Moi, César

[dog-forever1103]

Bonjour à tous. Je m'appelle César et je suis un labrador, enfin, J'ETAIS... Laissez-moi vous raconter mon histoire qui va en toucher certains et laissez d'autres de glace :

A mon maître

Un jour, tu est entré dans l'élevage. Tu nous a tous, moi, mes frères et mes soeurs regardé avec attention. Tu m'as pris dans tes bras, tu as regardé mes yeux et tu as dit à la maîtresse de ma mère que ton choix était fait. Tu m'as emmené et tu m'as fait découvrir ta vie : seul dans une maisonnette de célibataire. Tu avais besoin de moi, ne serait-ce que pour ma présence.
Tu m'as nourrit, tu m'as lavé, tu as joué avec moi, tu m'as sortit... Bien évidement, je faisait quelques bêtises, et dans ces cas là, tu me disais toujours "Comment as-tu pu ?"
J'ai grandis, je suis devenu le chien que je jugeais parfait pour mon maître. Tu t'absentais souvent lors de tes relations amoureuses, mais tu revennais toujours vers moi à un moment donné et tu me serrais fort contre toi. Tu me racontais tes secrets. J'étais ton confident, tu étais tout pour moi. J'ai tout fait pour que tu m'apprécis, pour être le chien idéal à tes yeux.
Lors d'une de tes relations amoureuse, je m'inquiétais bizarrement. Celle-ci durait plus longtemps que les autres et tu avais l'air comblé. Tu as proposé à ta copine de venir habiter chez nous. Cette idée me réjouissa : tu allais pouvoir rester avec ta copine tout en passant du temps avec moi. Je sais que c'était égoïste de ma part de penser ça, mes les moments où on se voyait devenaient de moins en moins nombreux.
Ta copine a débarquée avec sa valise, a fait quelques commentaires flatteurs sur la décoration et m'a jeté un regard noir. J'ai tout de suite compris que je n'étais pas désiré dans la vie de cette femme. Elle prit des mesures avec moi : désormais, je dormais dehors et le peu de temps que mon maître allait m'attribuer fut gachée par une envie soudaine de sa copine pour faire un câlin ou sortir au cinéma.
Ils se sont mariés et eurent deux enfants. Je jouaient avec eux, faute de jouer avec mon maître. J'étais devenu qu'un élément de la maison qui apportait des contraintes en plus de leur vie de famille.
Puis un jour, j'ai surpris l'une de vos conversation. Ta femme voulait habiter Paris. Tu étais d'accord avec elle. La seule cose qui vous empêchait de partir, c'était moi. Alors que les camions de déménagement emmenaient tous vos meubles, tu m'as emmené dans ta voiture et tu m'as laissé à la SPA.
Ce que tu venais de faire, c'était mon pire cauchemar. Je passais mon temps dans un coin de la cage, sans appétit. Je buvais une gamelle d'eau de temps en temps. Personne ne me choisit, qui voudrait d'un chien dépressif ? Un jour, la dame si gentille de la SPA m'emmena dans un local spécial. Elle prit une seringue Me jetta un regard puis se mit à pleurer tout en injectant le fameux produit dans mes veines. Tes dernières paroles pour moi furent : "Je suis désolée" et je m'assoupis doucement sans jamais me réveiller.

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Maintenant que je repense à cette histoire, je me dis "Comment as-tu pu ?". Non pas à la gentille dame de la SPA, mais à toi, mon soit-disant maître. Au début, j'étais ta seule compagnie. Tu étais heureux de me retrouver le soir, après ton boulot. Puis tu as fait ta vie de famille et tu m'as lachement abandonné, comme si tous nos moments heureux entre nous n'avaient jamais existés. Tu est parti, sans un "au revoir", sans une caresse, sans un larme, sans même un sentiment de culpabilité. N'as-tu donc pas de coeur ? Tu as voulu m'éliminer de ta vie, eh bien maintenant, je n'en ai plus.

[SophieTG]

Et oui quelle tristesse .. et en même temps ça ressemble à tellement d'histoire .... tellement de chien qu'on a croisé ...

L'amour rend parfois très con !

[ROSE29]

qui a écrit ça?

[dog-forever1103]

C'est anonyme. Je n'ai pas retrouvé le texte original alors j'ai dû le réecrire moi-même. Mais d'après ce que je me souvient, ça ressemblait fortement à ça.

[Yves]

C'est vraiment trop triste...

[Frédérique]

Cela nous laisse de glace, effectivement comme la plus part de ces histoires qui malheureusement sont beaucoup trop nombreuses.

Je ne vois pas comment on ne peux pas être sensible à ce regard si doux et si tendre qu'ont les chiens. Ce sont des regards d'enfants. Quand on regarde un enfant triste, on a envie de le prendre dans ses bras, alors un chien ? C'est pareil, non ? Je ne comprend vraiment pas.

[Yves]

Je ne vois pas comment on ne peux pas être sensible à ce regard si doux et si tendre qu'ont les chiens.

Enfin ca depend du chien quand meme...

[Frédérique]

Je ne vois pas comment on ne peux pas être sensible à ce regard si doux et si tendre qu'ont les chiens.

Enfin ca depend du chien quand meme...

Euuu, oui, là, j'avoue !!

[Frédérique]

Désolée pour les smileys, j'ai pas fait exprès d'en mettre 4; ça fonctionnait pas et j'ai refait l'opération 4 fois, finalement ça a bien marché !! lOL !

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