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Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
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Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Roy a été endormi. C’était mercredi, il y a cinq jours seulement. Il y a cinq jours déjà. Le mercredi 5 mars 2014 … Jour des « cendres », ma pénitence …
Tout est allé très vite. Trop vite ! Bien que treize années et demi se sont écoulées, et tu étais à mes côtés mon fidèle compagnon, aimé de tous ceux qui te connaissaient.
Je rentre d’Egypte, en cette fin d’été 2000. Quelle magie, quel voyage ! & que de rencontres faites là bas. Dont celle de Virginie et sa maman, feu Evelyne … On sympathise. Dès le premier jour. On se rapproche, on se sent des affinités et on se revoit, après ce beau voyage. Chez eux dans un premier temps, en Moselle, région qui est à mes yeux tout sauf joyeuse. Et pourtant, grâce à vous deux, je vais y « puiser » un bonheur. Un petit bonheur de plus de treize années, quand en y retournant l’espace d’un week-end, Nova a mis au monde une portée de 6 à 8 chiots, des labradors croisés Golden retriever. Qu’ils sont mignons, agglutinés les uns aux autres, aux tétines de leur maman. Des petites « crottes », des petits bouts de vie, des petits amours. Je les regarde avec des yeux émerveillés : ils sont beiges, noir et l’un d’eux à une tendance à tirer sur le marron-chocolat, le seul. Celui qui deviendra l’unique.
« Fred, tu veux en prendre un ? » La question tombe ! Non, c’est une charge, ça fait ses besoins partout. Et le ménage !! Oulala non je n’en veux pas … Mais oui, du fond du cœur, j’aimerai bien. Je les regarde, ces bouts de chou. Le petit chocolat surtout : il se fait toujours piquer sa place quand il veut s’agripper à la tétine qui voudrait s’offrir à lui mais qu’un autre chiot lui ravit. Oui, je le veux ! J’ai l’impression d’une déclaration. Je le prends : il tient dans mes deux mains. Délicatement, le porte contre mon pectoral gauche : il a à peine quelques jours, il est né le 25 octobre 2000. Qu’il est fragile, lui dont ses frères et sœurs ne lui laissent pas la place pour qu’il se nourrisse. Je sens sa chaleur contre mon corps. C’est un amour. Ce sera Roy, mon petit roi, à moi !
Quelques semaines après, le voilà mis dans son premier panier pour son premier voyage vers sa maison, son futur foyer. Ma mère, l’a posé sur ses cuisses où il est resté sage, à moitié endormi, pendant ce trajet de trois heures en voiture.
Et il grandi mon Roy : Qu’il a les pattes robustes ! « Qu’il est fort » me dira un vétérinaire quelques années plus tard … Qu’il fait des bêtises aussi ! Le couloir d’entrée en Placoplatre s’en souvient, mité, troué à force d’avoir été gratté toute une après midi … Profusion de plâtre mélangée aux besoins : combien de fois lui ai-je dit, jeune qu’il était, « pas bien » en l’envoyant « au coin », en le contraignant à aller sur un papier journal posé sur le sol de la cuisine ! & il s’est assagi on ne l’y reprendrait plus, a fini par comprendre ce qu’est l’intérieur, ce qu’est l’extérieur, le jardin – ma pièce de terre – qui est à lui, pour lui …
Jeune il faisait l’admiration mon Roy. « Regarde maman, le monsieur il a un loup ! » Oui, il est devenu mon « tiloup », mais celui qui est gentil comme un agneau. Sauf ce matin où il me réveille en se jetant sur moi, sur mon visage et qu’il a compris qu’il ne faudrait plus jamais le refaire.
Car aucun endroit ne lui était interdit à mon Roy. Jusqu’à la salle de bain, le garage, la chambre à l’étage et le bureau mitoyen. Partout c’était chez lui, chez nous. Sympa, Roy, le ménage !
Il est sage, il dort à mes côtés dans la chambre, sur la moquette quand ce n’est pas sur le lit, et, là de temps en temps ouvre vaguement un œil pour s’assurer de ma présence, et, rassuré le referme aussi vite. Il fait une fête du tonnerre quand je rentre, qu’il m’a attendu pendant que j’étais dehors, et m’amène ses jouets, bientôt sa « souris » qui est quasiment aussi grosse que lui. Qu’il l’affectionne …
Quand je décide de déménager fin 2002, il est dans ma voiture, derrière, aux aguets et lorgne tout de ce nouvel environnement pas si éloigné de son ancien chez lui. La maison est beaucoup plus grande. Il n’a pas de mal, une fois de plus à s’accaparer l’espace, tout l’espace : du sous-sol y compris ce petit local à archives de 10 m² plein de rayonnages où à deux avec lui en plus on se bouscule, au 2ème étage. Le terrain aussi : de 100 m² lui voici maintenant un espace, un royaume, où courir de 650 m², avec, en prime, en face un terrain abandonné, sauvage de plusieurs hectares : il n’y a qu’à traverser cette petite rue en bord de seine, réservée aux riverains, pour aller se balader. Avec ou sans son maître d’ailleurs, voyou qu’il est à fuguer des heures durant en revenant un peu penaud en sachant qu’il se ferait gronder, tout haletant, la langue pendue avec sa bouille qui disait « tu me cherchais ? Je suis là ! Pas d’inquiétude … » à un maître angoissé l’ayant cherché pendant des heures en espérant vivement qu’il ne lui soit rien arrivé …
Je me souviens un jour, pendant ses balades « sans » (son maître), chercher du regard sur le terrain en face, voir passer une voiture de la police qui roulait au pas et mon Roy suivre la voiture puis s’arrêter devant le portail en exprimant une fois de plus son envie de rentrer, son envie de revenir aux côtés de son maître … Que de fois il est allé se balader sans moi, que de fois il est allé prendre son bol d’air, peut être parce qu’il avait un maître difficile. Mais toujours pour revenir …
Parce qu’en effet il est difficile son maître à piquer des colères noires contre ses assistants quand au bureau, installé à son domicile, rien ne va comme il veut. Très difficile, quand Roy à l’impression que ces colères s’adressent contre lui et qu’il va se planquer vers l’assistant principal pour se faire réconforter. Mais non, Roy, ces gueulantes ne t’étaient pas adressées. Ton maître étant particulièrement sollicité de tôt le matin jusque tard dans la nuit, il était sous pression, prêt à exploser. Et quand ces périodes confuses s’estompaient, il savait accueillir Roy : à frotter sa truffe, comme un jeu, à s’essuyer la gueule sur les manteaux posés sur les fauteuils, comme un signe qui semblait dire « je prends les caresses qui ne m’ont pas encore été données aujourd’hui … » Rusé le Roy pour montrer sa présence. Content qu’il y ai du monde à la maison : une queue frétillante et un accueil avec son jouet dans sa gueule de toutes celles et ceux qui venaient le voir, essayant de forniquer sa souris sous les yeux ébahis des entrants, même si son maître, égoïste, les accaparait pour le boulot la plupart du temps … Jusqu’à 3h du matin parfois, Roy attendant – en dormant la plupart du temps – qu’on daigne lui servir sa pitance …
Qu’il a été patient mon Roy. Qu’il a été gentil la plupart du temps allongé par terre à mes côtés, parfois sous le bureau ou entre le canapé et la table du salon, pour être au plus près de son maître en s’exprimant par le frottement de son museau sur le sol ou son tapis, en émettant des petits jappements … Qu’il a été sympa mon Roy en m’amenant ses jouets pour qu’on fraternise, pour qu’on joue. Il adorait le cache-cache, il adorait aller chercher le « bâton », il appréciait les gratouilles, les caresses. & combien même les enfants étaient un peu rudes avec lui, il n’a jamais été méchant mon Roy, tout juste vindicatif vis-à-vis de chiens qui ne lui plaisaient pas, les autres étant ses « potes ».
Il a été de tous les voyages aussi. Chouette : le maître part peu souvent en congés, mais quand il part, je l’accompagne. En Moselle souvent. Une fois en péniche : quelle aventure ! Enfin, pour le maître essentiellement, parce que mon Roy, allongé de tout son long sur le tuyau d’arrosage enroulé à l’avant du bateau somnole, dort, se réveille puis en bon concierge qu’il est regarde tout, tout autour de lui. Qu’il a été sage mon Roy, comprenant d’avoir à utiliser les étroites coursives. Me suivant partout, tel un aimant. Tel un chien aimant ! Qu’il a été docile et écoutant mon « ti-lu », ma « Rouille-citrouille » quand lâché sur la plage à Saint Malo, quasi déserte, il s’était mis à courir comme un dératé pour revenir, toujours et encore. Qu’il s’installait confortablement sur mon canapé, à ma place, en m’attendant. Ou sagement par terre dans ce gite normand lorsque son maître partait au Mont Saint Michel …
Tu m’as attendu longtemps mon « tiroy », gentiment, sagement pour me procurer tout l’amour dont j’avais besoin, me montrant Ô combien tu étais content que j’arrive pour que je te le rende bien !
J’ai failli te perdre. C’était en octobre 2010, lorsqu’après une échographie un cancer est découvert. Mais c’est sûr à 90 % me dit on, il ne s’est pas propagé, quand quelques jours après, une heure après t’avoir laissé pour une ablation de la rate, cette abjecte vétérinaire me rappelle pour me dire « qu’est-ce qu’on fait on le réveille ? Il n’en a plus que pour quelques jours, peut être quelques semaines, mais pas plus de trois mois ». Bien sûr qu’on te réveille, bien sûr que tu vas rentrer à la maison. Récupéré le soir même, après ton opération, tu as grimpé tout seul dans la voiture, plus maigre que jamais : « il est fort votre chien » m’a dit cette vétérinaire … Et j’ai commencé à pleurer, pendant des jours, à l’idée que tu allais me quitter. Et tu as réagi, doucement, « tranquillement », refaisant tes forces, comme pour me montrer que tu étais ma force, que tu ne me quitterais pas si facilement … Dieu merci, j’ai eu la réaction de te sauver mon « tiroy ».
& tu étais encore là trois ans et demi après.
Une deuxième fois, il y a six mois, c’était fin août 2013 avant ma première brocante, j’ai pensé à nouveau te perdre mon titou alors que bloqué par terre pendant plusieurs jours avant celle-ci tu ne bougeais plus et ne t’alimentais plus. Décidé à appeler le vétérinaire en me disant que malheureusement ce serait « ton heure », je t’ai gentiment aboyé dessus pour que tu te relèves, un vocifèrement pour que tu réagisses, que tu ne partes pas. Ce que tu as finalement fait, fort que tu es, pour à nouveau conjurer les mauvaises idées que j’ai eues …
Puis l’arthrose a commencé à te gagner. Subrepticement. Ces marches que tu montais quatre à quatre, te sont devenues difficiles à monter les unes après les autres. Avant, le muret en face. Les balades se sont écourtées, tu n’en pouvais plus, malgré quelques essais. Te souviens-tu que nous sommes allé, il n’y a pas si longtemps que cela, voir « les filles » : comme elles t’aimaient elles aussi … Jusque l’écluse aussi ?
Et dernièrement, après une balade ce midi là, tu n’es plus arrivé à te relever. Même en en t’intimant l’ordre. Puis même en t’aidant. Ce jour là, tu t’es écroulé devant chez les voisins, en vomissant comme la veille. Mais pas noir cette fois-ci : tout était encore possible, me disais-je égoïstement … L’aide sympathique et spontanée proposée par mes voisins, Nadine et Dominique, de m’accompagner chez le vétérinaire m’a foudroyé : et si le vétérinaire allait aussi se tromper comme le précédent consulté il y a plusieurs années ? Et s’il devait te garder … Après tout, en te relevant, tu arrivais encore un peu à marcher. Difficilement certes. Bien sûr les diarrhées m’étaient difficiles à supporter, tout comme à toi je l’imagine bien. Mais elles ne me posaient plus problème fin février, depuis quelques jours : « ce n’est pas grave », t’ai-je répété.
Et c’est ce lundi, quand tu n’arrivais plus du tout à te lever même en t’aidant, voyant tes pattes avant se cambrer vers le haut, appuyé sur tes « coudes », c’est ce lundi que j’ai recommencé à pleurer. Un peu, puis de plus en plus. Bien sûr que je t’aidais à manger tous ces derniers jours. Bien sûr que j’avais vu une cachexie se développer très très vite. Mais mon Roy est fort ! Bien sûr que je constatais que tu ne signalais ta présence qu’à peine une fois par jour par ton jeu habituel à te frotter la truffe sur le matelas de bébé que tu avais eu il y a un peu plus d’un an quand tu n’arrivais plus à monter les marches en Moselle et pour que tu ne prennes pas froid allongé par terre en ce mois de décembre 2012. Hélas, bien sûr que lorsque j’ai appelé le vétérinaire mardi matin pour une consultation à domicile le lendemain je n’avais plus beaucoup d’espoir. Tout comme quand je suis allé mardi soir t’acheter, rien que pour toi, une belle entrecôte que tu as mangée délicatement par petits morceaux.
Bien sûr que je m’en veux de m’être écroulé ce mardi soir après t’avoir traîné vers l’extérieur sur ton matelas, ton lit, à l’extérieur pour que tu fasses ta concierge comme d’habitude, où tu as pour la première fois dormi dehors toute la nuit, loin de moi !
Comment maintenant pourrais-je réparer les erreurs que j’ai faites à ton sujet, comme cette fois quand j’ai vociféré à propos des besoins que tu m’as fait à peine rentré de l’extérieur, que tu as grogné après moi et que tu m’as mordu la main – c’était la première fois en 13 ans et demi : tu as eu raison, j’étais ignoble avec le malade que tu étais, que je n’ai pas voulu voir de peur que, cette fois-ci, tu ne me quittes définitivement …
Bien sûr que tu savais ce mercredi matin. Tu étais fatigué, ce qui ne t’a pas empêché de m’adresser un petit jappement, comme tu faisais quotidiennement ces derniers jours, en me regardant, interrogatif. Et moi, ne sachant pas comment interpréter ton regard … Ce ne peut être ton adieu !
Tu n’as pas supporté la dernière friandise que je t’ai donnée ce matin là, qui est repartie. Je t’ai emmené, traîné sur ton lit, à nouveau à l’extérieur : que c’est cruel, première belle journée depuis des mois de pluie ! Ta dernière matinée ! Arrivé à 11h30 comme prévu, le vétérinaire n’a pas été rassurant. Il se devait d’être lucide : « vous avez un vieux chien, monsieur. Il a un souffle au cœur, son abdomen est très tendu et c’est sans aucun doute le cancer qui doit comprimer les autres organes qui expliquent sans doute qu’il y a un enflement de sa patte arrière. Et avez-vous vu le pourtour de son anus très gonflé ? ». Trois solutions : arrêt des diarrhées, mais qui peuvent reprendre dès le lendemain, accompagnement chez un autre vétérinaire pour radiographier – mais il n’y a pas beaucoup d’espoir, ou bien abréger ses souffrances, « ce que je ferai » m’a dit le vétérinaire. Ce qu’aurait fait un certain nombre de proches depuis plusieurs semaines déjà apprendrais-je …
C’est dur de prendre la décision. Mais je t’ai fait endormir, mon Tiroy. A la maison, ta tête posée sur mon genou, je t’ai caressé jusqu’à la dernière minute, après encore.
Tu me manques mon Roy. Je suis triste, ma peine est incommensurable. Tu vas me revenir bientôt. J’ai voulu t’accompagner jusqu’au crématorium, mais ça n’aurait pas été possible avant le 20 mars et je voulais que tu reviennes vite à la maison. Chez toi. Je t’ai aimé, je t’aime toujours et tu gardes une place importante dans ma vie que tu as partagée avec un tel enthousiasme, une telle patience, un tel amour pendant treize années et demi …
Mon Roy, mon Royou, mon Tiroy, ma rouille, ma rouille-citrouille, ma canaille, Monsieur « 3 gouttes », mon ti-loup, mon « Pti-bout », mon Pti-mou », Petit-mou, mon Titou, mon ti-lu, je t’aime tant, comme tu me manques …
Maintenant, c’est moi qui t’attends, depuis mercredi, que tu rentres à la maison, en écoutant cela, https://www.youtube.com/watch?v=y7x5gNut1I8, en boucle, empli de sanglots. Mes larmes coulent. Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu …
Tout est allé très vite. Trop vite ! Bien que treize années et demi se sont écoulées, et tu étais à mes côtés mon fidèle compagnon, aimé de tous ceux qui te connaissaient.
Je rentre d’Egypte, en cette fin d’été 2000. Quelle magie, quel voyage ! & que de rencontres faites là bas. Dont celle de Virginie et sa maman, feu Evelyne … On sympathise. Dès le premier jour. On se rapproche, on se sent des affinités et on se revoit, après ce beau voyage. Chez eux dans un premier temps, en Moselle, région qui est à mes yeux tout sauf joyeuse. Et pourtant, grâce à vous deux, je vais y « puiser » un bonheur. Un petit bonheur de plus de treize années, quand en y retournant l’espace d’un week-end, Nova a mis au monde une portée de 6 à 8 chiots, des labradors croisés Golden retriever. Qu’ils sont mignons, agglutinés les uns aux autres, aux tétines de leur maman. Des petites « crottes », des petits bouts de vie, des petits amours. Je les regarde avec des yeux émerveillés : ils sont beiges, noir et l’un d’eux à une tendance à tirer sur le marron-chocolat, le seul. Celui qui deviendra l’unique.
« Fred, tu veux en prendre un ? » La question tombe ! Non, c’est une charge, ça fait ses besoins partout. Et le ménage !! Oulala non je n’en veux pas … Mais oui, du fond du cœur, j’aimerai bien. Je les regarde, ces bouts de chou. Le petit chocolat surtout : il se fait toujours piquer sa place quand il veut s’agripper à la tétine qui voudrait s’offrir à lui mais qu’un autre chiot lui ravit. Oui, je le veux ! J’ai l’impression d’une déclaration. Je le prends : il tient dans mes deux mains. Délicatement, le porte contre mon pectoral gauche : il a à peine quelques jours, il est né le 25 octobre 2000. Qu’il est fragile, lui dont ses frères et sœurs ne lui laissent pas la place pour qu’il se nourrisse. Je sens sa chaleur contre mon corps. C’est un amour. Ce sera Roy, mon petit roi, à moi !
Quelques semaines après, le voilà mis dans son premier panier pour son premier voyage vers sa maison, son futur foyer. Ma mère, l’a posé sur ses cuisses où il est resté sage, à moitié endormi, pendant ce trajet de trois heures en voiture.
Et il grandi mon Roy : Qu’il a les pattes robustes ! « Qu’il est fort » me dira un vétérinaire quelques années plus tard … Qu’il fait des bêtises aussi ! Le couloir d’entrée en Placoplatre s’en souvient, mité, troué à force d’avoir été gratté toute une après midi … Profusion de plâtre mélangée aux besoins : combien de fois lui ai-je dit, jeune qu’il était, « pas bien » en l’envoyant « au coin », en le contraignant à aller sur un papier journal posé sur le sol de la cuisine ! & il s’est assagi on ne l’y reprendrait plus, a fini par comprendre ce qu’est l’intérieur, ce qu’est l’extérieur, le jardin – ma pièce de terre – qui est à lui, pour lui …
Jeune il faisait l’admiration mon Roy. « Regarde maman, le monsieur il a un loup ! » Oui, il est devenu mon « tiloup », mais celui qui est gentil comme un agneau. Sauf ce matin où il me réveille en se jetant sur moi, sur mon visage et qu’il a compris qu’il ne faudrait plus jamais le refaire.
Car aucun endroit ne lui était interdit à mon Roy. Jusqu’à la salle de bain, le garage, la chambre à l’étage et le bureau mitoyen. Partout c’était chez lui, chez nous. Sympa, Roy, le ménage !
Il est sage, il dort à mes côtés dans la chambre, sur la moquette quand ce n’est pas sur le lit, et, là de temps en temps ouvre vaguement un œil pour s’assurer de ma présence, et, rassuré le referme aussi vite. Il fait une fête du tonnerre quand je rentre, qu’il m’a attendu pendant que j’étais dehors, et m’amène ses jouets, bientôt sa « souris » qui est quasiment aussi grosse que lui. Qu’il l’affectionne …
Quand je décide de déménager fin 2002, il est dans ma voiture, derrière, aux aguets et lorgne tout de ce nouvel environnement pas si éloigné de son ancien chez lui. La maison est beaucoup plus grande. Il n’a pas de mal, une fois de plus à s’accaparer l’espace, tout l’espace : du sous-sol y compris ce petit local à archives de 10 m² plein de rayonnages où à deux avec lui en plus on se bouscule, au 2ème étage. Le terrain aussi : de 100 m² lui voici maintenant un espace, un royaume, où courir de 650 m², avec, en prime, en face un terrain abandonné, sauvage de plusieurs hectares : il n’y a qu’à traverser cette petite rue en bord de seine, réservée aux riverains, pour aller se balader. Avec ou sans son maître d’ailleurs, voyou qu’il est à fuguer des heures durant en revenant un peu penaud en sachant qu’il se ferait gronder, tout haletant, la langue pendue avec sa bouille qui disait « tu me cherchais ? Je suis là ! Pas d’inquiétude … » à un maître angoissé l’ayant cherché pendant des heures en espérant vivement qu’il ne lui soit rien arrivé …
Je me souviens un jour, pendant ses balades « sans » (son maître), chercher du regard sur le terrain en face, voir passer une voiture de la police qui roulait au pas et mon Roy suivre la voiture puis s’arrêter devant le portail en exprimant une fois de plus son envie de rentrer, son envie de revenir aux côtés de son maître … Que de fois il est allé se balader sans moi, que de fois il est allé prendre son bol d’air, peut être parce qu’il avait un maître difficile. Mais toujours pour revenir …
Parce qu’en effet il est difficile son maître à piquer des colères noires contre ses assistants quand au bureau, installé à son domicile, rien ne va comme il veut. Très difficile, quand Roy à l’impression que ces colères s’adressent contre lui et qu’il va se planquer vers l’assistant principal pour se faire réconforter. Mais non, Roy, ces gueulantes ne t’étaient pas adressées. Ton maître étant particulièrement sollicité de tôt le matin jusque tard dans la nuit, il était sous pression, prêt à exploser. Et quand ces périodes confuses s’estompaient, il savait accueillir Roy : à frotter sa truffe, comme un jeu, à s’essuyer la gueule sur les manteaux posés sur les fauteuils, comme un signe qui semblait dire « je prends les caresses qui ne m’ont pas encore été données aujourd’hui … » Rusé le Roy pour montrer sa présence. Content qu’il y ai du monde à la maison : une queue frétillante et un accueil avec son jouet dans sa gueule de toutes celles et ceux qui venaient le voir, essayant de forniquer sa souris sous les yeux ébahis des entrants, même si son maître, égoïste, les accaparait pour le boulot la plupart du temps … Jusqu’à 3h du matin parfois, Roy attendant – en dormant la plupart du temps – qu’on daigne lui servir sa pitance …
Qu’il a été patient mon Roy. Qu’il a été gentil la plupart du temps allongé par terre à mes côtés, parfois sous le bureau ou entre le canapé et la table du salon, pour être au plus près de son maître en s’exprimant par le frottement de son museau sur le sol ou son tapis, en émettant des petits jappements … Qu’il a été sympa mon Roy en m’amenant ses jouets pour qu’on fraternise, pour qu’on joue. Il adorait le cache-cache, il adorait aller chercher le « bâton », il appréciait les gratouilles, les caresses. & combien même les enfants étaient un peu rudes avec lui, il n’a jamais été méchant mon Roy, tout juste vindicatif vis-à-vis de chiens qui ne lui plaisaient pas, les autres étant ses « potes ».
Il a été de tous les voyages aussi. Chouette : le maître part peu souvent en congés, mais quand il part, je l’accompagne. En Moselle souvent. Une fois en péniche : quelle aventure ! Enfin, pour le maître essentiellement, parce que mon Roy, allongé de tout son long sur le tuyau d’arrosage enroulé à l’avant du bateau somnole, dort, se réveille puis en bon concierge qu’il est regarde tout, tout autour de lui. Qu’il a été sage mon Roy, comprenant d’avoir à utiliser les étroites coursives. Me suivant partout, tel un aimant. Tel un chien aimant ! Qu’il a été docile et écoutant mon « ti-lu », ma « Rouille-citrouille » quand lâché sur la plage à Saint Malo, quasi déserte, il s’était mis à courir comme un dératé pour revenir, toujours et encore. Qu’il s’installait confortablement sur mon canapé, à ma place, en m’attendant. Ou sagement par terre dans ce gite normand lorsque son maître partait au Mont Saint Michel …
Tu m’as attendu longtemps mon « tiroy », gentiment, sagement pour me procurer tout l’amour dont j’avais besoin, me montrant Ô combien tu étais content que j’arrive pour que je te le rende bien !
J’ai failli te perdre. C’était en octobre 2010, lorsqu’après une échographie un cancer est découvert. Mais c’est sûr à 90 % me dit on, il ne s’est pas propagé, quand quelques jours après, une heure après t’avoir laissé pour une ablation de la rate, cette abjecte vétérinaire me rappelle pour me dire « qu’est-ce qu’on fait on le réveille ? Il n’en a plus que pour quelques jours, peut être quelques semaines, mais pas plus de trois mois ». Bien sûr qu’on te réveille, bien sûr que tu vas rentrer à la maison. Récupéré le soir même, après ton opération, tu as grimpé tout seul dans la voiture, plus maigre que jamais : « il est fort votre chien » m’a dit cette vétérinaire … Et j’ai commencé à pleurer, pendant des jours, à l’idée que tu allais me quitter. Et tu as réagi, doucement, « tranquillement », refaisant tes forces, comme pour me montrer que tu étais ma force, que tu ne me quitterais pas si facilement … Dieu merci, j’ai eu la réaction de te sauver mon « tiroy ».
& tu étais encore là trois ans et demi après.
Une deuxième fois, il y a six mois, c’était fin août 2013 avant ma première brocante, j’ai pensé à nouveau te perdre mon titou alors que bloqué par terre pendant plusieurs jours avant celle-ci tu ne bougeais plus et ne t’alimentais plus. Décidé à appeler le vétérinaire en me disant que malheureusement ce serait « ton heure », je t’ai gentiment aboyé dessus pour que tu te relèves, un vocifèrement pour que tu réagisses, que tu ne partes pas. Ce que tu as finalement fait, fort que tu es, pour à nouveau conjurer les mauvaises idées que j’ai eues …
Puis l’arthrose a commencé à te gagner. Subrepticement. Ces marches que tu montais quatre à quatre, te sont devenues difficiles à monter les unes après les autres. Avant, le muret en face. Les balades se sont écourtées, tu n’en pouvais plus, malgré quelques essais. Te souviens-tu que nous sommes allé, il n’y a pas si longtemps que cela, voir « les filles » : comme elles t’aimaient elles aussi … Jusque l’écluse aussi ?
Et dernièrement, après une balade ce midi là, tu n’es plus arrivé à te relever. Même en en t’intimant l’ordre. Puis même en t’aidant. Ce jour là, tu t’es écroulé devant chez les voisins, en vomissant comme la veille. Mais pas noir cette fois-ci : tout était encore possible, me disais-je égoïstement … L’aide sympathique et spontanée proposée par mes voisins, Nadine et Dominique, de m’accompagner chez le vétérinaire m’a foudroyé : et si le vétérinaire allait aussi se tromper comme le précédent consulté il y a plusieurs années ? Et s’il devait te garder … Après tout, en te relevant, tu arrivais encore un peu à marcher. Difficilement certes. Bien sûr les diarrhées m’étaient difficiles à supporter, tout comme à toi je l’imagine bien. Mais elles ne me posaient plus problème fin février, depuis quelques jours : « ce n’est pas grave », t’ai-je répété.
Et c’est ce lundi, quand tu n’arrivais plus du tout à te lever même en t’aidant, voyant tes pattes avant se cambrer vers le haut, appuyé sur tes « coudes », c’est ce lundi que j’ai recommencé à pleurer. Un peu, puis de plus en plus. Bien sûr que je t’aidais à manger tous ces derniers jours. Bien sûr que j’avais vu une cachexie se développer très très vite. Mais mon Roy est fort ! Bien sûr que je constatais que tu ne signalais ta présence qu’à peine une fois par jour par ton jeu habituel à te frotter la truffe sur le matelas de bébé que tu avais eu il y a un peu plus d’un an quand tu n’arrivais plus à monter les marches en Moselle et pour que tu ne prennes pas froid allongé par terre en ce mois de décembre 2012. Hélas, bien sûr que lorsque j’ai appelé le vétérinaire mardi matin pour une consultation à domicile le lendemain je n’avais plus beaucoup d’espoir. Tout comme quand je suis allé mardi soir t’acheter, rien que pour toi, une belle entrecôte que tu as mangée délicatement par petits morceaux.
Bien sûr que je m’en veux de m’être écroulé ce mardi soir après t’avoir traîné vers l’extérieur sur ton matelas, ton lit, à l’extérieur pour que tu fasses ta concierge comme d’habitude, où tu as pour la première fois dormi dehors toute la nuit, loin de moi !
Comment maintenant pourrais-je réparer les erreurs que j’ai faites à ton sujet, comme cette fois quand j’ai vociféré à propos des besoins que tu m’as fait à peine rentré de l’extérieur, que tu as grogné après moi et que tu m’as mordu la main – c’était la première fois en 13 ans et demi : tu as eu raison, j’étais ignoble avec le malade que tu étais, que je n’ai pas voulu voir de peur que, cette fois-ci, tu ne me quittes définitivement …
Bien sûr que tu savais ce mercredi matin. Tu étais fatigué, ce qui ne t’a pas empêché de m’adresser un petit jappement, comme tu faisais quotidiennement ces derniers jours, en me regardant, interrogatif. Et moi, ne sachant pas comment interpréter ton regard … Ce ne peut être ton adieu !
Tu n’as pas supporté la dernière friandise que je t’ai donnée ce matin là, qui est repartie. Je t’ai emmené, traîné sur ton lit, à nouveau à l’extérieur : que c’est cruel, première belle journée depuis des mois de pluie ! Ta dernière matinée ! Arrivé à 11h30 comme prévu, le vétérinaire n’a pas été rassurant. Il se devait d’être lucide : « vous avez un vieux chien, monsieur. Il a un souffle au cœur, son abdomen est très tendu et c’est sans aucun doute le cancer qui doit comprimer les autres organes qui expliquent sans doute qu’il y a un enflement de sa patte arrière. Et avez-vous vu le pourtour de son anus très gonflé ? ». Trois solutions : arrêt des diarrhées, mais qui peuvent reprendre dès le lendemain, accompagnement chez un autre vétérinaire pour radiographier – mais il n’y a pas beaucoup d’espoir, ou bien abréger ses souffrances, « ce que je ferai » m’a dit le vétérinaire. Ce qu’aurait fait un certain nombre de proches depuis plusieurs semaines déjà apprendrais-je …
C’est dur de prendre la décision. Mais je t’ai fait endormir, mon Tiroy. A la maison, ta tête posée sur mon genou, je t’ai caressé jusqu’à la dernière minute, après encore.
Tu me manques mon Roy. Je suis triste, ma peine est incommensurable. Tu vas me revenir bientôt. J’ai voulu t’accompagner jusqu’au crématorium, mais ça n’aurait pas été possible avant le 20 mars et je voulais que tu reviennes vite à la maison. Chez toi. Je t’ai aimé, je t’aime toujours et tu gardes une place importante dans ma vie que tu as partagée avec un tel enthousiasme, une telle patience, un tel amour pendant treize années et demi …
Mon Roy, mon Royou, mon Tiroy, ma rouille, ma rouille-citrouille, ma canaille, Monsieur « 3 gouttes », mon ti-loup, mon « Pti-bout », mon Pti-mou », Petit-mou, mon Titou, mon ti-lu, je t’aime tant, comme tu me manques …
Maintenant, c’est moi qui t’attends, depuis mercredi, que tu rentres à la maison, en écoutant cela, https://www.youtube.com/watch?v=y7x5gNut1I8, en boucle, empli de sanglots. Mes larmes coulent. Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu …
fj2l- Membre
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Mon chien : Roy pour toujours !
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
l'un des plus beaux hommages qui m'est été donné de lire.... que d'amour pour ce beau Roy...
les larmes quand tu parles de ce moment où ton véto te dis ce que lui aurait fait.... ce moment qu'on a presque tous vécu, où on cherche et attend désespéramment une note d'espoir mais où le cou-près tombe.
de tout cœur avec toi dans ce moment difficile.
les larmes quand tu parles de ce moment où ton véto te dis ce que lui aurait fait.... ce moment qu'on a presque tous vécu, où on cherche et attend désespéramment une note d'espoir mais où le cou-près tombe.
de tout cœur avec toi dans ce moment difficile.
Patoune- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Bel hommage ... courage il veille sur toi.
amiedesbêtes- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Ce témoignage est une immense preuve d'amour pour ton Roy, tu as fait ce qu'il fallait, et c'est bien ça ta dernière et immense preuve d'amour...Tout plein de courage à toi
Paige729- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Wouahhou, est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je lis le bel hommage que tu fais à ton chien. Les larmes ont coulés, en même temps que je continuais à lire.
Quelle chance que vous vous soyez trouver tous les deux. Une bien belle histoire, celle d'un ami qu'on ne trouve qu'une fois dans sa vie.
Tu lui as offert une belle vie et une belle mort. Courage, il te faudra du temps pour dompter son absence. Il veille sur toi de là haut.
Je t'envoie tout mon courage. Et toi Roy de ton nuage là haut, veille sur ton maître.
Quelle chance que vous vous soyez trouver tous les deux. Une bien belle histoire, celle d'un ami qu'on ne trouve qu'une fois dans sa vie.
Tu lui as offert une belle vie et une belle mort. Courage, il te faudra du temps pour dompter son absence. Il veille sur toi de là haut.
Je t'envoie tout mon courage. Et toi Roy de ton nuage là haut, veille sur ton maître.
laurence.31- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Merci beaucoup pour vos délicates attentions. Pour celles que vous accordez à mon défunt compagnon, mon petit Roi, mon Roy ... S'il est en effet un "paradis des chiens" comme j'ai pu le lire par ailleurs, alors qu'il soit accueilli à "bras" ouvert, il avait tant besoin d'attentions et d'affection ... Tu n'y es pas seul, tu ne seras jamais seul, lové au fond de moi ...
Salut mon titou !
Paroles et traduction de «Philadelphia»
de Neil Young
Sometimes I think that I know
Parfois je pense savoir
What love's all about
Ce qu'est l'amour
And when I see the light
Et quand je vois la lumière
I know I'll be all right
Je sais que j'irai bien
I've got my friends in the world
J'ai mes amis dans le monde
I had my friends
J'avais mes amis
When we were boys and girls
Quand nous étions petits garçons et filles
And the secrets came unfurled
Et que les secrets se dévoilaient
City of brotherly love
Ville d'amour fraternel
Place I call home
Un endroit que j'appelle chez moi
Don't turn your back on me
Ne me tourne pas le dos
I don't want to be alone
Je ne veux pas être seul
Love lasts forever
L'amour dure toujours
Someone is talking to me
Quelqu'un me parle
Calling my name
Appelle mon nom
Tell me I'm not to blame
Dites-moi que je ne suis à blâmer
I won't be ashamed of love
Je n'aurai pas honte de l'amour
Philadelphia
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Ville d'amour fraternel
Brotherly love
Amour fraternel
Sometimes I think that I know
Parfois je pense savoir
What love's all about
Ce qu'est l'amour
And when I see the light
Et quand je vois la lumière
I know I'll be all right
Je sais que j'irai bien
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Je ne veux pas être seul
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Quelqu'un me parle
Calling my name
Appelle mon nom
Tell me I'm not to blame
Dites-moi que je ne suis à blâmer
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Je n'aurai pas honte de l'amour
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fj2l- Membre
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Mon chien : Roy pour toujours !
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
De tout coeur avec toi
R.I.P Roy
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chris53- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
mon amie qui a perdu sa fidèle chienne, compagne depuis 8 ans, m'a écrit que le plus dur, c'est de se remémorer tout ce qu'elle n'a pas fait pour sa léo, de regretter l'occasion qu'elle n'aura jamais plus... elle avait peur de ne pas avoir toujours été assez patiente, assez douce...
c'est ce que je retrouve dans ton hommage, et ce que tu as écrit est si touchant...
mais ton roy, il t'aimait d'un amour indéfectible, d'une loyauté sans faille.
Ne t'accable pas pour ce que lui ne t'a jamais reproché...
Tu lui as donné le meilleur de toi et il le savait bien, et il n'en demandait pas plus.
Bravo pour le courage que tu as eu de le laisser partir dans la paix, en mettant de côté ce que tu voulais toi mais qui lui faisait plus de mal à lui...
de tout coeur avec toi.
c'est ce que je retrouve dans ton hommage, et ce que tu as écrit est si touchant...
mais ton roy, il t'aimait d'un amour indéfectible, d'une loyauté sans faille.
Ne t'accable pas pour ce que lui ne t'a jamais reproché...
Tu lui as donné le meilleur de toi et il le savait bien, et il n'en demandait pas plus.
Bravo pour le courage que tu as eu de le laisser partir dans la paix, en mettant de côté ce que tu voulais toi mais qui lui faisait plus de mal à lui...
de tout coeur avec toi.
ptitcaneton- Membre
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Sport canin ou activité : sieste
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
les larmes coulent en te lisant...
magnifique hommage
maintenant il va pouvoir cavaler dans tout les sens...
RIP ti-lou...
magnifique hommage
maintenant il va pouvoir cavaler dans tout les sens...
RIP ti-lou...
lily-es- Membre
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Mon chien : Bob Xcocker ; Citting Bull rottweiler
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
La douleur est immense à devoir leur faire des adieux, encore plus profonde à devoir poursuivre sans eux.
Puissiez-vous trouver tout le courage nécessaire pour continuer le chemin sans ce compagnon en qui vous avez cru et qui a cru en vous.
Poursuivre la route pas à pas et par les hommages rendus à son nom, retrouver une paix intérieure.
...un jour à la fois!
Puissiez-vous trouver tout le courage nécessaire pour continuer le chemin sans ce compagnon en qui vous avez cru et qui a cru en vous.
Poursuivre la route pas à pas et par les hommages rendus à son nom, retrouver une paix intérieure.
...un jour à la fois!
Manouche- Membre
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Localisation : Montréal Québec
Mon chien : Jigel (Léonberg), Feu Baïka (Podhale) et Sheila (Bouvier bernois)
Sport canin ou activité : Expériences diverses chez les humains
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Très bel hommage
Ton Roy doit en pleurer en le lisant et en voyant la tristesse que sa disparition t'apportes.
Mais maintenant il gambade dans les champs du paradis !
Ton Roy doit en pleurer en le lisant et en voyant la tristesse que sa disparition t'apportes.
Mais maintenant il gambade dans les champs du paradis !
Mowgli- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Repose en paix, Roy...
Courage à ton maître...
Courage à ton maître...
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Pfiou ça remue les tripes cet hommage.
RIP petit Roy et courage à ton maître qui t'a tant aimé.
RIP petit Roy et courage à ton maître qui t'a tant aimé.
Dadou64- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Très bel hommage pour un fidèle compagnon...
On connaît leur espérance de vie, mais on se fait toujours avoir, à se sentir si seul et si vide à la fin, lorsqu'ils sont partis...
Courage.
On connaît leur espérance de vie, mais on se fait toujours avoir, à se sentir si seul et si vide à la fin, lorsqu'ils sont partis...
Courage.
Fanga- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Magnifique hommage. J'ai de gros sanglots. Ce texte est tellement beau, pleins d'amour et de sentiments.
Ison- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Ce mercredi, voilà deux semaines que Roy n'est plus. Il continue à me manquer terriblement. Je reprends inlassablement ces photos, celles aussi qui continuent a arriver de la part de mes amis, à regarder celle que j'ai imprimée et affichée tout à mes côtés. Une façon de le retrouver, toujours aussi proche ...
Je me suis rendu compte aujourd'hui, enfin mercredi midi, que je n'ai pas même entendu ces sirènes qui retentissent tous les premiers mercredi de chaque mois.
Et maintenant j'ai la sensation d'y avoir pourtant succombé ...
Je me suis rendu compte aujourd'hui, enfin mercredi midi, que je n'ai pas même entendu ces sirènes qui retentissent tous les premiers mercredi de chaque mois.
Et maintenant j'ai la sensation d'y avoir pourtant succombé ...
fj2l- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
La blessure se refermera que tranquillement et c'est différent d'une relation à une autre. Pour mon bernois partie aussi trop tôt je n'ai que de vagues souvenirs de la "guérison" et pourtant je l'aimais autant.
Mon Podhale avait besoin de plus de soutien étant timide, les relations étaient probablement plus étroites.
J'ai eu le geste machinal de vouloir retirer les photos d'elles de mon babillard au bureau et j'ai eu un arrêt dans le geste. Non, il était trop tôt, comme si nous nous avions pas encore tout dit avant le départ d'un train. J'ai en quelque sorte encore besoin qu'elle m'épaule en pensées.
Les photos sont toujours là, je peux les regarder avec un peu plus de sérénité mais le temps n'est pas encore venu de les retirer comme on ferme et range un livre après la fin d'une histoire..
Il n'est pas impossible qu'elles demeureront même à l'arrivée d'un prochain copain/copine...elle était très spéciale...
À mes yeux, le départ de ton copain est un drame, en raison de la manière que ça s'est déroulé. Donne-toi du temps..trouve des moyens, des activités qui consoleront, réconforteront ton coeur qui t'apaiseront.
...pour ma part, ça fait quatre mois et l'idée de demeurer sans chien n'est pas envisageable. Le bonheur d'être en relation avec eux est encore plus grand, dépasse toute l'affection qui est pourtant immense envers celles qui m'ont quitté.
Sans qu'il y ait lieu de faire des comparaison, il n'en demeure pas moins que leurs souvenirs demeurent vivants mais sereins pendant que l'on vit une nouvelle histoire.
Je ne dis pas qu'un nouveau chien guérit de la perte d'un premier. Mais pour moi, permettre une continuité au moment opportun m'aide à vivre mieux...c'est selon chacun son tempérament.
Seul le temps et le courage estompent la douleur mais on n'oublie jamais.
Tiens bon!
Mon Podhale avait besoin de plus de soutien étant timide, les relations étaient probablement plus étroites.
J'ai eu le geste machinal de vouloir retirer les photos d'elles de mon babillard au bureau et j'ai eu un arrêt dans le geste. Non, il était trop tôt, comme si nous nous avions pas encore tout dit avant le départ d'un train. J'ai en quelque sorte encore besoin qu'elle m'épaule en pensées.
Les photos sont toujours là, je peux les regarder avec un peu plus de sérénité mais le temps n'est pas encore venu de les retirer comme on ferme et range un livre après la fin d'une histoire..
Il n'est pas impossible qu'elles demeureront même à l'arrivée d'un prochain copain/copine...elle était très spéciale...
À mes yeux, le départ de ton copain est un drame, en raison de la manière que ça s'est déroulé. Donne-toi du temps..trouve des moyens, des activités qui consoleront, réconforteront ton coeur qui t'apaiseront.
...pour ma part, ça fait quatre mois et l'idée de demeurer sans chien n'est pas envisageable. Le bonheur d'être en relation avec eux est encore plus grand, dépasse toute l'affection qui est pourtant immense envers celles qui m'ont quitté.
Sans qu'il y ait lieu de faire des comparaison, il n'en demeure pas moins que leurs souvenirs demeurent vivants mais sereins pendant que l'on vit une nouvelle histoire.
Je ne dis pas qu'un nouveau chien guérit de la perte d'un premier. Mais pour moi, permettre une continuité au moment opportun m'aide à vivre mieux...c'est selon chacun son tempérament.
Seul le temps et le courage estompent la douleur mais on n'oublie jamais.
Tiens bon!
Manouche- Membre
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Sport canin ou activité : Expériences diverses chez les humains
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Ca fait un mois aujourd'hui. Un mois que tu n'es plus, visuellement, qu'une photo à côté de moi. Tu n'es plus là, mais pourtant tu es ô combien présent !
Tes jouets, encore éparpillés à la maison, sont restés à la même place. Ton tapis, ta gamelle aussi. Je ne peux me résoudre à les enlever, à ranger. Trop tôt diront certains. Ridicule s'exclameront d'autres ! Idiot me dis-je parfois mais pour l'heure ils m'assurent d'un trait d'union que je n'arrive pas à gomer pour faire mon deuil ...
Tu me manques mon Royou et tous les jours tu es dans mes pensées : que de questions circulent en moi à ton sujet. J'espère trouver des réponses, pour pouvoir me dire un jour que je t'ai suffisamment apporté, autant au moins que le bonheur que toi tu m'as amené ...
J'ai honte, j'ai parlé parlé d'un successeur ; j'ai l'impresion de trahir, d'abandonner ... Mais aujourd'hui, le chagrin est tout aussi présent. Tu n'es plus là et pourtant ...
C'est dur !
PS : merci vraiment pour vos témoignages et votre sympathie !
Tes jouets, encore éparpillés à la maison, sont restés à la même place. Ton tapis, ta gamelle aussi. Je ne peux me résoudre à les enlever, à ranger. Trop tôt diront certains. Ridicule s'exclameront d'autres ! Idiot me dis-je parfois mais pour l'heure ils m'assurent d'un trait d'union que je n'arrive pas à gomer pour faire mon deuil ...
Tu me manques mon Royou et tous les jours tu es dans mes pensées : que de questions circulent en moi à ton sujet. J'espère trouver des réponses, pour pouvoir me dire un jour que je t'ai suffisamment apporté, autant au moins que le bonheur que toi tu m'as amené ...
J'ai honte, j'ai parlé parlé d'un successeur ; j'ai l'impresion de trahir, d'abandonner ... Mais aujourd'hui, le chagrin est tout aussi présent. Tu n'es plus là et pourtant ...
C'est dur !
PS : merci vraiment pour vos témoignages et votre sympathie !
fj2l- Membre
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Mon chien : Roy pour toujours !
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Le deuil est quelque chose de complexe que chacun vit et conçoit a sa manière, mais dans tout les cas il ne faut pas culpabiliser... tu as posté ici un des plus bel hommage qu'il ma été possible de lire (il à même sut me tirer les larmes... choses très rare pour moi).
Dans ce que tu as décrit, tu avais un chien épanouis à qui tu as su offrir une fin de vie que beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir. Penser à un "successeur" n'est pas chose horrible mais normale ! Ho combien les membres du forum te comprendront ! vivre sans chien est pour la plupart inconsevable.
Ne voit pas cela comme un remplacement mais comme une chance de pouvoir offrir une belle vie à un poilu qui ne l'aura peut être pas dans un autre foyer...
Dans ce que tu as décrit, tu avais un chien épanouis à qui tu as su offrir une fin de vie que beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir. Penser à un "successeur" n'est pas chose horrible mais normale ! Ho combien les membres du forum te comprendront ! vivre sans chien est pour la plupart inconsevable.
Ne voit pas cela comme un remplacement mais comme une chance de pouvoir offrir une belle vie à un poilu qui ne l'aura peut être pas dans un autre foyer...
kamys- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
C'est vrai que je ne pense pas à le remplacer, mais qu'il ait un digne successeur ... Mais c'est peut être trop tôt.
J'ai l'impression que celui qui "suivra" va quelque part effacer cette présence dont je parlais qui est encore importante : il n'y a pas un lieu sans que j'ai l'empreinte de mon Roy : il n'est plus là et pourtant je le vois encore faire ceci celà ici et là ...
J'ai l'impression que celui qui "suivra" va quelque part effacer cette présence dont je parlais qui est encore importante : il n'y a pas un lieu sans que j'ai l'empreinte de mon Roy : il n'est plus là et pourtant je le vois encore faire ceci celà ici et là ...
fj2l- Membre
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Localisation : Essonne
Mon chien : Roy pour toujours !
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
...je ne suis peut-être plus autant à "fleur-de-peau" mais je comprends, je le vis aussi.
Même croiser le parc de quartier à chaque jour surtout pendant ou tout juste après une neige floconneuse, je ne peux m'empêcher de m'arrêter et de penser à elle quand nous y étions. Les larmes me viennent moins souvent mais la peine est encore très présente.
Pour ma part, mon projet d'adoption, bien que pas simple du tout, me permet de reprendre un enthousiasme perdu et je sais qu'une fois avec nous, le petit fera en sorte que nous nous remémorerons les moments avec Baika mais avec un regard autre que de tristesse mais plutôt tendre et non qui attriste.
Ce fut ainsi aussi avec Baika à la perte de notre bernois précédemment.
Le nouveau ne fait pas en sorte d'oublier le précédent ni de le remplacer, la raison pour laquelle je change de race est pour garder le côté unique de chacun, mais me permets de le revoir à nouveau, d'y penser sous un regard comme jadis lorsqu'il y était...bons et doux souvenirs.
C'est mon remède à moi. On ne les oublie jamais, y a pas de crainte là-dessus et je ne pense pas que ce soit un affront à leur mémoire au contraire cela permet de les garder vives...mais agréables à se rappeler...et même parfois se surprendre à en rire sur les moments cocasses que nous avons partagés.
Même croiser le parc de quartier à chaque jour surtout pendant ou tout juste après une neige floconneuse, je ne peux m'empêcher de m'arrêter et de penser à elle quand nous y étions. Les larmes me viennent moins souvent mais la peine est encore très présente.
Pour ma part, mon projet d'adoption, bien que pas simple du tout, me permet de reprendre un enthousiasme perdu et je sais qu'une fois avec nous, le petit fera en sorte que nous nous remémorerons les moments avec Baika mais avec un regard autre que de tristesse mais plutôt tendre et non qui attriste.
Ce fut ainsi aussi avec Baika à la perte de notre bernois précédemment.
Le nouveau ne fait pas en sorte d'oublier le précédent ni de le remplacer, la raison pour laquelle je change de race est pour garder le côté unique de chacun, mais me permets de le revoir à nouveau, d'y penser sous un regard comme jadis lorsqu'il y était...bons et doux souvenirs.
C'est mon remède à moi. On ne les oublie jamais, y a pas de crainte là-dessus et je ne pense pas que ce soit un affront à leur mémoire au contraire cela permet de les garder vives...mais agréables à se rappeler...et même parfois se surprendre à en rire sur les moments cocasses que nous avons partagés.
Manouche- Membre
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Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Quelle émotion en lisant ton hommage...
Beau Roy, tu me fais penser à mon Balloo, qui a aussi 13 ans et demi, un caractère bien trempé, tout noir comme toi, que les enfants appel aussi "le loup noir", et ma seul crainte est de le perdre...
Repose en paix beau noiraud...
Beau Roy, tu me fais penser à mon Balloo, qui a aussi 13 ans et demi, un caractère bien trempé, tout noir comme toi, que les enfants appel aussi "le loup noir", et ma seul crainte est de le perdre...
Repose en paix beau noiraud...
Emma04- Membre
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Mon chien : Balloo dans mon coeur, et Nala (Berger Australien)
Sport canin ou activité : Baignade active dans les gouilles
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Quelle tristesse ! Je n'ai encore jamais connu le drame de perdre un chien, les miens n'ayant que 6 mois et 1 an. mais en lisant ton hommage, j'ai pleuré, en imaginant qu'un jour cela arrivera. J'ai pleuré en imaginant ma vie sans mes deux amours, et je sais que je serai inconsolable.
Sois courageux ... Pour ton chien tu étais le meilleur maître qui puisse exister, la preuve, il est toujours revenu après ses promenades en solitaire. Tu étais le centre de son monde, la personne la plus importante à ses yeux. Et les erreurs que tu penses avoir faites à son égard, pour lui n'en étaient pas. Tu étais son maître, avec son caractère, et c'est tout, il t'aimait comme ça.
Maintenant, prendre un autre chien peut être une façon pour toi d'aller de l'avant. Il ne s'agit pas du tout de remplacer Roy, qui de toute façon, est irremplaçable, mais juste de tourner la page. Fermer un livre et en ouvrir un nouveau. Ton Royou ne se sentira pas trahi. Il sait qu'il a sa place dans ton coeur, et que personne ne lui prendra sa place. Seulement, un autre chien aura une place à côté de la sienne, et en aucun cas il n'effacera son souvenir.
Courage dans cette dure épreuve ...
Sois courageux ... Pour ton chien tu étais le meilleur maître qui puisse exister, la preuve, il est toujours revenu après ses promenades en solitaire. Tu étais le centre de son monde, la personne la plus importante à ses yeux. Et les erreurs que tu penses avoir faites à son égard, pour lui n'en étaient pas. Tu étais son maître, avec son caractère, et c'est tout, il t'aimait comme ça.
Maintenant, prendre un autre chien peut être une façon pour toi d'aller de l'avant. Il ne s'agit pas du tout de remplacer Roy, qui de toute façon, est irremplaçable, mais juste de tourner la page. Fermer un livre et en ouvrir un nouveau. Ton Royou ne se sentira pas trahi. Il sait qu'il a sa place dans ton coeur, et que personne ne lui prendra sa place. Seulement, un autre chien aura une place à côté de la sienne, et en aucun cas il n'effacera son souvenir.
Courage dans cette dure épreuve ...
Stephinou- Membre
-
Messages postés : 1538
Date d'inscription : 19/03/2014
Age : 39
Localisation : Isère
Mon chien : Tango, berger shetland / Polka, cavalier king charles
Sport canin ou activité : Agility, obé-rythmée
Re: Tu es toujours revenu, mercredi, c’est moi qui t’ai perdu
Salut mon tiloup ! Tu n'es plus à mes côtés depuis tout juste trois mois maintenant ... Pourtant, tu es encore si présent en moi ...
Je voulais te saluer mon petit père, ayant la sensation que cette page qui t'est réservée est un peu notre point de rendez-vous (triste il est vrai)
De ton maître qui est toujours bien malheureux de par ton absence, même si un autre 4 pattes est venu te succéder avec, à ses côtés, une canine en accueil ...
J'ai lu dans différents posts qu'un nouveau compagnon ne remplacera jamais le précédent : je le confirme ! C'est autre chose, extrêmement différent.
Toi, mon tiloup, tu resteras toujours mon Roy, le seul et l'unique !
Caresses mon beau
PS : merci à vous tous qui avez témoigné ici et m'avez redonné un peu (beaucoup) de baume au coeur ...
Je voulais te saluer mon petit père, ayant la sensation que cette page qui t'est réservée est un peu notre point de rendez-vous (triste il est vrai)
De ton maître qui est toujours bien malheureux de par ton absence, même si un autre 4 pattes est venu te succéder avec, à ses côtés, une canine en accueil ...
J'ai lu dans différents posts qu'un nouveau compagnon ne remplacera jamais le précédent : je le confirme ! C'est autre chose, extrêmement différent.
Toi, mon tiloup, tu resteras toujours mon Roy, le seul et l'unique !
Caresses mon beau
PS : merci à vous tous qui avez témoigné ici et m'avez redonné un peu (beaucoup) de baume au coeur ...
fj2l- Membre
-
Messages postés : 22
Date d'inscription : 10/03/2014
Age : 58
Localisation : Essonne
Mon chien : Roy pour toujours !
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