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Comment t'a pu ?
C'est très long mais je tenais à vous le faire partagé, peut être que quelqu'un d'entre vous connaisse ce texte est très touchant ...
Quand j'étais un chiot, je t'amusais avec mes cabrioles et je te faisais rire. Tu m'appelais ton enfant, et ceci malgré plusieurs chaussures grignotées, sans oublier quelques coussins déchiquetés. Je suis vite devenue ta meilleure amie.Chaque fois que je faisais une bêtise, tu agitais ton doigt en me demandant ’’Comment t'as pu ?’’ - mais tu me pardonnais vite et tu me faisais de gros câlins. J'ai mis un peu plus de temps que prévu avant de devenir propre parce que tu étais très occupé, mais nous y sommes arrivés à la fin. Je me souviens de ces nuits tout près de toi, dans ton lit où j'écoutais tes confidences et tes rêves les plus secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être meilleure. Nous avons fait de longues balades et des jeux dans le bois, des balades en voiture, des pauses pour manger une glace (je n'avais droit qu'au biscuit parce que la glace est mauvaise pour les chiens, à ce que tu disais) et je faisais de longs sommes au soleil en attendant que tu rentres le soir.
Peu à peu tu as commencé à passer plus de temps au bureau, et plus de temps à chercher une compagne. J'étais patiente, je t'attendais sagement à la maison, je t'ai réconforté après les déceptions, quand tu avais le coeur brisé, je ne t'ai jamais grondé quand tu prenais la mauvaise décision, et je te faisais une de ces fêtes quand tu rentrais ! Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'aime pas les chiens, mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureuse parce que tu étais heureux. Et puis les bébés sont arrivés et j'ai partagé ta joie. Ils me fascinaient, tout roses, avec leur odeur particulière, et je voulais aussi être leur maman. Seulement, elle et toi aviez peur que je leur fasse du mal, et la plupart du temps, j'étais punie et renvoyée dans une autre pièce, ou dans ma niche. Ah ! Comme j'aurais voulu les aimer, mais je suis devenue une prisonnière de l'amour.
Quand ils ont commencé à grandir, je suis devenue leur amie. Ils s'accrochaient à ma fourrure et se servaient de moi pour se mettre debout sur leurs petites jambes instables, ils mettaient leurs doigts dans mes yeux, ils fouillaient mes oreilles, et m'embrassaient sur le museau. J'adorais tout d'eux, quand ils me touchaient, parce qu'à ce moment là, c'était rare que toi tu me caresses encore, et je les aurais défendus avec ma vie en cas de nécessité. Je rentrais en cachette dans leur lit et je partageais leurs soucis et leurs rêves secrets; ensemble nous attendions l'arrivée de ta voiture. Autrefois, quand les gens te demandaient si tu avais un chien, tu sortais de ton portefeuille une photo de moi et tu racontais mes exploits. Ces dernières années tu répondais seulement ’’oui’’ et tu détournais la conversation. Je n'étais plus ton chien, j'étais devenu ’’un’’ chien, et tu commençais à regretter l'argent dépensé pour moi.
Maintenant, tu as l'occasion de faire avancer ta carrière dans une autre ville, et toi et eux vous allez habiter un appartement où les chiens ne sont pas admis. Tu as pris la bonne décision pour ta famille, mais il y avait une époque où c'était moi ta seule famille. J'étais heureuse quand tu m'as mise dans la voiture, jusqu'au moment où nous sommes arrivés au refuge. Ca sentait les chiens et les chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli les papiers et tu as dit que tu étais sûr qu'ils allaient me trouver une bonne maison. Elles ont haussé les épaules et t'ont regardé tristement. Elles connaissent la triste vérité : les difficultés de placer un chien qui n'est plus tout jeune, même un chien avec des papiers en règle. Tu as été obligé d'arracher les doigts de ton fils qui restaient accrochés à mon collier, pendant qu'il hurlait ’’Non, papa, s'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui, de la leçon que tu venais de lui donner sur l'amitié et la loyauté, l'amour et les responsabilités, le respect de la vie, de toutes les vies. Tu m'as tapoté gentiment la tête, en guise d'adieu, en évitant bien de me regarder dans les yeux et tu as refusé de prendre mon collier et ma laisse. Tu étais en retard - un rendez-vous - maintenant moi aussi, j'en ai un. Quand tu es parti, deux gentilles dames ont dit que tu savais sûrement, il y a quelques mois déjà, que tu allais déménager, mais que tu n'as pas cherché à me trouver une autre famille. Elles ont secoué la tête et se sont demandées ’’Comment t'as pu ? "
Elles nous traitent aussi bien que possible, ici au refuge, compte tenu de tout le travail qu'elles ont. Elles nous nourrissent, bien sûr, mais depuis quelques jours, je n'ai plus faim. Au début, dès que quelqu'un passait devant ma cage je levais la tête, dans l'espoir de te voir - pensant que tu avais changé d'avis - que c'était un mauvais rêve - ou j'espérais que ce serait quelqu'un qui m'aimerait, qui prendrait soin de moi, me sauverait. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et j'ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle est venue me chercher à la fin de la journée, et je l'ai suivie docilement dans une autre pièce. Une pièce tranquille, silencieuse. Elle m'a mise sur la table et elle m'a frotté les oreilles, elle m'a rassuré, elle m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait à tout va en pensant à ce qui allait venir, mais j'avais aussi un sentiment de soulagement. La prisonnière de l'amour n'avait plus de jours devant elle. Telle est ma nature, je me faisais plus de soucis pour cette femme. La charge qui pèse sur elle est lourde, ça je le sais, comme je devinais autrefois chacune de tes humeurs. Doucement, elle a mis le garrot autour de ma patte, une larme coulait sur sa joue. J'ai léché sa main, tout comme je te réconfortais, il y a tant d'années de ça. Elle a mis l'aiguille dans ma veine, en professionnelle. Quand j'ai ressenti la piqûre et le liquide froid qui gagnait mon corps, je me suis allongée, je l'ai regardée dans ses yeux sigentils, et j'ai chuchoté ’’Comment t'as pu ?’’ Peut être parce qu'elle comprenait le langage des chiens, elle m'a dit: ’’Je suis vraiment désolée’’. Elle m'a câlinée et elle m'a vite expliqué que c'était son devoir de s'assurer que j'allais dans un endroit meilleur, où je ne serais ni ignorée, ni abusée, ni abandonnée, où je ne devrais pas me défendre toute seule - un endroit où il y a de la lumière, de l'amour, tout à fait différent de notre terre. Dans mon dernier souffle j'ai essayé, en remuant ma queue, de lui faire comprendre ceci : je ne voulais pas lui dire à elle ’’Comment t'as pu ?’’... c'est à toi, mon Maître adoré, que je pensais.
Je penserai à toi et je t'attendrai toujours.
Jim Willis 2001
Quand j'étais un chiot, je t'amusais avec mes cabrioles et je te faisais rire. Tu m'appelais ton enfant, et ceci malgré plusieurs chaussures grignotées, sans oublier quelques coussins déchiquetés. Je suis vite devenue ta meilleure amie.Chaque fois que je faisais une bêtise, tu agitais ton doigt en me demandant ’’Comment t'as pu ?’’ - mais tu me pardonnais vite et tu me faisais de gros câlins. J'ai mis un peu plus de temps que prévu avant de devenir propre parce que tu étais très occupé, mais nous y sommes arrivés à la fin. Je me souviens de ces nuits tout près de toi, dans ton lit où j'écoutais tes confidences et tes rêves les plus secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être meilleure. Nous avons fait de longues balades et des jeux dans le bois, des balades en voiture, des pauses pour manger une glace (je n'avais droit qu'au biscuit parce que la glace est mauvaise pour les chiens, à ce que tu disais) et je faisais de longs sommes au soleil en attendant que tu rentres le soir.
Peu à peu tu as commencé à passer plus de temps au bureau, et plus de temps à chercher une compagne. J'étais patiente, je t'attendais sagement à la maison, je t'ai réconforté après les déceptions, quand tu avais le coeur brisé, je ne t'ai jamais grondé quand tu prenais la mauvaise décision, et je te faisais une de ces fêtes quand tu rentrais ! Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'aime pas les chiens, mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureuse parce que tu étais heureux. Et puis les bébés sont arrivés et j'ai partagé ta joie. Ils me fascinaient, tout roses, avec leur odeur particulière, et je voulais aussi être leur maman. Seulement, elle et toi aviez peur que je leur fasse du mal, et la plupart du temps, j'étais punie et renvoyée dans une autre pièce, ou dans ma niche. Ah ! Comme j'aurais voulu les aimer, mais je suis devenue une prisonnière de l'amour.
Quand ils ont commencé à grandir, je suis devenue leur amie. Ils s'accrochaient à ma fourrure et se servaient de moi pour se mettre debout sur leurs petites jambes instables, ils mettaient leurs doigts dans mes yeux, ils fouillaient mes oreilles, et m'embrassaient sur le museau. J'adorais tout d'eux, quand ils me touchaient, parce qu'à ce moment là, c'était rare que toi tu me caresses encore, et je les aurais défendus avec ma vie en cas de nécessité. Je rentrais en cachette dans leur lit et je partageais leurs soucis et leurs rêves secrets; ensemble nous attendions l'arrivée de ta voiture. Autrefois, quand les gens te demandaient si tu avais un chien, tu sortais de ton portefeuille une photo de moi et tu racontais mes exploits. Ces dernières années tu répondais seulement ’’oui’’ et tu détournais la conversation. Je n'étais plus ton chien, j'étais devenu ’’un’’ chien, et tu commençais à regretter l'argent dépensé pour moi.
Maintenant, tu as l'occasion de faire avancer ta carrière dans une autre ville, et toi et eux vous allez habiter un appartement où les chiens ne sont pas admis. Tu as pris la bonne décision pour ta famille, mais il y avait une époque où c'était moi ta seule famille. J'étais heureuse quand tu m'as mise dans la voiture, jusqu'au moment où nous sommes arrivés au refuge. Ca sentait les chiens et les chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli les papiers et tu as dit que tu étais sûr qu'ils allaient me trouver une bonne maison. Elles ont haussé les épaules et t'ont regardé tristement. Elles connaissent la triste vérité : les difficultés de placer un chien qui n'est plus tout jeune, même un chien avec des papiers en règle. Tu as été obligé d'arracher les doigts de ton fils qui restaient accrochés à mon collier, pendant qu'il hurlait ’’Non, papa, s'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui, de la leçon que tu venais de lui donner sur l'amitié et la loyauté, l'amour et les responsabilités, le respect de la vie, de toutes les vies. Tu m'as tapoté gentiment la tête, en guise d'adieu, en évitant bien de me regarder dans les yeux et tu as refusé de prendre mon collier et ma laisse. Tu étais en retard - un rendez-vous - maintenant moi aussi, j'en ai un. Quand tu es parti, deux gentilles dames ont dit que tu savais sûrement, il y a quelques mois déjà, que tu allais déménager, mais que tu n'as pas cherché à me trouver une autre famille. Elles ont secoué la tête et se sont demandées ’’Comment t'as pu ? "
Elles nous traitent aussi bien que possible, ici au refuge, compte tenu de tout le travail qu'elles ont. Elles nous nourrissent, bien sûr, mais depuis quelques jours, je n'ai plus faim. Au début, dès que quelqu'un passait devant ma cage je levais la tête, dans l'espoir de te voir - pensant que tu avais changé d'avis - que c'était un mauvais rêve - ou j'espérais que ce serait quelqu'un qui m'aimerait, qui prendrait soin de moi, me sauverait. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et j'ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle est venue me chercher à la fin de la journée, et je l'ai suivie docilement dans une autre pièce. Une pièce tranquille, silencieuse. Elle m'a mise sur la table et elle m'a frotté les oreilles, elle m'a rassuré, elle m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait à tout va en pensant à ce qui allait venir, mais j'avais aussi un sentiment de soulagement. La prisonnière de l'amour n'avait plus de jours devant elle. Telle est ma nature, je me faisais plus de soucis pour cette femme. La charge qui pèse sur elle est lourde, ça je le sais, comme je devinais autrefois chacune de tes humeurs. Doucement, elle a mis le garrot autour de ma patte, une larme coulait sur sa joue. J'ai léché sa main, tout comme je te réconfortais, il y a tant d'années de ça. Elle a mis l'aiguille dans ma veine, en professionnelle. Quand j'ai ressenti la piqûre et le liquide froid qui gagnait mon corps, je me suis allongée, je l'ai regardée dans ses yeux sigentils, et j'ai chuchoté ’’Comment t'as pu ?’’ Peut être parce qu'elle comprenait le langage des chiens, elle m'a dit: ’’Je suis vraiment désolée’’. Elle m'a câlinée et elle m'a vite expliqué que c'était son devoir de s'assurer que j'allais dans un endroit meilleur, où je ne serais ni ignorée, ni abusée, ni abandonnée, où je ne devrais pas me défendre toute seule - un endroit où il y a de la lumière, de l'amour, tout à fait différent de notre terre. Dans mon dernier souffle j'ai essayé, en remuant ma queue, de lui faire comprendre ceci : je ne voulais pas lui dire à elle ’’Comment t'as pu ?’’... c'est à toi, mon Maître adoré, que je pensais.
Je penserai à toi et je t'attendrai toujours.
Jim Willis 2001
AshraKyson- Membre
-
Messages postés : 1889
Date d'inscription : 14/07/2012
Age : 28
Localisation : 72
Mon chien : Dogo Argentino
Re: Comment t'a pu ?
waaa.... la grosse claque dans la geul, j'ai pas pu m'empècher de prendre ma tite helfy dans les bras arrivé à la moitiée du texte :'(
Slad- Membre
-
Messages postés : 200
Date d'inscription : 01/02/2013
Age : 32
Localisation : Nantes
Mon chien : bulldog anglais
Sport canin ou activité : education
Re: Comment t'a pu ?
Dur de lire ça en gardant les yeux secs. Je comprends pas les gens qui arrivent à se séparer (volontairement) de leur chien
Heas- Nouveau membre
-
Messages postés : 7
Date d'inscription : 06/04/2013
Age : 30
Re: Comment t'a pu ?
Je viens de relire "Au Voleur" de Desproges aussi, j'ai les larmes aux yeux, j'ai bien envie de le mettre ici...
Je retrouve pas son texte sur les Berger Allemand, grrrr, si j'avais pas laissé le bouquin à mon ex sous prétexte que c'était à lui
Je retrouve pas son texte sur les Berger Allemand, grrrr, si j'avais pas laissé le bouquin à mon ex sous prétexte que c'était à lui
Invité- Invité
Re: Comment t'a pu ?
j'ai du mal a deglutir!!
cathy13- Membre
-
Messages postés : 409
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 68
Localisation : la ciotat
Mon chien : dobbi(nizinny) falbala(schapendoes)
Sport canin ou activité : dressage agility,equitation
Re: Comment t'a pu ?
Malheureusement ça arrive beaucoup trop souvent ...
KammOchan- Membre
-
Messages postés : 25
Date d'inscription : 19/09/2012
Age : 34
Re: Comment t'a pu ?
tres triste, mais tellement vrai... les larmes ont coulé toute seule...
audrey25870- Membre
-
Messages postés : 106
Date d'inscription : 07/04/2013
Age : 39
Localisation : oise
Mon chien : 1 chat, 2 cobayes et x poissons
Sport canin ou activité : aider les animaux
RE : comment t'as pu
je ne connaissais pas ce texte, et au fur et à mesure de la lecture , je sentais les larmes monter, moi aussi j'ai pris ma pupuce dans mes bras pour finir de le lire et je la serrais contre moi.....c'est terrible , eh oui comment " a t'il pu "
pearl- Membre
- Messages postés : 1151
Date d'inscription : 13/08/2011
Localisation : haute normandie
Mon chien : cocker anglais: gipsy du lac d'Episy, et un charpla (toujours dans mon coeur
Sport canin ou activité : des jeux,des bisous,des calins....
Re: Comment t'a pu ?
je l'avais déjà lu et des larmes avaient coulé.... je l'ai relu et les larmes ont coulé à nouveau... à croire que j'aime me faire du mal... malheureusement ça arrive trop souvent...
Ayla- Membre
-
Messages postés : 2905
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : aveyron
Mon chien : Aïko (berger australien x border collie)
Sport canin ou activité : balade, éducation, agility, clicker, canapé...
Re: Comment t'a pu ?
C'est tellement vrai et tellement triste ... ça me donne envie de pleurer.
Hadèss- Membre
-
Messages postés : 230
Date d'inscription : 25/03/2013
Age : 43
Localisation : Un peu ici, un peu là-bas
Mon chien : Gamma et Hadèss les malinois
Sport canin ou activité : Ring, chasseuse de Dahut.
Re: Comment t'a pu ?
J'ai une boule au ventre... Ça arrive encore trop souvent...
natha161084- Membre
-
Messages postés : 747
Date d'inscription : 02/08/2011
Age : 40
Localisation : calvados
Mon chien : Bouvier Bernois (Darko Dinga Gaya), Voyou malinois croise X en FA
Sport canin ou activité : elevage familial; un peu d'expo, ballade
Re: Comment t'a pu ?
J'ai du faire endormir ma Néva le 18 février et y penser me fait toujours aussi mal alors autant vous dire qu'en lisant ce texte, les larmes coulent toutes seules...
cv- Membre
-
Messages postés : 138
Date d'inscription : 22/01/2013
Age : 50
Localisation : Val d'Oise
Mon chien : Malinois et Shetland
Re: Comment t'a pu ?
Bonsoir :
comme vous autres, les larmes coulent.
Moi aussi Fée est sur mes genoux et ne comprend pas ma détresse .
Il faudrait que plus de personnes lisent ce texte avant de se procurer un(e) 4-pattes.
comme vous autres, les larmes coulent.
Moi aussi Fée est sur mes genoux et ne comprend pas ma détresse .
Il faudrait que plus de personnes lisent ce texte avant de se procurer un(e) 4-pattes.
Maïa- Membre
-
Messages postés : 7912
Date d'inscription : 29/12/2010
Age : 75
Localisation : Auvergne/Rhône-Alpes/Languedoc
Mon chien : Fée Mélusine Boston Terrier LOF
Sport canin ou activité : Ballades, en vue expos
Re: Comment t'a pu ?
Ce texte est très touchant et nous tire les larmes au cours de son fil
Earthship- Membre
-
Messages postés : 80
Date d'inscription : 20/11/2012
Age : 44
Re: Comment t'a pu ?
oui j'avais déjà lu le texte, bcp bcp pleurée surtout que je l'ai lu à voix haute pour le faire entendre et j'ai du m’arrêter plusieurs fois... malheureusement c'est de plus en plus de chiens qui sont abandonnés et cela ne va pas en s'arrangeant !
HANOOK- Membre
-
Messages postés : 172
Date d'inscription : 20/03/2013
Age : 35
Localisation : ALSACE
Mon chien : Hanook
Sport canin ou activité : rollers, vtt, kart..
Re: Comment t'a pu ?
c'est en lisent ce genre de texte qu'on regarde son chien et qu'on le sert fort dans ses bras en embliant toutes les betises qu'il a pu faire
Slad- Membre
-
Messages postés : 200
Date d'inscription : 01/02/2013
Age : 32
Localisation : Nantes
Mon chien : bulldog anglais
Sport canin ou activité : education
Re: Comment t'a pu ?
c'est affligeant.
Je ne pourrai jamais comprendre la nature humaine.
Lorsque l'on a fait piquer GAIA, notre malinoise, car elle était en phase finale d'une tumeur au cerveau et à la cloison nasale, nous avons eu si mal et nous nous sention si fautif malgré sa maladie.
Alors le faire pour un confort
Paix à tous ces pauvres chiens sacrifiés mais ils sont dans un monde meilleur, avec nos pépères et nos mémères tant aimés.
Je ne pourrai jamais comprendre la nature humaine.
Lorsque l'on a fait piquer GAIA, notre malinoise, car elle était en phase finale d'une tumeur au cerveau et à la cloison nasale, nous avons eu si mal et nous nous sention si fautif malgré sa maladie.
Alors le faire pour un confort
Paix à tous ces pauvres chiens sacrifiés mais ils sont dans un monde meilleur, avec nos pépères et nos mémères tant aimés.
kirette- Membre
-
Messages postés : 171
Date d'inscription : 02/12/2012
Age : 56
Localisation : 33 bordeaux
Mon chien : Garry et Genghis Berger Hollandais
Re: Comment t'a pu ?
Mais ça n'a rien à voir, tu as fait euthanasier ta puce, parce qu'elle n'avait plus des conditions de vie satisfaisantes.
Là, c'est des animaux abattus sans aucune raison médicale.
Utiliser le même mot, ça sert juste à culpabiliser encore plus ceux qui souffrent d'un geste fait pour de bonnes raisons, et à donner bonne conscience aux autres, à supposer qu'ils aient une conscience
Là, c'est des animaux abattus sans aucune raison médicale.
Utiliser le même mot, ça sert juste à culpabiliser encore plus ceux qui souffrent d'un geste fait pour de bonnes raisons, et à donner bonne conscience aux autres, à supposer qu'ils aient une conscience
Invité- Invité
Re: Comment t'a pu ?
Dgedg a écrit:Mais ça n'a rien à voir, tu as fait euthanasier ta puce, parce qu'elle n'avait plus des conditions de vie satisfaisantes.
Là, c'est des animaux abattus sans aucune raison médicale.
Utiliser le même mot, ça sert juste à culpabiliser encore plus ceux qui souffrent d'un geste fait pour de bonnes raisons, et à donner bonne conscience aux autres, à supposer qu'ils aient une conscience
très juste euthanasier c'est pour le chien, pour abreger ses souffrances, et c'est uen très grande preuve de courage de la part des maitres
dans le cas comme le texte c'est vraiment le mot abattre
je retiens mes mots pour ne pas être vulgaire sur le forum, c'est tellement lâche pour un simple confort...
Slad- Membre
-
Messages postés : 200
Date d'inscription : 01/02/2013
Age : 32
Localisation : Nantes
Mon chien : bulldog anglais
Sport canin ou activité : education
Re: Comment t'a pu ?
Ce texte est trop triste, mais tellement vrai !
J'en pleure encore...
Je ne comprendrai jamais comment on peut prendre son chien, le mettre dans la voiture, l'emmener jusqu'à la SPA, ou au bord d'une route et le laisser sans se retourner...
Je souhaite à ces gens de culpabiliser tout le restant de leur vie...
J'en pleure encore...
Je ne comprendrai jamais comment on peut prendre son chien, le mettre dans la voiture, l'emmener jusqu'à la SPA, ou au bord d'une route et le laisser sans se retourner...
Je souhaite à ces gens de culpabiliser tout le restant de leur vie...
Popess- Membre
-
Messages postés : 337
Date d'inscription : 20/02/2012
Age : 35
Localisation : Seine et Marne
Mon chien : Nina, croisée fox et Gim's bull terrier
Sport canin ou activité : Ballades, courses endiablées et obéissance
Re: Comment t'a pu ?
ouisqu'il en était question en page 1, voilà "Au Voleur" de Pierre Desproges, dans les Chroniques de la Haine Ordinaire.
" Quand je vous aurai dit à quel point je déteste la force publique et les bâtons blancs, les procureurs hépatiques à nuque rase, les barreaux aux fenêtres et les miliciens cramoisis-gévéor tiraillant des chiens loups démentiels électrisés de haine apprise, quand je vous aurai dit, en somme, l’ampleur de ma dégoûtation pour les lois collectives et les marches forcées, m’écouterez-vous enfin, catafalqueux et gauches intellectuels qui tremblotez sous le joug d’un terrorisme de pensée par vous-mêmes suscité, m’écouterez-vous encore, mes bien chers frères, si je vous dis que je hais autant les voleurs que les gendarmes ?
Je ne parle pas tant des voleurs professionnels, braqueurs de banque, perceurs de coffres, garagistes, épiciers, etc., qui, certes, s’emparent malhonnêtement du bien d’autrui, mais qui le font avec une conscience professionnelle sur laquelle bien des jeunes gens honnêtes seraient bienvenus de prendre exemple.
Non, je veux parler des voleurs amateurs, qui volent n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment, au petit bonheur des portes ouvertes, et qui repartent sans dire merci, en laissant les traces obscènes de leurs pieds boueux, sur les draps brodés de grand-mère qu’ils ont jeté à terre pour y chercher l’improbable magot qui sommeille à la banque.
Rappelle-toi, résidu de gouape, reliquat freluquet de sous-truanderie, rappelle-toi cette nuit de printemps où tu es venu polluer ma maison de ton inopportune et minable équipée. Tristement encagoulé de gris, voici que cette nuit tu viens dans ma maison, la sueur froide sous le bas noir et la pétoire sous le bras. Infoutu de discerner un vase de Sèvres d’un cadeau Bonux, tu voles au raz des moquettes un vieux sac à main où l’enfant rangeait les billets du Monopoly et ses dents de lait pour la petite souris.
Triste rat, tu voles bien bas.
La maison dort sauf le vieux cocker tordu d’arthrite et à moitié aveugle qui rêvasse au salon sur son pouf. Il se lève doucement pour aller te lécher un peu, avec cette obstinée dévotion pour nous qui n’appartient qu’aux chiens. Alors toi, pauvre con, tu lui vides en pleine gueule la moitié de ton chargeur de 11.43. Et puis tu files éperdument, veule et cupide gangstérillon de gouttière, la trouille au ventre et chiant sous toi, piaillant aux étoiles les salacités vulgaires attrapées au ruisseau. La nuit résonne encore à mes oreilles du cliquetis métallique de ton sac de toile plein de vaisselle. Et moi, je reste là immobile, à te regarder filer. Parce que j’ai peur aussi. J’avoue. Je ne vais pas risquer ma vie pour Arcopal et Duralex. Il y a si longtemps maintenant que j’attends mon cancer : je ne vais quand même pas partir sans lui.
Où es-tu aujourd’hui, grêle terreur des chiens mourants ? Sans doute courageusement abrité derrière ta quincaillerie militaire, es-tu en train de guetter une petite vieille au coin de sa chambre de bonne, pour lui casser la gueule avant de lui prendre sa carte orange et le cadre en inox avec la photo de ses enfants qui ne viennent plus la voir ?
Je ne te souhaite pas forcément la prison, c’est l’engrais où les âmes pustuleuses et contaminées s’épanouissent en incurables bubons. Je ne souhaite pas non plus quelque mort légale qui ferait de toi, infime et dérisoire épouvantail de terrain-vague oublié, un héros de chevalerie zonarde pour progressistes illuminés, ou pire encore, une raison de se réjouir pour les nostalgiques des ordres noirs.
En réalité, je ne te souhaite ni ne te veux rien. Je tiens seulement à ce que tu saches, Al Caponne de poubelle, Mandrin de mes couilles à condition qu’on me les coupe, je veux simplement que tu saches que toute la famille se joint à moi pour te prier d’agréer l’expression de mon plus profond mépris. "
http://force-paisible.over-blog.fr/article-au-voleur-par-pierre-desproges-chronique-de-la-haine-ordinaire-6-mars-1986-104741391.html
" Quand je vous aurai dit à quel point je déteste la force publique et les bâtons blancs, les procureurs hépatiques à nuque rase, les barreaux aux fenêtres et les miliciens cramoisis-gévéor tiraillant des chiens loups démentiels électrisés de haine apprise, quand je vous aurai dit, en somme, l’ampleur de ma dégoûtation pour les lois collectives et les marches forcées, m’écouterez-vous enfin, catafalqueux et gauches intellectuels qui tremblotez sous le joug d’un terrorisme de pensée par vous-mêmes suscité, m’écouterez-vous encore, mes bien chers frères, si je vous dis que je hais autant les voleurs que les gendarmes ?
Je ne parle pas tant des voleurs professionnels, braqueurs de banque, perceurs de coffres, garagistes, épiciers, etc., qui, certes, s’emparent malhonnêtement du bien d’autrui, mais qui le font avec une conscience professionnelle sur laquelle bien des jeunes gens honnêtes seraient bienvenus de prendre exemple.
Non, je veux parler des voleurs amateurs, qui volent n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment, au petit bonheur des portes ouvertes, et qui repartent sans dire merci, en laissant les traces obscènes de leurs pieds boueux, sur les draps brodés de grand-mère qu’ils ont jeté à terre pour y chercher l’improbable magot qui sommeille à la banque.
Rappelle-toi, résidu de gouape, reliquat freluquet de sous-truanderie, rappelle-toi cette nuit de printemps où tu es venu polluer ma maison de ton inopportune et minable équipée. Tristement encagoulé de gris, voici que cette nuit tu viens dans ma maison, la sueur froide sous le bas noir et la pétoire sous le bras. Infoutu de discerner un vase de Sèvres d’un cadeau Bonux, tu voles au raz des moquettes un vieux sac à main où l’enfant rangeait les billets du Monopoly et ses dents de lait pour la petite souris.
Triste rat, tu voles bien bas.
La maison dort sauf le vieux cocker tordu d’arthrite et à moitié aveugle qui rêvasse au salon sur son pouf. Il se lève doucement pour aller te lécher un peu, avec cette obstinée dévotion pour nous qui n’appartient qu’aux chiens. Alors toi, pauvre con, tu lui vides en pleine gueule la moitié de ton chargeur de 11.43. Et puis tu files éperdument, veule et cupide gangstérillon de gouttière, la trouille au ventre et chiant sous toi, piaillant aux étoiles les salacités vulgaires attrapées au ruisseau. La nuit résonne encore à mes oreilles du cliquetis métallique de ton sac de toile plein de vaisselle. Et moi, je reste là immobile, à te regarder filer. Parce que j’ai peur aussi. J’avoue. Je ne vais pas risquer ma vie pour Arcopal et Duralex. Il y a si longtemps maintenant que j’attends mon cancer : je ne vais quand même pas partir sans lui.
Où es-tu aujourd’hui, grêle terreur des chiens mourants ? Sans doute courageusement abrité derrière ta quincaillerie militaire, es-tu en train de guetter une petite vieille au coin de sa chambre de bonne, pour lui casser la gueule avant de lui prendre sa carte orange et le cadre en inox avec la photo de ses enfants qui ne viennent plus la voir ?
Je ne te souhaite pas forcément la prison, c’est l’engrais où les âmes pustuleuses et contaminées s’épanouissent en incurables bubons. Je ne souhaite pas non plus quelque mort légale qui ferait de toi, infime et dérisoire épouvantail de terrain-vague oublié, un héros de chevalerie zonarde pour progressistes illuminés, ou pire encore, une raison de se réjouir pour les nostalgiques des ordres noirs.
En réalité, je ne te souhaite ni ne te veux rien. Je tiens seulement à ce que tu saches, Al Caponne de poubelle, Mandrin de mes couilles à condition qu’on me les coupe, je veux simplement que tu saches que toute la famille se joint à moi pour te prier d’agréer l’expression de mon plus profond mépris. "
http://force-paisible.over-blog.fr/article-au-voleur-par-pierre-desproges-chronique-de-la-haine-ordinaire-6-mars-1986-104741391.html
adramalech- Membre
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Age : 35
Localisation : Yvelines (78)
Mon chien : Jack, croisé Setter irlandais / Asticot
Sport canin ou activité : Education, balades
Re: Comment t'a pu ?
Merci, je suis fan de chez fan de ce type. J'ai retrouvé son texte sur les gros vilains bergers allemands aussi, je file le mettre dans la partie races.
Invité- Invité
Re: Comment t'a pu ?
Merci adra! Moi aussi super fan de Mr Desproges, joli texte!
Je file lire le tien dgedg!
Je file lire le tien dgedg!
Smellycoco- Membre
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Date d'inscription : 08/10/2012
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Mon chien : Malcolm dogue allemand, Athos lhassa apso et Oscar le sangliours, et 3 greffiers Rajah, Willow et Poppy
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