Alzheimer : des chiens guides pour accompagner les malades

[doudoune]

Pour être rassuré et vivre avec un compagnon


L’association israélienne « Disabled Service Dog Center » a décidé de proposer aux malades Alzheimer des chiens-guides spécialement formés pour accompagner des personnes malades Alzheimer.Les premières expériences montrent qu'en terme de réassurance et de réinsertion sociale, les résultats sont impressionnants.Un éleveur de chiens et un travailleur social ont travaillé ensemble pour trouver une race de chiens compétente face à l’immensité des tâches quotidiennes :
<LI>être le compagnon du malade, ressentir tout stress
<LI>proposer de jouer
<LI>rapporter des objets tombés
permettre de sortir de chez lui et surtout retrouver le chemin de la maison, en évitant les obstacles de la rue Après différents échecs, le choix des promoteurs s’est finalement porté sur lecolley à poil court.Ces chiens-guides sont parfaitement capables, sur un simple mot de leur propriétaire (maison) de le ramener chez lui alors qu'il ne pourrait le faire seul.En cas de crise de démence, de panique, la famille du malade peut déclencher un système de guidage par satellite, installé sur le colley du chien, et lui ordonner de ramener le malade, tranquillement chez lui.On peut ainsi voir un grand-père, une grand-mère, habituellement cloîtrés chezeux, ressortir faire leur course ou accompagner leurs petits-enfants à l'école, sans risque pour leur retour à domicile.Le chien, naturellement présent 24h sur 24, peut repérer des sentiments d'angoisse de solitude chez son maître. Sa présence, ses caresses, ses jeux incitent le malade à se distraire.Par ailleurs, le malade Alzheimer va devoir s'occuper de son chien, le caresser mais aussi le nourrir, le sortir, ce qui lui permet de conserver certains repères quotidiens.La "formation" de ce type de chien coûte 13 000 euros soit 25% plus cher que celle d'un chien d'aveugle mais les résultats sont là, ne serait-ce que sur l'allègement du poids de la prise en charge du malade par sa famille !

[curko]

"Par ailleurs, le malade Alzheimer va devoir s'occuper de son chien, le caresser mais aussi le nourrir, le sortir, ce qui lui permet de conserver certains repères quotidiens."

Et le jour ou le malade perd ses repères par rapport au chien ?

[nana]

je suis aide-soignante et je travaille auprès des personnes agées la plupart de nos résidents sont Alzeimer et je trouve ce projet très intéréssant!!! Ils seront placés en institutions plus tard!!! Mais il faut savoir que lorsque cette maladie progresse, la personne n'est plus autonome et devient dangereuse pour elle même et pour les autres si elle vit seule.
Ce que je veut dire ( Curko ), c'est que la personne ne vit généralement pas seule ou sinon elle bénéficie d'aide a domicile (ménage, repas, toilette ) ils ne sont pas seuls dans la nature, alors ces aides seraient aussi la pour les animaux (surveillance de la nourriture, santé...)
Cette asso me plait bien, merci pour l'info Doudoune!!

[curko]

Merci pour l'éclaircissement Nana, pour les auxilliaires de vie, je le sais. Mon épouse s'occupe de plusieurs personnes atteintes par la maladie. Et elle en a une qui, malheureusement, dephase de jours en jours et qui se retrouve seule par moment......Voilà ou je voulai en venir .

[nana]

c'est vrai, dure maladie...

[Nikki]

Merci pour cet article. Vous ne vroyez pas qu'au lieu de polémiquer sur les chiens mordeurs qui sont un danger pour notre humanité à entendre les médias, ils ne pourraient pas plutôt parler de ce genre de sujet, par exemple.
Il y a bien d'autres exemples de chiens qui nous viennent en aide. J'ai entendu parler de recherches en Angleterre sur la capacité qu'on les chiens à détecter les cancers chez l'homme. Des chercheurs sont en train d'étudier sur ce sujet.
Je rêve de pouvoir un jour apporter un peu de joie à des personnes handicapées, malades ou vieillissantes par l'intermédiaire de mon chien (il est bien trop foufou pour l'instant). Nos chiens sont des merveilleux créateurs de liens sociaux, et non pas des bêtes assoiffées de sang !!!! (ça y est je suis remontée !) Un jour je suis montée dans un bus de la ville avec des amis aveugles et leur chien guide. Il y avait un grand silence dans le bus. Puis une dame a voulu caresser un chien-guide puis elle a posé des questions à son maître avaugle, puis d'autres gens ont commencé à parler de leur chien. Quand nous sommes descendus, plusieurs personnes parlaient ensemble dans le bus, sans se connaître. C'est pas beau ça !!!! Juste grâce à un bon loulou courageux et son maître sympa.
Des anecdotes comme ça, n'hésitez pas à en donner si vous en avez, ça remonte le moral.
Bonne nuit à vous.

Nikki

[Invité]

C'est super ce que fait cette asso.

Pour ce qui est des anecdotes nikki, je bossais dans un centre equestre et j'avais un mome en FA, en cours particulier. Ce gamin de 16 ans avait une peur panique des chiens.
Sancho le suivait partout a 2m de lui environ. le mome lui a jeter un baton, sancho lui a ramener, et ca plusieurs fois de suite. Le gamin c'est pris de passion pour mon chien et les chiens en general. Etant descolarisé a l'epoque, il n'avait pas de but. Maintenant, il est en BEPA Elevage Canin et aimerait monter un elevage de malinois.

[Nikki]

Merci Sanchica pour cette anecdote, c'est génial ce résultat. Mais bien sûr, ça on n'en parle pas aux infos de 20 heures !!! Enfin nous au moins, ça nous fait plaisir d'entendre ce genre de nouvelles et ça nous remonte le moral. Ils sont adorables nos loulous quand même !!! A plus
Nikki

[fanny31]

Mon papa avait une sorte d'alzeihmer, et avait un colley (ma chienne maintenant) et c'est vrai que ces chiens sont trés réceptifs. Le colley impressionne par sa facilité d'apprentissage, mais décourage par sa tétuterie (ce mot n'existe pas).
Ma chienne colley à poils longs a fait bcp de bien à mon papa.

Je suis contente que cette race a été choisie parmis tant d'autres, je suis fière des colleys et j'en suis gaga

Fanny, atteinte de la colleymagna

[serenade]

Je reste convaincue que les animaux représentent une véritable thérapie pour tout malade, quel qu'il soit et quelle que soit la maladie dont il est atteint; pour autant, comme le souligne Curko, qu'il y ait un entourage capable d'assumer, en cas de besoin.

Serenade

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