Derniers sujets
» Il semblerait qu’il y ait un souci pour poster?par Educalins Jeu 29 Nov 2018, 09:19
» anthropomorphisme , vos avis ?
par suerte Sam 24 Nov 2018, 10:46
» bétises de vos chiens ,
par Lou d'Arabie Ven 23 Nov 2018, 23:57
» Hécatombe d'une partie de chasse!
par Lou d'Arabie Ven 23 Nov 2018, 23:52
» Amateur de Patou
par Manouche Ven 23 Nov 2018, 23:23
» les grimaceries de vos chiens
par amiedesbêtes Ven 23 Nov 2018, 20:30
» problème plaie chirurgicale
par Manouche Ven 23 Nov 2018, 17:56
» dur dur d"etre un chien
par essenssis Ven 23 Nov 2018, 13:45
» Les gilets jaunes
par Puck2006 Jeu 22 Nov 2018, 21:58
» Ash le chien loup
par Puck2006 Jeu 22 Nov 2018, 21:44
» Présentation.
par ancien Jeu 22 Nov 2018, 21:14
» Garde chiot.
par CherryLou Jeu 22 Nov 2018, 16:23
Statistiques
Nous avons 26536 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Loutarie
Nos membres ont posté un total de 1445876 messages dans 59018 sujets
Les posteurs les plus actifs de la semaine
Aucun utilisateur |
Des animaux si chers à nos enfants
4 participants
Page 1 sur 1
Des animaux si chers à nos enfants
La présence d'un animal auprès d'un enfant participe à sa sécurité affective et stimule ses compétences, à condition que ses parents l'acceptent
«Maman, j’veux un chien !» Quel parent n’a jamais été confronté à cette demande, à des petits yeux suppliants et pleins d’espoir, à l’attente anxieuse de la réponse tant désirée ? Et quel parent n’a pas immédiatement pensé : «Les ennuis commencent» ? Pour contrariante que soit, aux yeux des adultes, la perspective d’avoir un animal, on sait maintenant que, la plupart du temps, les enfants n’en demandent pas par caprice, mais par besoin affectif.
N’ont-ils pas commencé leur vie avec une peluche, un doudou, un jouet, une représentation d’animal glissée dans leur berceau, depuis la nuit des temps ? Si les bébés se cramponnent à ces animaux symboliques, ours, lapins, girafes…, ensuite ce sont les animaux réels qui prennent une importance considérable.
« Ils ont ce côté physique, chaud, poilu, doux, agréable. La communication se fait entre deux êtres vivants qui se comprennent par les regards, la posture, souligne Lyonel Rossant, pédiatre à Nice. Le petit enfant projette sur l’animal ses sentiments et ses perceptions et pense qu’il le comprend. L’animal colle aux manifestations de l’enfant.»
Un enfant qui rit, saute de joie, court, voit son chien frétiller, son chat jouer à lui donner des coups de pattes. Qu’il pleure ou reste assis tristement, et l’animal restera calmement à ses côtés comme s’il partageait sa peine…
"Le réceptacle des peines et des joies de l’enfant"
«L’animal est le réceptacle des peines et des joies de l’enfant. Il aide à son émancipation en lui enseignant la douleur, l’obéissance et la désobéissance, l’indépendance, autant de notions nécessaires à son développement», écrivait Donald Woods Winnicott, pédiatre et psychanalyste anglais dans les années 1960, jetant les bases de la pet therapy, la thérapie par les animaux.
De nombreuses expériences destinées à améliorer le bien-être ou la communication de jeunes malmenés par la vie, handicapés, autistes, psychotiques, ont vu le jour dans des centres spécialisés. En famille, la présence d’un animal peut également jouer un grand rôle, en apaisant des tensions et en aidant l’enfant à trouver sa place parmi les siens.
«On s’est aperçu que Pauline avait des capacités d’argumentation extraordinaires quand, vers 9 ans, elle a réclamé un chien», raconte Louis, son père. « Elle l’a obtenu pour ses 10 ans, et on continue à plaisanter en lui disant qu’elle devrait devenir avocate plus tard. Et, qui sait ? Je crois qu’elle serait douée pour ce métier… »
D’autres enfants se sentent rassurés sur l’amour que leur portent leurs parents en voyant les contraintes que ceux-ci sont prêts à accepter pour qu’ils puissent avoir un animal. «Je sais à présent que j’avais moins besoin de mon poney “Hirondelle” que de mon père», se souvient Lisa, 28 ans. Après un divorce, Lisa, confiée à sa mère, avait obtenu ce poney de son père remarié. «Quand il a acheté Hirondelle, qui a été installée dans un centre équestre voisin, je me suis sentie rassurée.»
L’animal aide les enfants à mieux comprendre le monde
Quand un enfant demande un animal, les parents se sentent coupables de refuser. Faut-il pour autant toujours céder ? En tout cas, la question ne doit pas être repoussée hâtivement. On peut expliquer à un enfant les contraintes qui s’appliqueront au choix d’un animal, comme l’impossibilité de faire vivre un gros chien en appartement, ou d’adopter un chat si personne ne peut le prendre en charge pendant les vacances…, et lui proposer des alternatives, ou un animal plus petit, plus adapté au style de vie de la famille. L’important est de discuter de la question. L’animal amène les familles à parler, à se parler.
«La dimension narrative est absolument fondamentale et souvent passée sous silence, explique Dominique Lestel, philosophe et éthologue (1). Elle est fondamentale parce que l’animal domestique, l’animal avec qui on vit, est un animal à qui on parle et à propos de qui on parle. Le fait est que la parole, le langage jouent un rôle dans le rapport que nous avons avec ces animaux, alors que traditionnellement on oppose l’homme et l’animal à partir de cette faculté de langage.»
L’animal aide également les enfants à mieux comprendre le monde. Présent dans les contes et récits, il joue un rôle essentiel dans les mythes fondateurs de toutes les cultures. Plus concrètement encore, «une chatte qui a des chatons renvoie l’enfant à certaines questions sur sa naissance, la sexualité, la mort, souligne Ginette Francequin, psychologue. Les animaux aident à répondre à ces questions, ils développent les émotions et les affects. Souvent, la mort d’un animal favori est le premier deuil qu’affronte un enfant».
La présence d’un animal auprès d’un enfant enrichit ses compétences. En devenir responsable lui apprend le respect dû aux êtres, l’attention et le soin à leur porter, à condition que la famille accompagne cette éducation.
Mais si les parents ne sont pas prêts à participer à l’accueil de ce compagnon, mieux vaut chercher d’autres solutions plutôt que de ressentir une culpabilité risquant d’empoisonner le quotidien : les chats de passage qu’on accueille avec plaisir, qui repartent chez eux, et reviennent, en toute liberté ; le chien d’une vieille dame du voisinage qu’on promène occasionnellement, pour le plus grand plaisir de tous…
L’homme est fondamentalement une espèce maternante
«Nous n’avons pas pu avoir un chien comme l’espéraient nos enfants, mais, heureusement, leurs grands-parents ont recueilli un épagneul, raconte Emmanuelle, mère d’un garçon de 8 ans et d’une fille de 4 ans. Chaque fois que nous allons les voir, c’est la fête avec ce chien ! Ils sont inséparables, c’est une joie de les voir s’amuser, et un soulagement de ne pas devoir assumer les corvées le reste du temps.»
La familiarité homme-animal, née de la domestication du chien et du chat, vient, selon Dominique Lestel, du fait que « l’homme est fondamentalement une espèce maternante. Nous adorons prendre soin des autres, et en particulier des animaux».
Au point d’aller jusqu’à «parrainer» des baleines, des animaux sauvages en danger, ou encore de se choisir des «artefacts», chiens robots et compagnons virtuels, qui inquiètent les spécialistes de l’enfance. «Je trouve ces animaux virtuels d’une tristesse !», s’exclame Lyonel Rossant. «Ils attirent les enfants. Les parents sont embêtés, mais pour certains, ils ont trouvé ce moyen plus économique qu’un vrai animal, et qui ne donne pas de responsabilités»
Les robots n’ont pas connu un grand succès, avec, par exemple, seulement 150.000 exemplaires du chien Aïbo vendus dans le monde, avant que Sony y renonce en 2006. En revanche, le jeu d’élevage de chiens sur console, Nintendogs, avec 13,6 millions d’exemplaires vendus depuis fin 2005, s’avère un phénomène. «Avec un vrai animal, on apprend à communiquer, dans le cadre de rapports sociaux, alors qu’avec les avatars, on ne va communiquer qu’avec l’ordinateur : c’est triste, voire dangereux», ajoute le pédiatre.
Tous les enfants feront-ils la différence entre réel et virtuel ? Si on l’attaque, un vrai chien mordra et on apprendra à le respecter. Sur Internet, un enfant peut jouer à être cruel, faire exploser un chien, sans subir le moindre risque. «Pour un enfant équilibré, c’est un jeu, et ce n’est pas gênant, mais pour un enfant fragile, ça peut le faire régresser», estime Lyonel Rossant. Donc, pour les parents qui ne se sentent pas prêts à adopter un chien, un chat, un cheval, mieux vaut encore prendre un vrai poisson rouge !
ulkette731- Membre
-
Messages postés : 5163
Date d'inscription : 03/04/2007
Age : 54
Localisation : savoie
Mon chien : ulk et velcom berger allemand,malinois chabal du clair vaillant
Sport canin ou activité : ring
Re: Des animaux si chers à nos enfants
Le chien est un merveilleux compagnon à qui les enfants peuvent raconter tous leurs malheurs: il les accepte tels qu'ils sont et ne les juge pas. C'est un allié auprès de qui l'enfant trouve une consolation lorsqu'il a été grondé, s'est chicané, a obtenu une mauvaise note à l'école... Le chien donne à l'enfant le sentiment d'être utile et très apprécié;
- Il lui apprend le sens des responsabilités. En communiquant avec un membre d'une autre espèce, l'enfant est amené à prendre conscience des différences, à moduler ses réactions, ce qui va faciliter la communication avec ses semblables.
- La présence du chien aide l'enfant à affronter certaines situations en modifiant la perception qu'il en a et en lui donnant un sentiment de sécurité. Il facilite l'entrée en contact avec les autres enfants.
- Il peut être un lubrifiant dans les relations sociales, faire diminuer les tensions dans la famille; en créant un intérêt commun, il aide à maintenir le contact. Il permet d'aborder plus facilement les grands thèmes de la vie.
Néanmoins, il faut que les parents prennent conscience que ce sont eux les responsables de l'animal et qu'ils auront des charges à assumer. Il est en effet tout à fait utopique d'attendre de l'enfant qu'il assume tout malgré toutes les promesses faites au départ.
Les aspects négatifs du chien.
Les morsures sont plus fréquentes qu'on ne le pense généralement. Si on analyse les résultats d'une enquête effectuée à Besançon en France par Filiatre et al. (1990) concernant 184 morsures d'enfants (1 à 15 ans) soignés dans un centre antirabique, il est intéressant de noter une augmentation du pourcentage des morsures:
a) entre 1 et 4 ans,
b) entre 7-8 ans et
c) vers 11 ans.
Selon l'enquête effectuée par l'EHLASS (entre 1986 et 1988), 40% des morsures surviennent chez des jeunes de moins de 15 ans, dont 16% chez des enfants de 1 à 5 ans. Avant 5 ans, l'atteinte la plus fréquente se fait au niveau du visage; un accident sur trois a lieu à la maison.
Or, la majorité des parents dont les enfants ont été mordus par le chien de la famille pensaient pouvoir faire totalement confiance à l'animal. Les accidents sont le fait de toutes les races, de la plus petite à la plus grande, de celle réputée "la plus gentille" à celle réputée "très agressive". Il est impératif de se rappeler que tout chien reste un chien, avec son comportement de chien et qu'il réagit à une situation telle qu'il la ressent (c'est-à-dire souvent de manière différente de nous) et en fonction de ses codes qui ne correspondent pas à nos codes moraux.
On ne devrait donc jamais parler de méchanceté au sens humain du terme.
Pour comprendre ce qui se passe, il est utile d'examiner comment les chiens adultes se comportent envers les chiots, puisque les enfants sont considérés comme des chiots. Bien que la mère se montre en général très tolérante, les premières contraintes apparaissent déjà au moment du sevrage. L'éducation des chiots se fait de manière très différente selon les mères: certaines se montrent extrêmement sévères, d'autres beaucoup plus laxistes: tout dépend du tempérament de la chienne et certainement aussi du tempérament des chiots. Si un chiot se montre trop insistant, elle peut le menacer puis faire une morsure inhibée du museau.
Ce comportement provoque la soumission passive du chiot, soumission dont le résultat est l'arrêt instantané de toute agressivité du vis-à-vis. Un comportement identique est observé chez les autres chiens adultes: s'ils se montrent en général très tolérants à l'égard des chiots, ils ne se laissent cependant pas tout faire.
Plus le chiot grandit, plus il est discipliné: ceci est un processus normal qui permet au chiot d'apprendre petit à petit les lois de la hiérarchie, lois indispensables pour pouvoir plus tard s'intégrer de manière harmonieuse dans la meute.
Examen de 4 situations pouvant amener des morsures:
1) Le bébé dans sa poussette.
Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer les cas de morsures de bébés:
a. certains pleurs de l'enfant pourraient déclencher le comportement de chasse. Le chien pourrait agir par irritation: les pleurs l'attirent, il vient voir ce qui se passe, se met à lécher l'enfant comme il le ferait si c'était un chiot puis, devant le redoublement des pleurs, il est amené à augmenter l'intensité de ses coups de langue et/ou à procéder à une morsure inhibée afin de faire cesser tout ce tapage.
Conseil: ne jamais laisser le chien seul avec le bébé.
2) L'enfant en bas âge.
[color=#0000a0]Selon une enquête effectuée par Millot et al (1988) au cours de laquelle ont été filmées les relations spontanées dans le milieu familial entre des enfants âgés de 2 à 5 ans et le chien de la famille en présence d'un membre adulte de celle-ci, dans 67% des relations, l'enfant entre en contact corporel avec son chien. Une analyse plus approfondie montre que certaines réponses données par l'enfant suite au comportement du chien, de même que certaines réponses du chien suite au comportement de l'enfant peuvent créer des incompréhensions interspécifiques et donc des risques de morsures.
Si ce que le chien considère comme un mauvais traitement persiste, il aura tendance à rechercher un coin tranquille; en cas de poursuite, il va réagir par une menace, menace qui aurait de fortes chances de faire reculer un chiot mais qui peut encourager l'enfant à persévérer. Le chien sera tout naturellement amené à préciser sa menace en effectuant une morsure inhibée du visage de l'enfant, équivalent du museau du chiot. Or, bien qu'elle soit inhibée, une telle morsure peut faire des dégâts importants à l'enfant. Le chien peut en outre être amené à serrer un peu plus fort puisque l'enfant n'adopte par le rituel de soumission passive.
Conseil: à nouveau, ne jamais laisser un petit enfant seul avec le chien tant que l'on n'est pas sûr du comportement de l'enfant. Faire comprendre à l'enfant qu'un chien n'est pas un jouet... Attribuer au chien une place avec interdiction de le déranger quand il s'y trouve.
3) Age scolaire. [color:d10c=#0000a0:d10c]
</STRONG>[color=#0000a0]Les relations entre les enfants et le chien de la famille sont en général bonnes. Il faut cependant se montrer prudent lors de réunions d'enfants.
4) Adolescence.
A l'adolescence se produisent des modifications hormonales, modifications aussitôt détectées par le chien. C'est pour lui un signal que l'enfant passe à l'âge adulte. Tout comme un chiot, il va perdre ses privilèges et être intégré dans la hiérarchie de la meute. Il peut donc devenir un rival à qui l'on ne permet plus autant de privautés.
Certains cas de rivalité entre le chien et l'enfant sont dus au changement d'attitude des maîtres à l'égard du chien suite à l'arrivée de l'enfant. Pour faire acquérir à ce dernier une connotation positive, il faudrait associer le chien aux soins donnés à l'enfant, aux promenades... et réduire les contacts quand l'enfant dort.
Quant au chien, il est impératif qu'il ait été socialisé aux enfants de différents âges avant la fin du 3e mois; le choix d'un bon chenil est donc très important. C'est la manière la plus simple d'éviter les morsures par peur.
[color:d10c=#008000:d10c]Conclusion:
La présence du chien comporte certes certains risques mais ses bienfaits sont si importants qu'il serait extrêmement dommage de priver l'enfant de sa compagnie. La plupart des accidents peuvent être évités si les parents adoptent un comportement adéquat et font respecter certaines règles de conduite dont les plus importantes sont: adopter un comportement tel que le chien soit amené à considérer tous les adultes de la famille comme ses supérieurs hiérarchiques, être toujours présent quand l'enfant est en bas âge ou très turbulent, attribuer au chien une place sûre où personne ne va le déranger, interdire à l'enfant de la taquiner sans cesse, de le toucher quand il mange ou qu'il dort.
- Il lui apprend le sens des responsabilités. En communiquant avec un membre d'une autre espèce, l'enfant est amené à prendre conscience des différences, à moduler ses réactions, ce qui va faciliter la communication avec ses semblables.
- La présence du chien aide l'enfant à affronter certaines situations en modifiant la perception qu'il en a et en lui donnant un sentiment de sécurité. Il facilite l'entrée en contact avec les autres enfants.
- Il peut être un lubrifiant dans les relations sociales, faire diminuer les tensions dans la famille; en créant un intérêt commun, il aide à maintenir le contact. Il permet d'aborder plus facilement les grands thèmes de la vie.
Néanmoins, il faut que les parents prennent conscience que ce sont eux les responsables de l'animal et qu'ils auront des charges à assumer. Il est en effet tout à fait utopique d'attendre de l'enfant qu'il assume tout malgré toutes les promesses faites au départ.
Les aspects négatifs du chien.
Les morsures sont plus fréquentes qu'on ne le pense généralement. Si on analyse les résultats d'une enquête effectuée à Besançon en France par Filiatre et al. (1990) concernant 184 morsures d'enfants (1 à 15 ans) soignés dans un centre antirabique, il est intéressant de noter une augmentation du pourcentage des morsures:
a) entre 1 et 4 ans,
b) entre 7-8 ans et
c) vers 11 ans.
Selon l'enquête effectuée par l'EHLASS (entre 1986 et 1988), 40% des morsures surviennent chez des jeunes de moins de 15 ans, dont 16% chez des enfants de 1 à 5 ans. Avant 5 ans, l'atteinte la plus fréquente se fait au niveau du visage; un accident sur trois a lieu à la maison.
Or, la majorité des parents dont les enfants ont été mordus par le chien de la famille pensaient pouvoir faire totalement confiance à l'animal. Les accidents sont le fait de toutes les races, de la plus petite à la plus grande, de celle réputée "la plus gentille" à celle réputée "très agressive". Il est impératif de se rappeler que tout chien reste un chien, avec son comportement de chien et qu'il réagit à une situation telle qu'il la ressent (c'est-à-dire souvent de manière différente de nous) et en fonction de ses codes qui ne correspondent pas à nos codes moraux.
On ne devrait donc jamais parler de méchanceté au sens humain du terme.
Pour comprendre ce qui se passe, il est utile d'examiner comment les chiens adultes se comportent envers les chiots, puisque les enfants sont considérés comme des chiots. Bien que la mère se montre en général très tolérante, les premières contraintes apparaissent déjà au moment du sevrage. L'éducation des chiots se fait de manière très différente selon les mères: certaines se montrent extrêmement sévères, d'autres beaucoup plus laxistes: tout dépend du tempérament de la chienne et certainement aussi du tempérament des chiots. Si un chiot se montre trop insistant, elle peut le menacer puis faire une morsure inhibée du museau.
Ce comportement provoque la soumission passive du chiot, soumission dont le résultat est l'arrêt instantané de toute agressivité du vis-à-vis. Un comportement identique est observé chez les autres chiens adultes: s'ils se montrent en général très tolérants à l'égard des chiots, ils ne se laissent cependant pas tout faire.
Plus le chiot grandit, plus il est discipliné: ceci est un processus normal qui permet au chiot d'apprendre petit à petit les lois de la hiérarchie, lois indispensables pour pouvoir plus tard s'intégrer de manière harmonieuse dans la meute.
Examen de 4 situations pouvant amener des morsures:
1) Le bébé dans sa poussette.
Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer les cas de morsures de bébés:
a. certains pleurs de l'enfant pourraient déclencher le comportement de chasse. Le chien pourrait agir par irritation: les pleurs l'attirent, il vient voir ce qui se passe, se met à lécher l'enfant comme il le ferait si c'était un chiot puis, devant le redoublement des pleurs, il est amené à augmenter l'intensité de ses coups de langue et/ou à procéder à une morsure inhibée afin de faire cesser tout ce tapage.
Conseil: ne jamais laisser le chien seul avec le bébé.
2) L'enfant en bas âge.
[color=#0000a0]Selon une enquête effectuée par Millot et al (1988) au cours de laquelle ont été filmées les relations spontanées dans le milieu familial entre des enfants âgés de 2 à 5 ans et le chien de la famille en présence d'un membre adulte de celle-ci, dans 67% des relations, l'enfant entre en contact corporel avec son chien. Une analyse plus approfondie montre que certaines réponses données par l'enfant suite au comportement du chien, de même que certaines réponses du chien suite au comportement de l'enfant peuvent créer des incompréhensions interspécifiques et donc des risques de morsures.
Si ce que le chien considère comme un mauvais traitement persiste, il aura tendance à rechercher un coin tranquille; en cas de poursuite, il va réagir par une menace, menace qui aurait de fortes chances de faire reculer un chiot mais qui peut encourager l'enfant à persévérer. Le chien sera tout naturellement amené à préciser sa menace en effectuant une morsure inhibée du visage de l'enfant, équivalent du museau du chiot. Or, bien qu'elle soit inhibée, une telle morsure peut faire des dégâts importants à l'enfant. Le chien peut en outre être amené à serrer un peu plus fort puisque l'enfant n'adopte par le rituel de soumission passive.
Conseil: à nouveau, ne jamais laisser un petit enfant seul avec le chien tant que l'on n'est pas sûr du comportement de l'enfant. Faire comprendre à l'enfant qu'un chien n'est pas un jouet... Attribuer au chien une place avec interdiction de le déranger quand il s'y trouve.
3) Age scolaire. [color:d10c=#0000a0:d10c]
</STRONG>[color=#0000a0]Les relations entre les enfants et le chien de la famille sont en général bonnes. Il faut cependant se montrer prudent lors de réunions d'enfants.
4) Adolescence.
A l'adolescence se produisent des modifications hormonales, modifications aussitôt détectées par le chien. C'est pour lui un signal que l'enfant passe à l'âge adulte. Tout comme un chiot, il va perdre ses privilèges et être intégré dans la hiérarchie de la meute. Il peut donc devenir un rival à qui l'on ne permet plus autant de privautés.
Certains cas de rivalité entre le chien et l'enfant sont dus au changement d'attitude des maîtres à l'égard du chien suite à l'arrivée de l'enfant. Pour faire acquérir à ce dernier une connotation positive, il faudrait associer le chien aux soins donnés à l'enfant, aux promenades... et réduire les contacts quand l'enfant dort.
Quant au chien, il est impératif qu'il ait été socialisé aux enfants de différents âges avant la fin du 3e mois; le choix d'un bon chenil est donc très important. C'est la manière la plus simple d'éviter les morsures par peur.
[color:d10c=#008000:d10c]Conclusion:
La présence du chien comporte certes certains risques mais ses bienfaits sont si importants qu'il serait extrêmement dommage de priver l'enfant de sa compagnie. La plupart des accidents peuvent être évités si les parents adoptent un comportement adéquat et font respecter certaines règles de conduite dont les plus importantes sont: adopter un comportement tel que le chien soit amené à considérer tous les adultes de la famille comme ses supérieurs hiérarchiques, être toujours présent quand l'enfant est en bas âge ou très turbulent, attribuer au chien une place sûre où personne ne va le déranger, interdire à l'enfant de la taquiner sans cesse, de le toucher quand il mange ou qu'il dort.
ulkette731- Membre
-
Messages postés : 5163
Date d'inscription : 03/04/2007
Age : 54
Localisation : savoie
Mon chien : ulk et velcom berger allemand,malinois chabal du clair vaillant
Sport canin ou activité : ring
Re: Des animaux si chers à nos enfants
mes enfants ne me pauserons jamais la question je peux avoir un chien, car pas question d'avoir une maison sans !!!
pour les risque evoqué, tout est une question de bon sens pas besoin d'avoir fait des etudes pour etre logique, pas de chien sans surveillance avec les enfants, ect ...
nos compagnons apprennent tellement de chose a nos enfants, comme par exemple etre responssable de quelque chose, le sortir, donner a manger ect ...
luvic
pour les risque evoqué, tout est une question de bon sens pas besoin d'avoir fait des etudes pour etre logique, pas de chien sans surveillance avec les enfants, ect ...
nos compagnons apprennent tellement de chose a nos enfants, comme par exemple etre responssable de quelque chose, le sortir, donner a manger ect ...
luvic
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: Des animaux si chers à nos enfants
d'accord avec toi mais encore trop d'accident chaque année car des parents laissent leurs enfants en bas age sans surveillance avec leurs chiens .Pour chez moi pas de maison sans chiens aussi
ulkette731- Membre
-
Messages postés : 5163
Date d'inscription : 03/04/2007
Age : 54
Localisation : savoie
Mon chien : ulk et velcom berger allemand,malinois chabal du clair vaillant
Sport canin ou activité : ring
Re: Des animaux si chers à nos enfants
il y a pas longtemps je me suis pris la tete avec une voisine car on discutait de chien et je lui ai dit que je ne laissais jamais Rebel seul avec les enfants, et que quelque soit la taille ou la race du chien on ne devait pas laisser le chien et l'enfant seul, ce qu'elle a trouvé innadmissible me disant: " si tu n'as pas confiance en ton chien debarasse toi en le plus vite possible, car il va bouffer une de tes gosses !! ", alors question: qui est la plus stupide des deux elle qui a une confiance absolu en son chien, ou moi qui ne fait pas "confiance" en mon chien? bon je vous laisse repondre ....
malheueusement trop de maitres pensent a tord: il ne toucherra jamais un gosse, les circonstances font que parfois c'est l'accident, il y aurra toujours trop de ce genre d'accident, tu as raison ulkette.
luvic
malheueusement trop de maitres pensent a tord: il ne toucherra jamais un gosse, les circonstances font que parfois c'est l'accident, il y aurra toujours trop de ce genre d'accident, tu as raison ulkette.
luvic
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: Des animaux si chers à nos enfants
Vous avez raison toutes les deux. Luvic, si j'avais été ta voisine j'aurais eu une petite discussion aussi à propos de la confiance qu'on doit accorder à son chien.. Bien sûr que l'on doit surveiller son chien, ne jamais le laisser seul en la présence d'un enfant mais si on n'en arrive à avoir tout le temps peur qu'il n'arrive quelque chose à la longue n'est-ce pas trop stressant? aussi bien pour le maitre que pour le chien.
Okapi- Membre
-
Messages postés : 391
Date d'inscription : 04/04/2007
Age : 73
Localisation : Belgique
Mon chien : Roxane Berger Allemand et Billie croisé BA avec BB Malinois
Sport canin ou activité : Obéissance et agility
Re: Des animaux si chers à nos enfants
je ne stress pas de savoir mon chien avec mes enfants, mais je fais la difference entre confiance et inconcience. la reaction d'un enfant peut surprendre le chien et celle du chien l'enfant, donc meme si je sais mon chien equilibré je reste prudente.
luvic
luvic
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: Des animaux si chers à nos enfants
J'ai 4 enfants et ai toujours eu au moins un animal de compagnie à la maison.C'est une habitude et maintenant que je me retrouve avec une chienne et 3 trois chats , ils font entierement partie de notre univers.Quand j'etais petit, je me souviens du jour ou ma mère est venue me chercher à l'école avec un magnifique boxer! Ma vie à la maison avait changé. Si je jouais plus avec mes jouets, il me restait mon petit Wallace, avec qui je me suis bien amusé. Quand j'avais un soucis, ou que je me sentais mal , mon chien était mon confident.
Pour aborder le probleme des chiens et des enfants en bas age , meme avec une confiance absolue en son chien ,le risque zéro n'existe pas.
Pour aborder le probleme des chiens et des enfants en bas age , meme avec une confiance absolue en son chien ,le risque zéro n'existe pas.
curko- Membre
-
Messages postés : 12209
Date d'inscription : 06/05/2007
Age : 59
Mon chien : yorkshire coupé caniche
Re: Des animaux si chers à nos enfants
je suis tout a fait d'accord avec toi, je ne me pardonerai jamais un accident avec mon chien juste par manque d'attention.curko a écrit: meme avec une confiance absolue en son chien ,le risque zéro n'existe pas.
luvic
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Sujets similaires
» El Scalaire : bonjours chers amis des animaux.
» Mes enfants-animaux
» Nos chers voisins...
» Bunaziua chers membres !
» Textes pour nos chers disparus
» Mes enfants-animaux
» Nos chers voisins...
» Bunaziua chers membres !
» Textes pour nos chers disparus
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum