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Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
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Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Bonjour le forum,
Comme certains le savent j'ai perdu mon chien dans des conditions difficiles il y a une semaine (euthanasie "obligatoire" suite à une attaque).
En outre, je suis végétarienne et je suis tombée par hasard sur cet article http://coteboudreau.com/2014/10/02/repenser-le-sens-des-mots-euthanasie-et-proprietaire/#more-2144 au détour d'un groupe Fb sur le végétarisme - article qui m'a bien évidemment interpellée au vu des événements auxquels j'ai été confrontée la semaine dernière.
A savoir que cet article provient d'un blog tenu par quelqu'un que je devine antispéciste (l'antispécisme est une idéologie qui prône l'égalité entre les espèces, en gros on ne devrait pas tuer un animal parce que sa vie a autant de valeur que la nôtre - la plupart des antispécistes ont donc adopté un mode de vie vegan).
Je copie ici l'article, puisque j'ai cité la source je pense en avoir le droit.
Evidemment, ce qui m'a le plus marquée est la partie sur l'euthanasie, mais il est également intéressant de discuter la partie sur les mots "propriétaire", "maître"... Sur ces points je suis assez d'accord avec le fait que les mots "adoptant" ou "gardien", "protecteur", etc... Sont plus chouettes à mon sens, même si j'avoue que j'infantilise souvent mes animaux en les appelant "mes bébés".
Et vous, que pensez-vous de ces subtilités de langage ? Souhaiteriez-vous voir utilisés les mots "responsable de l'animal" au lieu de "propriétaire de l'animal" dans les textes de lois ? Trouvez-vous également que le terme "euthanasie" ne correspond pas à la certains cas ?
Ou tout simplement pensez-vous que ce n'est juste pas important et que les mots n'ont aucun poids ? Pour moi il en ont un énorme, celui de véhiculer ou non des messages lourds de sens derrière leur utilisation première.
A bientôt et plein de papouilles à vos chiens !
Comme certains le savent j'ai perdu mon chien dans des conditions difficiles il y a une semaine (euthanasie "obligatoire" suite à une attaque).
En outre, je suis végétarienne et je suis tombée par hasard sur cet article http://coteboudreau.com/2014/10/02/repenser-le-sens-des-mots-euthanasie-et-proprietaire/#more-2144 au détour d'un groupe Fb sur le végétarisme - article qui m'a bien évidemment interpellée au vu des événements auxquels j'ai été confrontée la semaine dernière.
A savoir que cet article provient d'un blog tenu par quelqu'un que je devine antispéciste (l'antispécisme est une idéologie qui prône l'égalité entre les espèces, en gros on ne devrait pas tuer un animal parce que sa vie a autant de valeur que la nôtre - la plupart des antispécistes ont donc adopté un mode de vie vegan).
Je copie ici l'article, puisque j'ai cité la source je pense en avoir le droit.
Il est bien connu que le vocabulaire peut véhiculer bien souvent d’autres messages implicites, en particulier des formes d’oppression. J’estime ainsi qu’il est essentiel de porter attention aux mots que nous employons afin de vérifier s’ils ne reflètent pas des idées à dénoncer. Dans ce billet, je souhaite remettre en question l’utilisation de termes que j’estime très mal employés en ce qui concerne les animaux: l’euthanasie et le fait d’être propriétaire d’un animal.
Les animaux ne sont pas vraiment euthanasiés
L’euthanasie devient une procédure de plus en plus acceptable moralement dans nos sociétés. Par exemple, au Québec, l’Assemblée législative a récemment voté pour un projet de loi ouvrant la porte à de telles pratiques, bien encadrées, lorsque le patient ou la patiente le réclame. C’est peut-être l’un des seuls avantages que les animaux non humains ont sur les humains, du moins jusqu’à récemment: celui de pouvoir être euthanasiés lorsque leur condition est insupportable et qu’ils n’ont aucun espoir de rétablissement ou de soulagement.
Mais cet avantage est un couteau à double tranchant. Dans le cas des animaux, puisque leur vie est trop souvent prise à la légère, elle se voit facilement détruite sous n’importe quel prétexte. Que ce soit parce que ceux et celles qui les ont adoptés ne veulent plus d’eux (changement d’idée, déménagement, parce qu’ils ne l’aiment plus, parce que l’animal est encombrant ou exige plus d’attention et de soins que prévu, etc.), parce ces animaux en viennent à abîmer des fauteuils ou à déranger par d’autres façons, parce qu’un bébé humain arrive dans le foyer ou parce que le propriétaire du logement le réclame: peu importe la motivation, l’acte lui-même est légal et bien souvent toléré par les vétérinaires. L’animal, même en parfaite santé, peut être tué à tout moment, selon les caprices de ceux et celles qui en avaient la charge. Ainsi, même en ce qui concerne ces animaux qui semblent pourtant jouir du meilleur statut dans nos sociétés, nous conservons un droit de vie ou de mort absolu à leur endroit.
Même dans ces cas où les animaux se voient tués aussi facilement, j’entends les gens utiliser le terme euthanasie. Ce mot est employé tout autant par des gens n’ayant pas de connaissances et d’intérêt en éthique animale que par le milieu militant pour les droits des animaux et par les organismes de défense animale. Dans tous les cas, « euthanasié » est le mot doux pour dire « tué par un vétérinaire », sans distinction de motivation. Ce choix extrêmement malheureux reflète, encore une fois, le spécisme de nos attitudes avec les non-humains.
Il y a quand même une raison: étymologiquement, l’euthanasie signifie « la belle mort », tout simplement. On peut y prêter deux sens:
1. On peut avoir une belle mort lorsque celle-ci est provoquée pour nous soulager de souffrances futures assurées. C’est la définition que l’on a en tête lorsqu’on parle d’euthanasie dans le cadre humain: il faut nécessairement que ce soit dans l’intérêt du patient. Les conditions souvent avancées sont que la patiente ou le patient doit être atteint-e d’une maladie incurable qui brime toute opportunité de vie, en condamnant notamment cette personne à souffrir énormément.
2. Un deuxième sens serait celui d’une mort sans souffrance, tout simplement. C’est sans doute la définition à laquelle les gens adhèrent lorsqu’ils parlent d’euthanasie chez les animaux. Pratiquée par un vétérinaire, on se dit alors que la mort fut douce car exécutée de manière professionnelle.
Pourquoi ne pourrait-on pas, alors, parler d’euthanasie en ce deuxième sens? J’y vois au moins deux raisons.
Premièrement, on n’utiliserait jamais ce mot dans un contexte analogue pour un être humain. Si l’on tue sans douleur une personne humaine qui est pourtant en parfaite santé, par exemple en la tuant dans son sommeil sans qu’elle ressente quoi que ce soit, ce ne serait pas considéré comme une euthanasie mais bien comme un meurtre. Comme l’explique Tom Regan (The Case for Animal Rights, section 3.7), une véritable euthanasie ne concerne pas seulement la méthode, mais aussi la motivation (le bien du patient) et il faut que cette motivation soit vraie (il ne suffit pas de croire que ce soit dans l’intérêt du patient, mais il faut que ce soit véritablement le cas). Continuer à parler d’euthanasie pour simplement faire référence à la mort douce, c’est donc foncièrement spéciste — à moins que l’on pense à légaliser le meurtre…
Deuxièmement, le mot « euthanasie » n’illustre pas la violence qui est causée à l’animal. Tout comme un humain qui n’est pas en phase terminale, un animal a un intérêt dans la poursuite de son existence en raison du fait que continuer de vivre lui permettra de faire l’expérience des belles choses de la vie, même s’il n’a pas conscience du futur. J’ai déjà écrit à ce sujet en répondant à quatre objections couramment soulevées pour justifier le meutre des animaux. Si l’on s’entête à parler d’euthanasie dans toutes les situations, cela donne l’impression que cette façon de faire est toujours dans l’intérêt de l’animal, ou que cet animal ne perd rien en se faisant tuer. On rate alors l’occasion à la fois de faire une distinction entre les euthanasies véritables (c’est-à-dire lorsque l’animal est mourant et ne peut être traité alors qu’il souffre quotidiennement de sa condition) et les mises à mort arbitraires dues aux caprices des humains, et à la fois de remettre en question la pratique de tuer des animaux lorsque ça nous chante. Ainsi, une grande obscurité morale subsiste au sujet de cette pratique, car on ne possède pas de mot pour identifier clairement ce que l’on voudrait critiquer.
On a donc grandement besoin d’un mot qui illustre le tort qui est causé aux animaux en santé qui se font tuer. Parler de « meurtre » serait sans doute représentatif, mais je ne sais pas s’il est toujours approprié. Il évoque un acte absolument condamnable, alors que dans certains cas, les animaux sont tués à cause de contraintes logistiques et de manque de ressources dans les refuges, ceux-ci étant forcés à choisir entre refuser des animaux qui se feront tués par ailleurs ou à choisir qui tuer et comment le faire. Je pense personnellement que cela demeure injustifiable, mais le cas est loin de ressembler à ceux qui amènent leur animal se faire tuer parce qu’ils ne veulent plus l’avoir. Je préfère donc employer l’expression de « mise à mort », en espérant qu’elle ne soit pas trop un euphémisme, mais elle me semble aussi laisser une ouverture au dialogue avec ceux et celles qui pratiquent cet acte horrible. Je pourrais me tromper, alors je demeure ouvert à tout autre avis. Si l’on craint le mot « meurtre » et qu’on ne veut pas employer un trop grand euphémisme, alors le terme « exécution » pourrait aussi être approprié.
Ni dieux, ni maîtres, ni propriétaires
Un autre problème de choix linguistique se retrouve dans notre relation avec certains animaux: alors qu’on considère de plus en plus les animaux de compagnie comme des membres de la famille, ou à tout le moins de fidèles amis, on continue à qualifier ceux et celles qui les adoptent comme étant leurs « maîtres et maîtresses » ou leurs « propriétaires ». Ces mots sont malheureux parce que, dans le premier cas, il reflète une situation de domination et de pouvoir (comme dans la relation entre l’esclave et son maître), tandis que dans le deuxième cas, l’animal est réduit au statut de propriété, car il serait possédé par son propriétaire (qui l’a d’ailleurs bien souvent acheté). Or, ces animaux ne sont ni nos esclaves ni nos objets, mais bien des personnes avec qui nous pouvons (ou devrions) entretenir des relations riches et mutuellement bénéfiques. Certes, les animaux sont présentement, selon la loi, des bien meubles, mais cette situation n’est-elle pas justement contestée?
Ainsi, pouvons-nous nous entendre sur un mot qui ne serait pas compromettant sur le plan moral et qui pourrait traduire plus fidèlement la relation que nous entretenons avec les animaux de compagnie? Je n’arrive pas à me fixer, mais j’ai pu recueillir ces candidats qui semblent quand même meilleurs que les deux précédents:
Gardien ou gardienne: L’association américaine In Defense of Animals milite pour l’utilisation de ce mot et sollicite même les municipalités pour changer leurs règlements faisant référence aux propriétaires d’animaux. Il est vrai que ce mot illustre bien l’idée que ceux et celles qui adoptent des animaux en deviennent responsables et qu’ils doivent prendre soin d’eux. Son point négatif, à mon avis, est qu’il ne transmet pas la valeur affective de la relation que nous entretenons avec un animal. Il a une fonction légale, mais peu naturelle dans la vie de tous les jours. Enfin, il peut aussi faire référence aux gardiens de prison (quoiqu’il existe aussi des gardiens d’enfants). Peut-être, dans ce cas, que les termes de « tuteur ou tutrice » ou de « responsable » seraient plus appropriés?
Adoptant ou adoptante: Ce mot reflète bien l’idée que l’on adopte des animaux — on ne les achète pas. Même lorsqu’une transaction financière a lieu, cela ne signifie pas que l’individu adopté a été traité comme une marchandise. Lorsque les intérêts de l’adopté-e sont au coeur de la démarche, il s’agit bel et bien d’une adoption, veillant à améliorer son sort. Après tout, même les programmes d’adoption humaine exigent un certain coût, mais celui-ci est destiné non pas à faire la commercialisation des enfants (quoique ce soit parfois le cas, fort tragiquement), mais bien à assurer la perpétuité de l’institution qui veille aux intérêts des orphelin-e-s et qui essaie de les placer dans les meilleures familles possibles. Du moins, c’est ce qui devrait être fait. Dans le cas des animaux, les animaleries ainsi que les éleveurs bafouent ces principes élémentaires en traitant les animaux comme des produits, avec lesquels ils espèrent faire des profits. Les refuges, de manière générale, cherchent plutôt à assurer les meilleurs intérêts des animaux.
Colocataire (non humain): Il est vrai que du point de vue des animaux, nous sommes bien souvent leur colocataire! On leur offre à manger, certes, mais on habite avec eux —c’est tout autant leur maison que la nôtre. Le terme est sans doute amusant, mais il n’en est pas moins ambigu, d’autant plus qu’il n’est pas clair si l’on fait référence à des colocataires humains ou non. Il n’exprime pas, non plus, que ces animaux ont bien souvent perdu des formes d’autonomie, de sorte qu’ils dépendent de nous. Malgré tout, j’affectionne beaucoup ce terme, d’autant plus qu’il exprime davantage une relation d’égalité.
Papa ou maman: Malheureusement, ces termes ont une connotation paternaliste, infantilisante envers les animaux en question. Même lorsque ces animaux ont grandi parmi nous, cela ne signifie pas que l’on puisse continuer à les traiter comme des bébés. Ils deviennent des adultes et développent une bonne connaissance de leurs préférences et des risques de certaines activités. À certains égards, nous pouvons sans doute avoir une meilleure compréhension de ce qui les concerne et de ce qui est le mieux pour eux, mais je ne crois pas que cela nous autorise à avoir une entière autorité. Il en va de même d’une saine relation parentale entre humains, mais je crains qu’utiliser ce mot dans ce contexte porte à confusion. Malgré cela, j’aime bien penser que les animaux de compagnie font partie de la famille.
Vous êtes, bien entendu, invités à me faire vos suggestions ou à me donner votre avis!
Evidemment, ce qui m'a le plus marquée est la partie sur l'euthanasie, mais il est également intéressant de discuter la partie sur les mots "propriétaire", "maître"... Sur ces points je suis assez d'accord avec le fait que les mots "adoptant" ou "gardien", "protecteur", etc... Sont plus chouettes à mon sens, même si j'avoue que j'infantilise souvent mes animaux en les appelant "mes bébés".
Et vous, que pensez-vous de ces subtilités de langage ? Souhaiteriez-vous voir utilisés les mots "responsable de l'animal" au lieu de "propriétaire de l'animal" dans les textes de lois ? Trouvez-vous également que le terme "euthanasie" ne correspond pas à la certains cas ?
Ou tout simplement pensez-vous que ce n'est juste pas important et que les mots n'ont aucun poids ? Pour moi il en ont un énorme, celui de véhiculer ou non des messages lourds de sens derrière leur utilisation première.
A bientôt et plein de papouilles à vos chiens !
Ble-09- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
J'ai "perdu" mon vieux cheval, il y a 3 semaines environ, je l'ai fait "euthanasier" ou "tuer" ou "achever" ou "exécuter à la piqure par le véto" ou ... emploie le terme qui te plaira le mieux, moi ce que j'en garde c'est d'avoir perdu un ami, un frère
Etais-je sa maîtresse, son propriétaire, celui qui s'en occupait, là encore emploie le terme qui te convient le mieux, moi ce que j'en garde c'est d'avoir perdu un ami, un frère
Toi, si j'ai bien compris tu as du faire euthanasier, tuer, achever ou exécuter ton chien, que t'importe le terme employé, je me pose la question ? Ta peine restera identique, je pense
La chose la plus dure pour un maitre, un propriétaire, un détenteur (tiens, encore un terme qu'on pourrait employer !) qui doit se résigner "à mettre fin à la vie" d'un cheval, contrairement et plus durement encore que celui d'un chien, chat ou autre NAC est d'avoir son animal couvert d'une bâche, couché dans un endroit de son écurie (pas dans son boxe) dans l'attente du passage du camion de l'équarisseur et çà, c'est l'aspect le plus long, le plus horrible, le plus moche qui l'on puisse imaginer et l'attente peut durer plusieurs jours .... et là, je t'assures que celui qui veut se "débarrasser" d'un cheval devenu encombrant préférera l'abattoir qui lui rapportera quelques deniers plutôt que le coût non négligeable d'une euthanasie et de l'équarrissage qui s'en suit inévitablement.
Alors je peux te garantir que perso, qu'on nomme la chose comme on veut, elle reste difficilement supportable et rien qu'en écrivant ces quelques lignes, franchement j'en voie pas l'intérêt, mais sans doute pour faire ton deuil, as-tu besoin de passer par ce questionnement
Etais-je sa maîtresse, son propriétaire, celui qui s'en occupait, là encore emploie le terme qui te convient le mieux, moi ce que j'en garde c'est d'avoir perdu un ami, un frère
Toi, si j'ai bien compris tu as du faire euthanasier, tuer, achever ou exécuter ton chien, que t'importe le terme employé, je me pose la question ? Ta peine restera identique, je pense
La chose la plus dure pour un maitre, un propriétaire, un détenteur (tiens, encore un terme qu'on pourrait employer !) qui doit se résigner "à mettre fin à la vie" d'un cheval, contrairement et plus durement encore que celui d'un chien, chat ou autre NAC est d'avoir son animal couvert d'une bâche, couché dans un endroit de son écurie (pas dans son boxe) dans l'attente du passage du camion de l'équarisseur et çà, c'est l'aspect le plus long, le plus horrible, le plus moche qui l'on puisse imaginer et l'attente peut durer plusieurs jours .... et là, je t'assures que celui qui veut se "débarrasser" d'un cheval devenu encombrant préférera l'abattoir qui lui rapportera quelques deniers plutôt que le coût non négligeable d'une euthanasie et de l'équarrissage qui s'en suit inévitablement.
Alors je peux te garantir que perso, qu'on nomme la chose comme on veut, elle reste difficilement supportable et rien qu'en écrivant ces quelques lignes, franchement j'en voie pas l'intérêt, mais sans doute pour faire ton deuil, as-tu besoin de passer par ce questionnement
luth- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Merci pour ce texte très intéressant Ble! c'est vrai que le terme "euthanasie" recouvre 1000 réalités différentes, et dédramatise à mon sens la "mise à mort" de l'animal en plein santé, malheureusement....
Ça devient un acte anodin..
Pourquoi on abat les animaux d'élevage et on les euthanasie pas? On pourrait dire abattre aussi pour les chiens, même si on les mange pas, il s'agit bien de tuer des êtres en pleine santé (enfin j'ose espérer que les euthas de complaisance, pour des raisons infondées, sont qd même de plus en plus rares, ou refusées par les vétos...
Concernant le maître, ça me pose pas trop de pbs, déjà par ex ici c'est plus court que "représentant légal de l'animal", je sais que je me considéré pas comme la "maîtresse" de mes chiens au sens sévère du terme, mais ça me gêne pas d'employer ce terme, ainsi que propriétaire, (on dit bien "mon" enfant aussi, même si le terme proprio existe pas^^, les parents considèrent leurs enfants comme les leurs, à eux quoi, donc c'est un peu pareil..)
Après à faire attention à tous les mots, on peut plus dire un "aveugle" mais un "malvoyant" et même maintenant une "personne porteuse d'un déficit visuel", c'est d'un pratique!! C'est pas un gros mot "aveugle" si??
Et pareil pour les sourds, autistes etc...
La prudence à l'extrême est pas mieux je trouve...
Ça devient un acte anodin..
Pourquoi on abat les animaux d'élevage et on les euthanasie pas? On pourrait dire abattre aussi pour les chiens, même si on les mange pas, il s'agit bien de tuer des êtres en pleine santé (enfin j'ose espérer que les euthas de complaisance, pour des raisons infondées, sont qd même de plus en plus rares, ou refusées par les vétos...
Concernant le maître, ça me pose pas trop de pbs, déjà par ex ici c'est plus court que "représentant légal de l'animal", je sais que je me considéré pas comme la "maîtresse" de mes chiens au sens sévère du terme, mais ça me gêne pas d'employer ce terme, ainsi que propriétaire, (on dit bien "mon" enfant aussi, même si le terme proprio existe pas^^, les parents considèrent leurs enfants comme les leurs, à eux quoi, donc c'est un peu pareil..)
Après à faire attention à tous les mots, on peut plus dire un "aveugle" mais un "malvoyant" et même maintenant une "personne porteuse d'un déficit visuel", c'est d'un pratique!! C'est pas un gros mot "aveugle" si??
Et pareil pour les sourds, autistes etc...
La prudence à l'extrême est pas mieux je trouve...
Smellycoco- Membre
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Sport canin ou activité : Apprendre à se comprendre et c'est déjà pas mal
Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Je comprends ce que tu veux dire Luth, déjà toutes mes condoléances pour ton cheval, c'est vrai que l'après est particulièrement dur...
Mais c'est un questionnement intéressant je pense, les mots sont pas anodins et malheureusement ça peut banaliser des choses extrêmement graves.
J'ai remarqué ici dans un autre genre de mots inappropriés depuis un moment que les gens utilisent toujours le mot "adopter" qd en fait ils achètent un animal, or pour moi la démarche est pas la même, peut-être du à un relent de culpabilité? C'est indécent de dire qu'on achète un chien?
Mais c'est un questionnement intéressant je pense, les mots sont pas anodins et malheureusement ça peut banaliser des choses extrêmement graves.
J'ai remarqué ici dans un autre genre de mots inappropriés depuis un moment que les gens utilisent toujours le mot "adopter" qd en fait ils achètent un animal, or pour moi la démarche est pas la même, peut-être du à un relent de culpabilité? C'est indécent de dire qu'on achète un chien?
Smellycoco- Membre
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Sport canin ou activité : Apprendre à se comprendre et c'est déjà pas mal
Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Je n'aime pas qu'on galvaude le terme d'euthanasie en l'employant à tort et à travers, quand il s'agit d'abattre des animaux pour se faciliter la vie ou pour faire de la place dans la fourrière du coin.
Pour le reste... je me pose pas la question. Toute cette tendance à jouer avec les mots pour se donner bonne conscience, à ne pas "ordonner" mais "demander", à éviter de dire non, de punir, tout ça n'a strictement aucune importance à mes yeux. Dans la pratique ça reste toujours la même chose, c'est le deux-pattes qui décide et qui aura le dernier mot même s'il s'en défend.
Pour le reste... je me pose pas la question. Toute cette tendance à jouer avec les mots pour se donner bonne conscience, à ne pas "ordonner" mais "demander", à éviter de dire non, de punir, tout ça n'a strictement aucune importance à mes yeux. Dans la pratique ça reste toujours la même chose, c'est le deux-pattes qui décide et qui aura le dernier mot même s'il s'en défend.
Invité- Invité
Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
+ 1 avec smellycoco
je savais juste pas comment le formuler
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jenn-yf- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Luth :
A la fin de mon message j'avais précisé "Ou tout simplement pensez-vous que ce n'est juste pas important et que les mots n'ont aucun poids ? Pour moi il en ont un énorme, celui de véhiculer ou non des messages lourds de sens derrière leur utilisation première."
Je comprends que les débats linguistiques peuvent compter pour du pipi de chat aux yeux de certains, et j'aurais préféré que tu précise simplement que c'est le cas pour toi au lieu de supposer que je me questionne sur ce sujet uniquement pour faire mon deuil.
Très honnêtement, ça n'a pour moi rien à voir et comme tu le dis très justement, ce n'est pas en employant tel ou tel mot que ma peine sera moins grande ou que mon chien reviendra.
J'aime juste ce genre de sujet car, comme je l'ai précisé, le poids des mots est à mes yeux très important et assez révélateur de ce que pense la société.
Changer les mots employés au quotidien ou dans les textes de lois peut aider à changer petit à petit les mentalités. Par exemple, le "Mlle" effacé des documents officiels coupe court à une certaine vision patriarcale de la femme, mais c'est un autre sujet.
L'exemple qui nous intéresse ici est celui du mot "propriétaire" qui objectifie l'animal - jusqu'à il n'y a pas si longtemps, la loi française considérait les animaux comme des biens meubles ! Je pense que dans une optique d'amélioration de la condition animale, le simple fait de poser d'autres mots sur nos relations avec nos boules de pwals peut être un premier (petit) pas.
Bien sûr, je comprends que ce sujet/débat ne soit pas intéressant aux yeux de tout le monde. Notamment, ta remarque "Etais-je sa maîtresse, son propriétaire, celui qui s'en occupait, là encore emploie le terme qui te convient le mieux, moi ce que j'en garde c'est d'avoir perdu un ami, un frère" me fait dire qu'évidemment, en tant qu'amie des animaux et encore plus de ton cheval, TA réalité derrière le mot est celle d'une amitié forte.
Je suis évidemment d'accord avec toi, les gens de ce forum AIMENT leurs animaux et ce n'est pas parce qu'ils disent qu'ils sont leurs maîtres ou leurs propriétaires qu'ils les considèrent comme leurs esclaves ou leurs meubles - et encore heureux.
Mon questionnement était beaucoup plus global... Bien sûr qu'au cas par cas on sait tous que nos animaux sont nos amis avant tout.
Je ne sais pas si j'arrive à bien me faire comprendre, oups.
A la fin de mon message j'avais précisé "Ou tout simplement pensez-vous que ce n'est juste pas important et que les mots n'ont aucun poids ? Pour moi il en ont un énorme, celui de véhiculer ou non des messages lourds de sens derrière leur utilisation première."
Je comprends que les débats linguistiques peuvent compter pour du pipi de chat aux yeux de certains, et j'aurais préféré que tu précise simplement que c'est le cas pour toi au lieu de supposer que je me questionne sur ce sujet uniquement pour faire mon deuil.
Très honnêtement, ça n'a pour moi rien à voir et comme tu le dis très justement, ce n'est pas en employant tel ou tel mot que ma peine sera moins grande ou que mon chien reviendra.
J'aime juste ce genre de sujet car, comme je l'ai précisé, le poids des mots est à mes yeux très important et assez révélateur de ce que pense la société.
Changer les mots employés au quotidien ou dans les textes de lois peut aider à changer petit à petit les mentalités. Par exemple, le "Mlle" effacé des documents officiels coupe court à une certaine vision patriarcale de la femme, mais c'est un autre sujet.
L'exemple qui nous intéresse ici est celui du mot "propriétaire" qui objectifie l'animal - jusqu'à il n'y a pas si longtemps, la loi française considérait les animaux comme des biens meubles ! Je pense que dans une optique d'amélioration de la condition animale, le simple fait de poser d'autres mots sur nos relations avec nos boules de pwals peut être un premier (petit) pas.
Bien sûr, je comprends que ce sujet/débat ne soit pas intéressant aux yeux de tout le monde. Notamment, ta remarque "Etais-je sa maîtresse, son propriétaire, celui qui s'en occupait, là encore emploie le terme qui te convient le mieux, moi ce que j'en garde c'est d'avoir perdu un ami, un frère" me fait dire qu'évidemment, en tant qu'amie des animaux et encore plus de ton cheval, TA réalité derrière le mot est celle d'une amitié forte.
Je suis évidemment d'accord avec toi, les gens de ce forum AIMENT leurs animaux et ce n'est pas parce qu'ils disent qu'ils sont leurs maîtres ou leurs propriétaires qu'ils les considèrent comme leurs esclaves ou leurs meubles - et encore heureux.
Mon questionnement était beaucoup plus global... Bien sûr qu'au cas par cas on sait tous que nos animaux sont nos amis avant tout.
Je ne sais pas si j'arrive à bien me faire comprendre, oups.
Dernière édition par Ble-09 le Ven 03 Oct 2014, 20:36, édité 1 fois
Ble-09- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Comme toi Smellyco,je trouve qu'il ne faut pas tout mélanger ,le mot adoption est mis à toutes les sauces !
J'ai déjà fait la remarque sur un forum de chats à une personne qui parlait d'adopter un chat chez un éleveur Et bien non,elle a acheté son chat chez cet éleveur !A moins que le mot "acheter "soit devenu tabou ?
J'ai déjà fait la remarque sur un forum de chats à une personne qui parlait d'adopter un chat chez un éleveur Et bien non,elle a acheté son chat chez cet éleveur !A moins que le mot "acheter "soit devenu tabou ?
zara74- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
zara74 a écrit:Comme toi Smellyco,je trouve qu'il ne faut pas tout mélanger ,le mot adoption est mis à toutes les sauces !
J'ai déjà fait la remarque sur un forum de chats à une personne qui parlait d'adopter un chat chez un éleveur Et bien non,elle a acheté son chat chez cet éleveur !A moins que le mot "acheter "soit devenu tabou ?
c'est la crise, faut pas oublier !
dire adopter plutôt qu'acheter, ça fait passer la pilule plus facilement même si au final le portefeuille va souffrir quand même
jenn-yf- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Raaaaaah j'avais pas vu vos autres messages.
Déjà merci pour vos réactions constructives, c'est chouette !
Ensuite je suis bien d'accord que le politiquement correct à outrance, ça peut vite devenir lourd et pas pratique.
Je ne comprends pas pour "aveugle"... Il n'y a pas de sens rabaissant derrière ce mot, je me trompe ? Pourquoi ne devrait-on plus l'utiliser ? Les gens ont peut-être peur de la réalité.
Comme pour "acheter" un animal, peur d'être mis en face de la réalité ? Ce n'est pas une si mauvaise chose, d'acheter un animal. C'est un choix... Tout simplement.
Et Smelly j'adore ta réaction sur le pronom possessif qu'on utilise avec les enfants !
Déjà merci pour vos réactions constructives, c'est chouette !
Ensuite je suis bien d'accord que le politiquement correct à outrance, ça peut vite devenir lourd et pas pratique.
Je ne comprends pas pour "aveugle"... Il n'y a pas de sens rabaissant derrière ce mot, je me trompe ? Pourquoi ne devrait-on plus l'utiliser ? Les gens ont peut-être peur de la réalité.
Comme pour "acheter" un animal, peur d'être mis en face de la réalité ? Ce n'est pas une si mauvaise chose, d'acheter un animal. C'est un choix... Tout simplement.
Et Smelly j'adore ta réaction sur le pronom possessif qu'on utilise avec les enfants !
Ble-09- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Je connais des gens qui ont adopté un nouveau membre de la famille chez un éleveur, d'autres achètent un animal - bien de consommation en refuge.
Sans compter ceux qui disent avoir "sauvé" un chien d'asso... Ce mot me met toujours très mal à l'aise.
Sans compter ceux qui disent avoir "sauvé" un chien d'asso... Ce mot me met toujours très mal à l'aise.
Invité- Invité
Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Dgedg a écrit:Je connais des gens qui ont adopté un nouveau membre de la famille chez un éleveur, d'autres achètent un animal - bien de consommation en refuge.
Sans compter ceux qui disent avoir "sauvé" un chien d'asso... Ce mot me met toujours très mal à l'aise.
Pour moi,je dirais aussi" sauvé "un chien d'asso! Dans le sens ou il y a beaucoup de chiens d'asso qui finissent euthanasiés
zara74- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Je vois pas bien ce qui vous dérange vraiment dans le mot adopter.
Alors oui c'est sur, adopter à la spa ou dans élevage la démarche n'est pas la même mais le mot peut tout à fait être employé dans les deux cas.
D'ailleurs la définition est : "Admettre quelqu'un dans son milieu, le considérer comme un des siens" Larousse.
Il n'y a pas de sous entendu monétaire là-dedans.
Par exemple, moi actuellement : j'achète un chien mais je l'adopte aussi !
Et dans le passé j'ai récupéré des animaux à la spa, ou trouvé dans un jardin, je les ai adopté.
Fin bref, c'est pareil quoi
( sur ce mot là en tout cas ! )
Alors oui c'est sur, adopter à la spa ou dans élevage la démarche n'est pas la même mais le mot peut tout à fait être employé dans les deux cas.
D'ailleurs la définition est : "Admettre quelqu'un dans son milieu, le considérer comme un des siens" Larousse.
Il n'y a pas de sous entendu monétaire là-dedans.
Par exemple, moi actuellement : j'achète un chien mais je l'adopte aussi !
Et dans le passé j'ai récupéré des animaux à la spa, ou trouvé dans un jardin, je les ai adopté.
Fin bref, c'est pareil quoi
( sur ce mot là en tout cas ! )
Circoon- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Perso, je préfère dire que j'ai "adopté" ma chienne, même si elle vient d'un éleveur, car pour moi ce n'est pas un meuble, comme on adopte des enfants, on les achète d'une façon ou d'une autre.
Ton texte est très intéressant, merci du partage.
Les mots sont des piètres employés, on ne leurs donne que la signification que l'ont veut.
Une euthanasie est un meurtre, puisqu'un meurtre est le fait de tuer un être vivant sans son consentement, je pense que c'est justement à cause de se manque de consentement que les humains n'ont pas de scrupule. Tout est fait pour qu'on ne culpabilise pas, dès l'instant qu'on culpabilise en tant qu'être humain, on change notre manière de penser, c'est les sentiments qui influencent les humains et tout est fait dans ce monde pour ne pas regretter de tel geste !!! Détenir un animal et le tuer sont deux sujets liés, car quand on possède, on a tout les droits et ça aussi c'est discutable être vivant ou bien matériel. L'humain à pris possession de la terre à cause d'un changement physique (muscles du crâne) ce qui nous à donnez le droit de tout diriger, en 2014 voyez ou on en est, ce texte n'est pas là pour crée un débat, je pense qu'il à tout dit .
"Quel est réellement notre place dans le monde, en tant qu'humain ?"
Ton texte est très intéressant, merci du partage.
Les mots sont des piètres employés, on ne leurs donne que la signification que l'ont veut.
Une euthanasie est un meurtre, puisqu'un meurtre est le fait de tuer un être vivant sans son consentement, je pense que c'est justement à cause de se manque de consentement que les humains n'ont pas de scrupule. Tout est fait pour qu'on ne culpabilise pas, dès l'instant qu'on culpabilise en tant qu'être humain, on change notre manière de penser, c'est les sentiments qui influencent les humains et tout est fait dans ce monde pour ne pas regretter de tel geste !!! Détenir un animal et le tuer sont deux sujets liés, car quand on possède, on a tout les droits et ça aussi c'est discutable être vivant ou bien matériel. L'humain à pris possession de la terre à cause d'un changement physique (muscles du crâne) ce qui nous à donnez le droit de tout diriger, en 2014 voyez ou on en est, ce texte n'est pas là pour crée un débat, je pense qu'il à tout dit .
"Quel est réellement notre place dans le monde, en tant qu'humain ?"
AshraKyson- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
zara74 a écrit:Dgedg a écrit:Je connais des gens qui ont adopté un nouveau membre de la famille chez un éleveur, d'autres achètent un animal - bien de consommation en refuge.
Sans compter ceux qui disent avoir "sauvé" un chien d'asso... Ce mot me met toujours très mal à l'aise.
Pour moi,je dirais aussi" sauvé "un chien d'asso! Dans le sens ou il y a beaucoup de chiens d'asso qui finissent euthanasiés
Pour moi ça n'a rien à voir. Sauver un chien c'est aller le sortir de chez son propriétaire qui le roue de coups, c'est se démener pour le sortir de fourrière au dernier moment, avant qu'il soit "euthanasié". Pas forcément pour le garder après, d'ailleurs.
C'est pas faire le tour du refuge et choisir celui qui te fait le plus vibrer. Je ne peux pas mettre ces deux démarches différentes au même niveau, c'est une belle démarche, je ne dis pas le contraire, mais c'est pas du sauvetage.
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Personnellement, en termes de vocabulaire, il y a des termes qui me choquent un peu. Par exemple les gens qui se disent la "maman" ou le "papa" de leur chien / chat, je dois avouer que ça me perturbe un peu. J'adore les animaux mais c'est quelque chose qui me dépasse ! Je dis souvent que mon chat est un gros bébé mais pas "mon" gros bébé. Je ne sais pas si c'est très clair. Je pense que c'est l'idée de filiation dans tout ça qui me perturbe. Bon enfin ça ça reste un détail, moi ça me perturbe mais c'est juste moi.
Sinon oui je vais payer mon notre chienne mais je considère qu'on va "l'adopter", dans le sens où elle deviendra un membre de la famille. Pas notre enfant mais un membre avec sa place, vraiment dans notre famille. Plutôt que dire "l'adopter", j'utilise parfois aussi le terme "accueillir" qui me convient pas mal aussi. En fait ayant été fille au pair, j'ai souvent vécu dans des familles qui n'étaient pas les miennes au départ, qui avaient payé de l'argent pour que je sois là (auprès d'une agence au pair) et qui m'ont ensuite "adoptée", fait une place dans leur famille (mais leurs enfants n'étaient pas les miens, les parents pas les miens, et c'était une place à part). Je pense que je le vois un peu de cette façon. Un membre de la famille avec son statut et oui certes j'ai payé, mais j'ai payé quoi ? Des tests de santé pour les parents, les soins vétos, la nourriture, les équipements de l'élevage ? Oui mais au final ça reste un processus psychologique fort que de dire qu'on "adopte" un animal, un enfant, une personne. C'est aussi un processus réciproque, puisque si l'animal, l'enfant, l'adulte, rejette la famille qui cherche à l'adopter, le processus ne fonctionne pas, ou devient pathologique.
J'arrête de partir dans mes délires, c'est la psycho qui parle
Pour ce qui est de l'euthanasie, je pense que la discussion est intéressante, il faudra que je relise ça à tête reposée.
Sinon oui je vais payer mon notre chienne mais je considère qu'on va "l'adopter", dans le sens où elle deviendra un membre de la famille. Pas notre enfant mais un membre avec sa place, vraiment dans notre famille. Plutôt que dire "l'adopter", j'utilise parfois aussi le terme "accueillir" qui me convient pas mal aussi. En fait ayant été fille au pair, j'ai souvent vécu dans des familles qui n'étaient pas les miennes au départ, qui avaient payé de l'argent pour que je sois là (auprès d'une agence au pair) et qui m'ont ensuite "adoptée", fait une place dans leur famille (mais leurs enfants n'étaient pas les miens, les parents pas les miens, et c'était une place à part). Je pense que je le vois un peu de cette façon. Un membre de la famille avec son statut et oui certes j'ai payé, mais j'ai payé quoi ? Des tests de santé pour les parents, les soins vétos, la nourriture, les équipements de l'élevage ? Oui mais au final ça reste un processus psychologique fort que de dire qu'on "adopte" un animal, un enfant, une personne. C'est aussi un processus réciproque, puisque si l'animal, l'enfant, l'adulte, rejette la famille qui cherche à l'adopter, le processus ne fonctionne pas, ou devient pathologique.
J'arrête de partir dans mes délires, c'est la psycho qui parle
Pour ce qui est de l'euthanasie, je pense que la discussion est intéressante, il faudra que je relise ça à tête reposée.
Heavenisnotenough- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Ble-09 a écrit:
Changer les mots employés au quotidien ou dans les textes de lois peut aider à changer petit à petit les mentalités. Par exemple, le "Mlle" effacé des documents officiels coupe court à une certaine vision patriarcale de la femme, mais c'est un autre sujet.
L'exemple qui nous intéresse ici est celui du mot "propriétaire" qui objectifie l'animal - jusqu'à il n'y a pas si longtemps, la loi française considérait les animaux comme des biens meubles ! Je pense que dans une optique d'amélioration de la condition animale, le simple fait de poser d'autres mots sur nos relations avec nos boules de pwals peut être un premier (petit) pas.
Je ne suis pas trop d'accord avec ça, je pense plutôt que les mots changent quand les mentalités changent, et non l'inverse. Par contre le fait que des personnes comme toi commencent à vouloir utiliser d'autres termes veut dire qu'il y a une évolution, et ça c'est sans doute une bonne chose. Mais je continue de penser que c'est une conséquence et pas une cause. Les mots sont des mots, et un même mot a une signification totalement différente selon la personne qui l'utilise (donc de la perception qu'elle a de ce mot).
Sinon un truc qui me choque aussi en terme de langage, c'est l'utilisation insultante des noms d'animaux, en particulier "chien" ou "chienne" sont particulièrement méprisants. Pour autant je n'irais pas demander une loi qui interdise ces expressions mais j'aimerais simplement que l'être humain évolue au point de se rendre compte de sa place dans l'univers et de ce qui l'entoure, ... mais ça c'est pas gagné.
GinFizz- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Quand on ce dit "propriétaire" cela peut déranger certains car finalement, en droit français on est propriétaire d'une chose, d'un bien, mais jamais d'une personne.
Alors qu'on dit qu'on est " responsable" d'une personne…
Moi personnellement, j'ai toujours appelé mes chiens mes "bébés" en parlant de moi comme leur "maman". Je sais que cela choquer beaucoup de gens, mais je m'en moque car je les considères réellement comme tel. ( Je n'ai pas d'enfants, cela peut l'expliquer).
Les mots qu'on utilise finalement reflète la relation chien/homme.
Je considère personnellement pas les hommes comme supérieur aux animaux, je les considèrent égaux. C'est pour cela que je les "humanise" avec des mots comme mon bébé, ma fille… et que je les met aux mêmes niveaux qu'un enfant.
C'est notre histoire personnelle, notre éducation et les normes de la société qui nous forgent et nous influence plus ou moins...
Alors qu'on dit qu'on est " responsable" d'une personne…
Moi personnellement, j'ai toujours appelé mes chiens mes "bébés" en parlant de moi comme leur "maman". Je sais que cela choquer beaucoup de gens, mais je m'en moque car je les considères réellement comme tel. ( Je n'ai pas d'enfants, cela peut l'expliquer).
Les mots qu'on utilise finalement reflète la relation chien/homme.
Je considère personnellement pas les hommes comme supérieur aux animaux, je les considèrent égaux. C'est pour cela que je les "humanise" avec des mots comme mon bébé, ma fille… et que je les met aux mêmes niveaux qu'un enfant.
C'est notre histoire personnelle, notre éducation et les normes de la société qui nous forgent et nous influence plus ou moins...
klaire91- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Le mot propriétaire me dérange un peu, enfin j'ai du mal à l'utiliser. Largement plus que maître en tout cas. Peut-être parce que je n'ai pas oublié que petite, j'avais des... maîtres et maîtresses, qu'ils étaient là pour m'enseigner, m'éduquer, et que certains (pas tous certes) étaient formidables. Là où l'auteur du texte voit un rapport de force et des références à l'esclavage, j'y vois tout autre chose, des références aux gens qui m'ont appris à être curieuse et à aimer apprendre.
On peut mettre beaucoup de choses totalement différentes derrière le même mot.
On peut mettre beaucoup de choses totalement différentes derrière le même mot.
Invité- Invité
Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
D'ailleurs ça me fait penser que l'équivalent du terme "maître", en Italie dans laquelle je vis, se dit "padrone" (patron)... c'est ici le mot que j'utilise comme j'utiliserais "maître" en France... sans pour autant avoir l'impression d'envoyer mon chien au turbin et de lui donner son chèque en fin de mois !
Les 2 termes ont exactement la même signification pour moi et expriment la même chose... quoique dans la signification littérale, je suis peut-être plus proche de la version italienne, le mot "padrone" ayant comme racine le mot "padre" (père)...
Les 2 termes ont exactement la même signification pour moi et expriment la même chose... quoique dans la signification littérale, je suis peut-être plus proche de la version italienne, le mot "padrone" ayant comme racine le mot "padre" (père)...
GinFizz- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Pour répondre à Circoon et aux autres, ça me pose pas de problème que les gens disent "adopter" plutôt qu'acheter, c'était juste une réflexion que je m'étais faite un jour, pas un reproche^^, mais dans l'imagerie populaire, adopter, c'est recueillir celui ou celle qui a été abandonné auparavant, que ce soit un animal ou un enfant, ce qui est antinomique avec le fait d'acheter un animal "tout neuf", après bien sûr que si on achète, c'est qu'on adopte (fait une place dans le groupe) l'autre...
On dirait qd même qu'il y a une réticence à dire le mot "acheter", comme si on craignait d'être jugé, ou que c'est tabou, c'est juste mon ressenti hein...^^
Je suis bien évidemment pas contre ceux qui achètent ni contre ceux qui adoptent, d'ailleurs en refuge on paye aussi...
La vraie adoption c'est l'animal "de hasard", trouvé ou qui nous choisit...
Après pour les surnoms comme "mon bébé" je serai bien mal placée pour critiquer, ahem, pour autant je me considère pas du tout comme leur mère, j'utilise jamais le mot "maman" pour me définir par rapport à eux, déjà parce qu'un animal n'a plus de "maman" après le sevrage, on est bien les seuls nous humains a rester les enfants de nos parents toute notre vie, les relations filiales entre chiens disparaissent très vite!
Ils ont pas besoin d'une mère mes chiens, et je les vois pas comme mes enfants, j'en ai pas, je peux pas savoir ce que ça fait.
Et je suis d'accord sur la notion de "sauver" un animal, j'ai pas sauvé Tess ni Athos, ils couraient aucun danger immédiat, Oscar si, je l'ai sauvé, enfin j'ai participé à le sauver, j'étais pas toute seule (et quand j'y pense, mais quel ingrat çui-là, c'est honteux! )
On dirait qd même qu'il y a une réticence à dire le mot "acheter", comme si on craignait d'être jugé, ou que c'est tabou, c'est juste mon ressenti hein...^^
Je suis bien évidemment pas contre ceux qui achètent ni contre ceux qui adoptent, d'ailleurs en refuge on paye aussi...
La vraie adoption c'est l'animal "de hasard", trouvé ou qui nous choisit...
Après pour les surnoms comme "mon bébé" je serai bien mal placée pour critiquer, ahem, pour autant je me considère pas du tout comme leur mère, j'utilise jamais le mot "maman" pour me définir par rapport à eux, déjà parce qu'un animal n'a plus de "maman" après le sevrage, on est bien les seuls nous humains a rester les enfants de nos parents toute notre vie, les relations filiales entre chiens disparaissent très vite!
Ils ont pas besoin d'une mère mes chiens, et je les vois pas comme mes enfants, j'en ai pas, je peux pas savoir ce que ça fait.
Et je suis d'accord sur la notion de "sauver" un animal, j'ai pas sauvé Tess ni Athos, ils couraient aucun danger immédiat, Oscar si, je l'ai sauvé, enfin j'ai participé à le sauver, j'étais pas toute seule (et quand j'y pense, mais quel ingrat çui-là, c'est honteux! )
Smellycoco- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Dgedg a écrit:Le mot propriétaire me dérange un peu, enfin j'ai du mal à l'utiliser. Largement plus que maître en tout cas. Peut-être parce que je n'ai pas oublié que petite, j'avais des... maîtres et maîtresses, qu'ils étaient là pour m'enseigner, m'éduquer, et que certains (pas tous certes) étaient formidables. Là où l'auteur du texte voit un rapport de force et des références à l'esclavage, j'y vois tout autre chose, des références aux gens qui m'ont appris à être curieuse et à aimer apprendre.
On peut mettre beaucoup de choses totalement différentes derrière le même mot.
Oui exactement! L'auteur propose le mot "tuteur", perso pour le coup je le trouve atroce, ça me renvoie à la notion judiciaire du mot, "décider pour celui qui a perdu se facultés mentales ou physiques de le faire", sont pas aliénés mes chiens, jamais j'utiliserais ce mot!
D'autres y verront sûrement une notion de "pilier qui aide à grandir", c'est ça aussi un tuteur...
2 personnes auront pas du tout le même ressenti d'un même mot, c'est très subjectif, bien pour ça qu'on peut avoir autant de mal à communiquer même si on parle la même langue!
Smellycoco- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
Je ne considère pas mes chiens comme mes enfants, mais ils ont quand même une place ambiguë à la maison, on dit souvent "maman", "papa", mais c'est pas réfléchis, comme quoi l'importance des mots
Le terme "mère" peut être utilisé de différente façon, on s'occupe de son chien tous les jours, on le voit grandir certaines fois, dans certains groupes la "mère" est la maîtresse de maison.
Je pense que c'est plus de anthropomorphisme pour ma part
Le terme "mère" peut être utilisé de différente façon, on s'occupe de son chien tous les jours, on le voit grandir certaines fois, dans certains groupes la "mère" est la maîtresse de maison.
Je pense que c'est plus de anthropomorphisme pour ma part
AshraKyson- Membre
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Re: Repenser le sens des mots euthanasie et propriétaire
GinFizz a écrit:
Je ne suis pas trop d'accord avec ça, je pense plutôt que les mots changent quand les mentalités changent, et non l'inverse. Par contre le fait que des personnes comme toi commencent à vouloir utiliser d'autres termes veut dire qu'il y a une évolution, et ça c'est sans doute une bonne chose. Mais je continue de penser que c'est une conséquence et pas une cause. Les mots sont des mots, et un même mot a une signification totalement différente selon la personne qui l'utilise (donc de la perception qu'elle a de ce mot).
Sinon un truc qui me choque aussi en terme de langage, c'est l'utilisation insultante des noms d'animaux, en particulier "chien" ou "chienne" sont particulièrement méprisants. Pour autant je n'irais pas demander une loi qui interdise ces expressions mais j'aimerais simplement que l'être humain évolue au point de se rendre compte de sa place dans l'univers et de ce qui l'entoure, ... mais ça c'est pas gagné.
C'est vrai que les mentalités changent avant le mot, mais changer le mot participe aussi à faire changer les mentalités de ceux qui n'avaient pas eu cette réflexion avant. Je reprends l'exemple du "Mlle" : certains ont évolué, donc on a changé le mot, et petit à petit ça fera évoluer le reste de la société (celles et ceux qui ne s'étaient pas intéressés à la question).
Je te rejoins également sur l'utilisation insultante des noms d'animaux.
Et sinon, Klaire, la différence entre "abattage" et "euthanasie" me fait rire (jaune) : c'est la différence de valeur accordée à la vie d'un animal "de rente", qu'on va bouffer et qu'il est acceptable de tuer et la vie d'un animal de compagnie, qu'on va choyer (et qu'on rend acceptable de tuer en certaines circonstances, justifiées ou non, avec le doux terme "euthanasie").
(J'suis d'autant plus à l'aise pour en parler que je refuse de manger des animaux, justement parce que la vie d'un cochon/poulet/poisson devrait, selon moi, être tout autant respectée que celle d'un chien/chaton-trop-mignon. Mais c'est un autre débat)
Et enfin, Dgedg et Smellycoco, je suis d'accord avec vous, le sens des mots est, en plis de cacher quelques réalités implicites, une histoire parfois très personnelle. J'aurais également tendance à voir le mot "maître" comme positif : car j'ai eu un maître d'école exceptionnel qui m'a éduquée et élevée (au sens "rise up", "élever vers le haut"... il m'a pas biberonnée hein). Quand on terme "tuteur", il est pour moi connoté négativement car j'ai bien malheureusement une expérience très intime avec les affaires de tutelles juridiques.
Comme quoi... Les mots sont vraiment très riches !
Ble-09- Membre
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