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Le berger allemand vu par Desproges
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Le berger allemand vu par Desproges
Avant de coller le texte, des petites précisions.
Quand il parle des chiens dressés, il ne parle bien évidemment pas de sports canins, mais du "mordant particulier" fait à l'arrache par des incompétents, pour des incompétents.
Se référer au film Les Chiens avec Depardieu, c'est très clair...
C'est une autre époque, faute d'avoir des pit-bulls pour boucs émissaires, ils avaient des bergers...
Quand il parle des chiens dressés, il ne parle bien évidemment pas de sports canins, mais du "mordant particulier" fait à l'arrache par des incompétents, pour des incompétents.
Se référer au film Les Chiens avec Depardieu, c'est très clair...
C'est une autre époque, faute d'avoir des pit-bulls pour boucs émissaires, ils avaient des bergers...
Invité- Invité
Re: Le berger allemand vu par Desproges
Je possède un berger allemand.
Pouf, pouf.
Je suis possédé par un berger allemand.
Depuis que cet animal partage ma vie, j'ai entendu proférer tant de sottises racistes à son endroit que je me sens tenu aujourd'hui de faire une mise au point.
Parmi les retombées calamiteuses des ridicules événements estudiantins de mai 1968, un certain nombre de lieux communs écologiques ou animaliers, qui sont autant de contre-vérités aisément démontables sans cric, continuent néanmoins de circuler parmi les anciens combattants de ces monômes qui les répandent encore en chevrotant leurs béatitudes dans les sinistres couloirs en béton des maisons de la cucu moribondes.
Idées toutes faites qui ont la vie dure. Selon lesquelles, par exemple, tout individu qui tond sa pelouse ou qui désherbe ses sous-bois est une brute herbicide. Alors que, crétins chlorophyllés, nous n'aurions plus la moindre forêt si des générations de nettoyeurs sylvestres n'en avaient régulièrement et systématiquement extirpé les ronces et les orties.
Nous n'aurions plus le moindre jardin pour vos orgies végétariennes, si des lignées de sabreurs de glèbe n'avaient jamais martyrisé la terre. Ce sont, hélas, les mêmes débilécolos, confits d'amour tremblant pour les bébés phoques et les punaises des bois, qui ont décidé une fois pour toutes que les bergers allemands étaient des bêtes féroces.
Ineptie. La seule bête féroce qui existe au monde s'appelle Marcel. Au lieu de se contenter de pisser autour de son territoire pour en signaler les frontières, elle préfère défendre les siennes avec des rapières et des armes à feu.
Éperdus de dévotion pour ces prédateurs bipèdes à béret bas qui leur jettent leurs épluchures à la gueule depuis des millénaires, les chiens ne savent que les lécher, les papouiller et leur faire la fête. Le berger allemand, qu'on a surnommé chien-loup pour foutre la trouille aux agneaux, est le plus désespérément dévoué à l'homme. Lequel en profite parfois pour le dénaturer et en faire son complice de guerre, son flic privé ou son bourreau personnel. Les hordes vert-de-gris de naguère, notamment, se sont montrées expertes en l'art de dévoyer l'énergie mordante des bergers allemands vers les fonds de culotte de leurs maigres victimes.
Des SS, il en subsiste encore aujourd'hui. Il y en a plein les pavillons de banlieue. Nostalgique des ordres noirs, affolé par tout ce qui bouge et qui n'a pas de certificat de baptême, ça voit des bandits et des impies partout, ça vit barricadé derrière des huisseries blindées, ça cotise à la milice communale des serreurs de fesses effarés.
Souvent, c'est nanti d'une femelle à moustache à sensibilité de catcheuse, insaisissable au lit et castratrice à table. Alors, pour se venger, pour avoir l'air plus grand et moins ratatiné, ça s'abrite derrière un berger allemand.
Le soir, à l'heure où les employés de banque normaux se mettent des porte-jarretelles pour épater leur femme de ménage et sa belle-soeur Thérèse, ça descend dans sa cave en tirant le gros chien au bout d'une corde raide. Ça s'ennoblit d'une schlague, ça s'enfile dans des bottes de cuir et dans des blousons rembourrés, et ça dresse le bon gros chien concon à la tuerie sécuritaire. Mais, un jour, le bon gros chien concon en a ras la truffe de sauter à la carotide d'un mannequin de son qui ne lui a rien fait. Le fouet finit par lui cuire le sous-poil. Ses vieux instincts de fauve, enfouis sous des siècles de servitude aux droits de l'homme, lui remontent soudain aux babines. La vue brouillée par la fureur, il se trompe de gorge à saigner. Alors, la bouture de nazi que le chien-loup assaille pousse des cris stridents de cochon qu'on abat.
Le lendemain, le journal local annonce : " Encore un paisible retraité dévoré par un berger allemand."
C'est très très mauvais pour l'image de marque de Rintintin.
Bien sûr, il existe en quantité infime des bergers allemands qui naissent aussi féroces que des fachos français. De même qu'on a vu des maquerelles wallonnes aussi plates que des morues flamandes. Mais c'est extrêmement rare, et souvent le fruit de triturations génétiques de marchands d'animaux peu scrupuleux qui ne craignent pas de provoquer des dégénérescences de fin de race en accouplant, à couilles rabattues, des cousins encore plus germains que Dédé de Bavière et Josette de Prusse.
Et puis merde, quand, par malheur, un berger allemand se farcit un bébé-tartare dans un berceau, qui nous dit que ce n'est pas le bébé qui a commencé ?
Cessons de calomnier cet animal qui est, à l'instar de l'infirmière de nuit de l'hôpital Marthe-Richard, le meilleur ami de l'homme. Aucune bête au monde, si ce n'est, peut-être, le morpion pubien, n'est aussi profondément attachée à l'homme que le berger allemand. Aucune n'est plus dévouée, attentive et patiente avec les petits enfants qui peuvent sans danger lui tirer la queue, lui tordre la truffe, lui bourrer les oreilles de miettes de petit-beurre et lui enfoncer du white-spirit dans le trou du cul à l'aide d'un tuyau de caoutchouc, pour jouer aux 24 heures du Mans, catégorie clébards.
Et puis, il faut le savoir, le berger allemand est le plus intelligent de tous les chiens. Le mien, par exemple, refuse absolument de faire ses besoins ailleurs que sur la pelouse. Les coins-gravier lui désobligent le dessous de queue. Que voulez-vous c’est une bête délicate.
Il sait cependant à quel point je désapprouve ce laisser-aller défécatoire. Alors, à l'aide de sa queue trempée dans la peinture, il a rédigé des petits panonceaux : " Attention caca " qu'il plante à côté de chacun de ses oublis.
Le jardin ressemble à un golf miniature. C'est très chic.
Je sais bien que de nombreux auditeurs ne vont pas me croire. Mais je pose la question, parmi ces incrédules, combien vont à Lourdes sans rigoler ?
Pouf, pouf.
Je suis possédé par un berger allemand.
Depuis que cet animal partage ma vie, j'ai entendu proférer tant de sottises racistes à son endroit que je me sens tenu aujourd'hui de faire une mise au point.
Parmi les retombées calamiteuses des ridicules événements estudiantins de mai 1968, un certain nombre de lieux communs écologiques ou animaliers, qui sont autant de contre-vérités aisément démontables sans cric, continuent néanmoins de circuler parmi les anciens combattants de ces monômes qui les répandent encore en chevrotant leurs béatitudes dans les sinistres couloirs en béton des maisons de la cucu moribondes.
Idées toutes faites qui ont la vie dure. Selon lesquelles, par exemple, tout individu qui tond sa pelouse ou qui désherbe ses sous-bois est une brute herbicide. Alors que, crétins chlorophyllés, nous n'aurions plus la moindre forêt si des générations de nettoyeurs sylvestres n'en avaient régulièrement et systématiquement extirpé les ronces et les orties.
Nous n'aurions plus le moindre jardin pour vos orgies végétariennes, si des lignées de sabreurs de glèbe n'avaient jamais martyrisé la terre. Ce sont, hélas, les mêmes débilécolos, confits d'amour tremblant pour les bébés phoques et les punaises des bois, qui ont décidé une fois pour toutes que les bergers allemands étaient des bêtes féroces.
Ineptie. La seule bête féroce qui existe au monde s'appelle Marcel. Au lieu de se contenter de pisser autour de son territoire pour en signaler les frontières, elle préfère défendre les siennes avec des rapières et des armes à feu.
Éperdus de dévotion pour ces prédateurs bipèdes à béret bas qui leur jettent leurs épluchures à la gueule depuis des millénaires, les chiens ne savent que les lécher, les papouiller et leur faire la fête. Le berger allemand, qu'on a surnommé chien-loup pour foutre la trouille aux agneaux, est le plus désespérément dévoué à l'homme. Lequel en profite parfois pour le dénaturer et en faire son complice de guerre, son flic privé ou son bourreau personnel. Les hordes vert-de-gris de naguère, notamment, se sont montrées expertes en l'art de dévoyer l'énergie mordante des bergers allemands vers les fonds de culotte de leurs maigres victimes.
Des SS, il en subsiste encore aujourd'hui. Il y en a plein les pavillons de banlieue. Nostalgique des ordres noirs, affolé par tout ce qui bouge et qui n'a pas de certificat de baptême, ça voit des bandits et des impies partout, ça vit barricadé derrière des huisseries blindées, ça cotise à la milice communale des serreurs de fesses effarés.
Souvent, c'est nanti d'une femelle à moustache à sensibilité de catcheuse, insaisissable au lit et castratrice à table. Alors, pour se venger, pour avoir l'air plus grand et moins ratatiné, ça s'abrite derrière un berger allemand.
Le soir, à l'heure où les employés de banque normaux se mettent des porte-jarretelles pour épater leur femme de ménage et sa belle-soeur Thérèse, ça descend dans sa cave en tirant le gros chien au bout d'une corde raide. Ça s'ennoblit d'une schlague, ça s'enfile dans des bottes de cuir et dans des blousons rembourrés, et ça dresse le bon gros chien concon à la tuerie sécuritaire. Mais, un jour, le bon gros chien concon en a ras la truffe de sauter à la carotide d'un mannequin de son qui ne lui a rien fait. Le fouet finit par lui cuire le sous-poil. Ses vieux instincts de fauve, enfouis sous des siècles de servitude aux droits de l'homme, lui remontent soudain aux babines. La vue brouillée par la fureur, il se trompe de gorge à saigner. Alors, la bouture de nazi que le chien-loup assaille pousse des cris stridents de cochon qu'on abat.
Le lendemain, le journal local annonce : " Encore un paisible retraité dévoré par un berger allemand."
C'est très très mauvais pour l'image de marque de Rintintin.
Bien sûr, il existe en quantité infime des bergers allemands qui naissent aussi féroces que des fachos français. De même qu'on a vu des maquerelles wallonnes aussi plates que des morues flamandes. Mais c'est extrêmement rare, et souvent le fruit de triturations génétiques de marchands d'animaux peu scrupuleux qui ne craignent pas de provoquer des dégénérescences de fin de race en accouplant, à couilles rabattues, des cousins encore plus germains que Dédé de Bavière et Josette de Prusse.
Et puis merde, quand, par malheur, un berger allemand se farcit un bébé-tartare dans un berceau, qui nous dit que ce n'est pas le bébé qui a commencé ?
Cessons de calomnier cet animal qui est, à l'instar de l'infirmière de nuit de l'hôpital Marthe-Richard, le meilleur ami de l'homme. Aucune bête au monde, si ce n'est, peut-être, le morpion pubien, n'est aussi profondément attachée à l'homme que le berger allemand. Aucune n'est plus dévouée, attentive et patiente avec les petits enfants qui peuvent sans danger lui tirer la queue, lui tordre la truffe, lui bourrer les oreilles de miettes de petit-beurre et lui enfoncer du white-spirit dans le trou du cul à l'aide d'un tuyau de caoutchouc, pour jouer aux 24 heures du Mans, catégorie clébards.
Et puis, il faut le savoir, le berger allemand est le plus intelligent de tous les chiens. Le mien, par exemple, refuse absolument de faire ses besoins ailleurs que sur la pelouse. Les coins-gravier lui désobligent le dessous de queue. Que voulez-vous c’est une bête délicate.
Il sait cependant à quel point je désapprouve ce laisser-aller défécatoire. Alors, à l'aide de sa queue trempée dans la peinture, il a rédigé des petits panonceaux : " Attention caca " qu'il plante à côté de chacun de ses oublis.
Le jardin ressemble à un golf miniature. C'est très chic.
Je sais bien que de nombreux auditeurs ne vont pas me croire. Mais je pose la question, parmi ces incrédules, combien vont à Lourdes sans rigoler ?
Invité- Invité
Re: Le berger allemand vu par Desproges
Toujours excellent, je ne connaissais pas ce texte de Desproges, homme éclairé s'il en fut.
adramalech- Membre
-
Messages postés : 6017
Date d'inscription : 28/05/2009
Age : 35
Localisation : Yvelines (78)
Mon chien : Jack, croisé Setter irlandais / Asticot
Sport canin ou activité : Education, balades
Re: Le berger allemand vu par Desproges
j'adore ,que de souvenirs!!
Coluche etait grand, mais lui.... et raymond devos!
Coluche etait grand, mais lui.... et raymond devos!
Stéphen- Membre
-
Messages postés : 5586
Date d'inscription : 21/04/2012
Age : 65
Re: Le berger allemand vu par Desproges
"Bien sûr, il existe en quantité infime des bergers allemands qui naissent aussi féroces que des fachos français."
Mon dieu que c'est vrai
J'en reste véritablement le souffle coupé.
Mon dieu que c'est vrai
J'en reste véritablement le souffle coupé.
Vivi.hiago- Membre
-
Messages postés : 339
Date d'inscription : 01/03/2013
Age : 31
Localisation : Mandelieu
Mon chien : Hiago (14 mois ) et Sharon (12 ans) golden RETRIVER
Sport canin ou activité : Education, comportement, et pleins de gâtés !!!
Re: Le berger allemand vu par Desproges
J'ai un petit texte, beaucoup plus court, que j'avais noté sur un agenda, alors je sais plus dans quel bouquin il l'a publié... C'est celui que j'ai raccourci pour faire ma signature..
"Je venais d’apprendre à un ami que j’avais acquis une petite chienne. Une bergère. Allemande, certes, mais une bergère. Sans prendre le temps de réfléchir pour ne pas me faire de la peine, il m’a dit en ricanant : « Ah bon ? Un chien nazi ? Tu lui as mis un brassard SS ? J’espère qu’elle n’est pas armée, ta carne ? » Méchanceté gratuite. Envie gratuite de blesser. Tu sais très bien que tu ne risques rien de cette petite boule de poils. Tu n’es même pas juif. Tu sais très bien que le seul prédateur, le seul tueur pour le plaisir, la seule nuisance à pattes, se tient sur celles de derrière, afin d’avoir les mains libres pour y serrer son fouet à transformer les chiots en miliciens bavants."
"Je venais d’apprendre à un ami que j’avais acquis une petite chienne. Une bergère. Allemande, certes, mais une bergère. Sans prendre le temps de réfléchir pour ne pas me faire de la peine, il m’a dit en ricanant : « Ah bon ? Un chien nazi ? Tu lui as mis un brassard SS ? J’espère qu’elle n’est pas armée, ta carne ? » Méchanceté gratuite. Envie gratuite de blesser. Tu sais très bien que tu ne risques rien de cette petite boule de poils. Tu n’es même pas juif. Tu sais très bien que le seul prédateur, le seul tueur pour le plaisir, la seule nuisance à pattes, se tient sur celles de derrière, afin d’avoir les mains libres pour y serrer son fouet à transformer les chiots en miliciens bavants."
Invité- Invité
Re: Le berger allemand vu par Desproges
Ce texte est très drôle je suis pliée! Quel virtuose de l'écriture ce mec!
C'est tellement vrai en plus...
C'est tellement vrai en plus...
Smellycoco- Membre
-
Messages postés : 7195
Date d'inscription : 08/10/2012
Age : 40
Localisation : Indre
Mon chien : Malcolm dogue allemand, Athos lhassa apso et Oscar le sangliours, et 3 greffiers Rajah, Willow et Poppy
Sport canin ou activité : Apprendre à se comprendre et c'est déjà pas mal
Re: Le berger allemand vu par Desproges
Desproges....
Il est top ce texte, presque aussi bien que le cheval Berger Allemand ^^
Il est top ce texte, presque aussi bien que le cheval Berger Allemand ^^
cerry- Membre
-
Messages postés : 1828
Date d'inscription : 16/07/2011
Age : 38
Localisation : Toulon
Mon chien : Runa, Berger Allemand
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