Derniers sujets
» Il semblerait qu’il y ait un souci pour poster?par Educalins Jeu 29 Nov 2018, 09:19
» anthropomorphisme , vos avis ?
par suerte Sam 24 Nov 2018, 10:46
» bétises de vos chiens ,
par Lou d'Arabie Ven 23 Nov 2018, 23:57
» Hécatombe d'une partie de chasse!
par Lou d'Arabie Ven 23 Nov 2018, 23:52
» Amateur de Patou
par Manouche Ven 23 Nov 2018, 23:23
» les grimaceries de vos chiens
par amiedesbêtes Ven 23 Nov 2018, 20:30
» problème plaie chirurgicale
par Manouche Ven 23 Nov 2018, 17:56
» dur dur d"etre un chien
par essenssis Ven 23 Nov 2018, 13:45
» Les gilets jaunes
par Puck2006 Jeu 22 Nov 2018, 21:58
» Ash le chien loup
par Puck2006 Jeu 22 Nov 2018, 21:44
» Présentation.
par ancien Jeu 22 Nov 2018, 21:14
» Garde chiot.
par CherryLou Jeu 22 Nov 2018, 16:23
Statistiques
Nous avons 26536 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Loutarie
Nos membres ont posté un total de 1445876 messages dans 59018 sujets
Les posteurs les plus actifs de la semaine
Aucun utilisateur |
un article sur les loups
Page 1 sur 1
un article sur les loups
Article paru dans Le Parisien le 20 juin 2009
Les loups ne sont plus menacés d’extinction en France. On en dénombre aujourd’hui au moins 180 dans le pays.
A tel point qu’on peut à nouveau en abattre !
Après avoir passé deux mois et demi dans les alpages du Mercantour à surveiller ses brebis, Michel Barengo a renoncé à compter les attaques de loups qui ont décimé son troupeau. « Depuis la mi-mars, j’ai perdu au moins deux cents bêtes, énumère l’éleveur. On a beau crier lorsqu’on le voit s’approcher des agneaux, quand le loup arrive, il se sert.
Et les bêtes l’ont assimilé comme un danger permanent. »
Alors qu’ils avaient totalement disparu du paysage dans les années 1930, les loups n’ont cessé depuis les années 1990 de recoloniser la France. Et aujourd’hui l’espèce n’est désormais plus menacée d’extinction. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a recensé cette année au moins 180 animaux répartis au sein de dix-neuf meutes. Soit 20 % d’individus en plus que l’an dernier ! Et le loup est désormais « sédentarisé » dans vingt-six zones géographiques, des Alpes aux Pyrénées en passant par le Cantal ou la Lozère.
Pour faire face à l’augmentation des attaques de troupeaux (2 677 chèvres et moutons ont été tués par des loups en 2008), le secrétariat d’Etat à l’Ecologie vient de prendre un arrêté qui assouplit les règles en matière d’abattage. Les préfets auront la possibilité, localement, d’autoriser des éleveurs à tirer pour défendre leur troupeau ou d’ordonner « des prélèvements exceptionnels ». Cette année, huit loups pourraient être tirés, si nécessaire, par mesure préventive.
Ce qui hérisse le poil des associations de protection du canidé. « Cet arrêté introduit de nouvelles possibilités inacceptables, fulmine France Nature Environnement. Des tirs de prélèvements pourront être autorisés en hiver, lorsque les troupeaux ne sont pas en alpage, et dans le Cantal ou les Pyrénées-Orientales alors que l’espèce n’est pas encore installée. Ces tirs visent en fait à limiter l’expansion géographique de l’espèce. »
Un argument que conteste Eric Marboutin, chef du projet loup à l’ONCFS : « Cet arrêté vise uniquement à prévenir des dommages importants aux troupeaux, pas à réguler la population de loups qui reste une espèce strictement protégée. » Membre de Ferus, association de protection des ours et des loups, Sandrine Andrieux estime précisément que l’espèce n’est pas assez protégée en France. « Une dizaine de loups sont braconnés chaque année et la population devrait compter statistiquement une centaine d’individus en plus. »
« Moi, je ne cherche pas à flinguer le loup à tout prix, se défend l’éleveur Michel Barengo. Je veux juste qu’il n’attaque plus mon troupeau. » « Alors qu’il y a quelques années, les loups se contentaient de suivre la ligne du Mercantour, ils ont désormais envahi tout le département des Alpes-Maritimes, déplore Bernard Bruno, lui aussi éleveur d’ovins. Chaque année, ils se multiplient et agrandissent leur territoire. » Une femelle et un mâle auraient même été observés dans une forêt… à la limite de la Haute-Loire !
Les loups ne sont plus menacés d’extinction en France. On en dénombre aujourd’hui au moins 180 dans le pays.
A tel point qu’on peut à nouveau en abattre !
Après avoir passé deux mois et demi dans les alpages du Mercantour à surveiller ses brebis, Michel Barengo a renoncé à compter les attaques de loups qui ont décimé son troupeau. « Depuis la mi-mars, j’ai perdu au moins deux cents bêtes, énumère l’éleveur. On a beau crier lorsqu’on le voit s’approcher des agneaux, quand le loup arrive, il se sert.
Et les bêtes l’ont assimilé comme un danger permanent. »
Alors qu’ils avaient totalement disparu du paysage dans les années 1930, les loups n’ont cessé depuis les années 1990 de recoloniser la France. Et aujourd’hui l’espèce n’est désormais plus menacée d’extinction. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a recensé cette année au moins 180 animaux répartis au sein de dix-neuf meutes. Soit 20 % d’individus en plus que l’an dernier ! Et le loup est désormais « sédentarisé » dans vingt-six zones géographiques, des Alpes aux Pyrénées en passant par le Cantal ou la Lozère.
Pour faire face à l’augmentation des attaques de troupeaux (2 677 chèvres et moutons ont été tués par des loups en 2008), le secrétariat d’Etat à l’Ecologie vient de prendre un arrêté qui assouplit les règles en matière d’abattage. Les préfets auront la possibilité, localement, d’autoriser des éleveurs à tirer pour défendre leur troupeau ou d’ordonner « des prélèvements exceptionnels ». Cette année, huit loups pourraient être tirés, si nécessaire, par mesure préventive.
Ce qui hérisse le poil des associations de protection du canidé. « Cet arrêté introduit de nouvelles possibilités inacceptables, fulmine France Nature Environnement. Des tirs de prélèvements pourront être autorisés en hiver, lorsque les troupeaux ne sont pas en alpage, et dans le Cantal ou les Pyrénées-Orientales alors que l’espèce n’est pas encore installée. Ces tirs visent en fait à limiter l’expansion géographique de l’espèce. »
Un argument que conteste Eric Marboutin, chef du projet loup à l’ONCFS : « Cet arrêté vise uniquement à prévenir des dommages importants aux troupeaux, pas à réguler la population de loups qui reste une espèce strictement protégée. » Membre de Ferus, association de protection des ours et des loups, Sandrine Andrieux estime précisément que l’espèce n’est pas assez protégée en France. « Une dizaine de loups sont braconnés chaque année et la population devrait compter statistiquement une centaine d’individus en plus. »
« Moi, je ne cherche pas à flinguer le loup à tout prix, se défend l’éleveur Michel Barengo. Je veux juste qu’il n’attaque plus mon troupeau. » « Alors qu’il y a quelques années, les loups se contentaient de suivre la ligne du Mercantour, ils ont désormais envahi tout le département des Alpes-Maritimes, déplore Bernard Bruno, lui aussi éleveur d’ovins. Chaque année, ils se multiplient et agrandissent leur territoire. » Une femelle et un mâle auraient même été observés dans une forêt… à la limite de la Haute-Loire !
Sujets similaires
» Article sur l'Agility
» bon article sur la surpopulation canine ?
» Education du chien (article)
» Chiens et enfants (article)
» Article sur les chiens en Hongrie
» bon article sur la surpopulation canine ?
» Education du chien (article)
» Chiens et enfants (article)
» Article sur les chiens en Hongrie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum