petit cœur").
Ca ne m'empêche pas de dormir, ces gens en font probablement autant, mais ils n'assument pas en public, c'est tout

Quand on chahute je les traite de tous les noms, ça fait une moyenne

[Chabada]

J'ai le même genre de conversations que toi Chabada  

On m'a déjà traitée d'illuminée parce que je dis s'il te plait et merci aussi... souvent en plus il y a le petit mot doux qui va avec ("Pardon trésor, je voudrais passer s'il te plait... Merci, mon petit cœur").
Ca ne m'empêche pas de dormir, ces gens en font probablement autant, mais ils n'assument pas en public, c'est tout

Quand on chahute je les traite de tous les noms, ça fait une moyenne

lol ! Tout pareil !

[Minosh]

Ah ça ... les :"merci, pardon tu me laisses passer, excuse-moi mon chien" (si je l'ai cogné par mégarde) etc, il y a droit aussi ... En fait, je prends autant d'égard avec lui qu'avec un humain !

En plus, le langage escafrien est particulièrement ridicule aux yeux des promeneurs, tant sur le fond que sur la forme mais il y a bien longtemps que je m'en fous complètement !

[Dellen]

Ah oui ! Je m'excuse aussi auprès mon chien quand je lui marche dessus ou que je le pousse pour passer.... Par contre, lui, il ne le fait jamais

[Lou d'Arabie]

Ha, Minosh,  tu étais une adepte de l'école de "Dédé ? J'ai lu ses observations, ses conseils éclairées, mais je me suis fait rejeter parce chez lui il ne fallait par parler de "races", tous les chiens étant dans le même sac l'esprit lévrier que j'affichais dérangeait certains .
Je m'aperçois que je parle plus à ma femelle actuelle qu'à mon mâle saluki .
Un mâle qui sort lit d'abord son journal quotidien , faut pas le déranger dans son occupation de flairages, marquages, prises de tête, attitudes de domination, observations diverses ...
Par contre on s'éclatait et on "parlait" le même langage dans la nature sauvage .
C'est ainsi que je l'ai fidélisé et qu'il n'a jamais fugué, on s'occupait ensemble .
Par ici Omar, un sanglier est passé, je vois des marques...
OK, tu peux les ranger dans la forêt (chevreuils) .
Tu cours pour moi ? Reste là, je file plus loin sur la piste, ne bouge pas ! Vas -yyyyyyhihihi !
Mais quel champion ! Tu es le meilleur  !!!!
Mon vélo, j'ai perdu mon vélo, je l'ai trop bien caché mon vélo Momooooo, mon véloooo !
Il comprenait ma panique et me les a toujours retrouvés !
Rencontre d'enfants un dimanche en forêt :" Hooo, qu'il est grand ce chien, qu'il est beau ! Il est à toi ? " Swani toute fière, même âge qu'Omar, 2 ans et des poussières : "Oui, Omar cien moi ! Zentil cien ! "
Et Omar, qui adorait la petite se positionnait gentiment à ses côtés sans bouger, conscient de l'importance qu'il lui donnait ainsi auprès des enfants plus âgés,  subjugués devant tant de complicité .
Il comprenait, devinait, improvisait, pas besoin d'ordres ni de discours !
Et puis un chien qui a de la prestance en toutes circonstances c'est intimidant, on ne peut pas lui dire n'importe quoi !

[leturlupin]

Lou d'Arabie, un chien comme le tien on en trouve un qu'une fois dans sa vie et encore il faut en passer beaucoup ou avoir de la chance ce sont des chiens intelligents en symbiose avec leur maître, tu as raison on ne lui dit pas n'importe quoi parce qu'on le respecte, ma femme me dit toujours (non je ne suis pas colombo) que je ne parle pas de la même manière à une de mes chiennes, je ne m'en rends pas compte mais surement, ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas les autres, mais celle-ci est spéciale je l'ai attendue plus de 30 ans, c'est celle qui cache ses jouets et me demande de les chercher

[Lou d'Arabie]

Tu as raison leturlupin, et à la mort du chien on sait que plus jamais on ne revivra un tel état de grâce .
Mon saluki, à la fin d'une adolescence aux ambitions de liberté démesurées que je réussissais à canaliser à force d'imagination a fait un jour  dans la forêt un acte qui hante toujours ma mémoire : il a rampé vers moi (j'étais à l'arrêt sur mon vtt) en poussant un hurlement qui n'en finissait pas, aplati à mes pieds . Jamais je n'avais entendu un hurlement pareil, jamais il n'avait rampé de sa vie, jamais il ne s'était couché à mes pieds ....
Je pense qu' il a décidé à ce moment précis qu'on formerait désormais une meute soudée moi et lui, une meute que jusque là il cherchait à former avec d'autres chiens de son âge (des primitifs toujours), moi et les miens étions dans son esprit sa famille d'origine que son instinct lui dictait de quitter un jour quand il en serait capable . Il était prêt !
A partir de cet instant mémorable nos rapports sont devenus fusionnels .
Il avait enfin trouvé sa place, avec moi, ensemble pour toujours .

[Kass]

Lou d'Arabie, un chien comme le tien on en trouve un qu'une fois dans sa vie et encore il faut en passer beaucoup ou avoir de la  chance ce sont des chiens intelligents en symbiose avec leur maître, ...

Alors mon maitre doit être Super super max chanceux.

[Minosh]

Ha, Minosh,  tu étais une adepte de l'école de "Dédé ? J'ai lu ses observations, ses conseils éclairées, mais je me suis fait rejeter parce chez lui il ne fallait par parler de "races", tous les chiens étant dans le même sac l'esprit lévrier que j'affichais dérangeait certains .

Malheureusement, chez nous aussi il y a (avait surtout) quelques "puristes" un peu bornés ...
Autant je suis d'accord pour ne pas s'enfermer dans la notion de race, que chaque chien est particulier, autant je trouve ridicule de ne pas reconnaître qu'il y a des tendances lourdes inhérentes à la sélection des chiens.
La plupart des escafriens en ont bien conscience d'ailleurs et n'hésitent pas à en parler ...
Tu as connu Dédé ?

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