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La Brucellose chez le chien
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La Brucellose chez le chien
La brucellose canine (Brucella canis) est aussi une zoonose (maladie transmissible à l'homme)
Il existe d'autres type de brucelloses, bovine, ovine, porcine...qui peuvent être transmises aux chiens
Caractéristiques
peu d'altération de l'état général
avortements
infertilité du mâle et/ou de la femelle
chez le mâle
quelque fois, orchite (inflammation testiculaire)
altération en quelques semaines de la qualité de la semence puis laisse les femelles vides (semence très contagieuse)
Chez la femelle :
infertilité (avortement précoce)
avortement tardif très fréquent (entre le 45ème et le terme)
résorptions des ampoules et mise bas peu prolifique
succession de plusieurs gestations avortées puis reprise d'un cycle normal
Facteurs de dissémination
Transmission par la bouche, le nez, les muqueuses génitales
accouplements avec des animaux contaminés
non isolement des femelles qui avortent ou qui mettent bas, et « flairages » des sécrétions vaginales par d’autres chiens
confinement
mauvaises conditions d’élevage
Dépistage
ne pas oublier que le chien est positif plusieurs semaines après avoir été contaminé
test sérologique
recherche de bactéries sur les chiens suspectés d'être porteurs
recherche de brucelles
dans le vagin
spermoculture
à partir du lait,
à partir des fœtus et des avortons
Prophylaxie
Il n'existe pas de vaccin
accouplements avec des reproducteurs testés régulièrement
généralisation de l’insémination artificielle
possibilité d’isoler les chiennes qui avortent (infirmerie)
existence d’un local de maternité séparé, voire plusieurs (grands élevages)
locaux espacés, bien ventilés, non humides
retirer de l'élevage les chiens atteints
traitement antibiotique spécifique
quarantaine pour les nouveaux venus
LA BRUCELLOSE CANINE
Dr Samuel Buff
La brucellose est une maladie causée par Brucella canis, une bactérie isolée la première fois sur un fœtus de chiot mort, dans le milieu des années 1960 aux Etats Unis.
Elle touche aussi bien la mère que les fœtus. Au centre de nombreuses publications, cette maladie atteint un pourcentage mal connu de la population canine, évalué à plus ou moins 8 ou 10% outre atlantique. Cela revient à dire que presque un chien sur dix est porteur de Brucella canis.
Brucella canis pose un problème de santé publique, puisqu’elle est transmissible à l’homme, qui développe alors une grave pathologie hépatique et une polyarthrite. Les fœtus contiennent l’agent virulent et doivent donc être manipulés avec toutes précautions.
Les progrès en matière de produits pharmaceutiques ne suffisent pas, c’est une maladie délicate à traiter et dans la plupart des cas il n’y a pas de guérison. De nombreux propriétaires pensent que si leur chiens présentent cette maladie, ils le traiteront. Mais c’est une erreur grossière car si ils y parviennent, l’animal restera probablement stérile et plus ou moins rachitique.
Comment se transmet Brucella canis ?
Brucella canis se transmet sexuellement lors des accouplements entre mâles et femelles. Chez la chienne, la bactérie vit dans les tissus vaginaux et utérins, dans les sécrétions, et ce pendant de nombreuses années. Aussi, hormis de rarissimes cas, cela concerne toute la vie de l’animal. La chienne malade semble en excellente santé et aucun signe ne laisse supposer qu’elle est porteuse et excrète des brucelles. Elle peut ainsi contaminer d’autre animaux, même en dehors des accouplements, par le biais des urines, des secrétions vaginales, ou encore des avortons. Lorsqu’il y a gestation, la bactérie peut atteindre les fœtus et provoquer leur mort.
Chez le mâle, Brucella vit dans les testicules, dans le fluide séminal. Le mâle atteint, tout comme la femelle, peut transmettre la bactérie par son urine ou son sperme. Généralement aucun signe extérieur n’attire l’attention, hormis lors de cas avancés où l’orchite est visible.
Les portées avortent généralement dans les deux dernières semaines de gestation ; si les chiots atteignent le terme, ils peuvent mourir rapidement après leur naissance. Il semble toutefois qu’en Europe, la proportion d’avortements soit, pour l’instant encore, plus faible que chez nos voisins, ne dépassant guère 30 % des cas (le petit nombre de cas concernés aujourd’hui est vraisemblablement en rapport avec cette surprenante proportion).
Lors d’avortement après 45 jours de gestation, la suspicion de brucellose canine est forte : toutes les précautions seront prises pour éviter une contamination (élimination des fœtus, port des gants, désinfection systématique). Attention, les fœtus sont émis avec un liquide gris-vert, extrêmement riche en brucelles !…
Quels sont les risques?
Ils sont extrêmement sérieux : Brucella canis est un micro-organisme contagieux pour l’homme ; il faut donc limiter les risques et prendre toutes précautions lors des contacts avec les avortons et les liquides émis. Si la mère atteinte ne s’avère pas incapable de procréer dans le futur, elle peut néanmoins disséminer son affection aux mâles et entraîner chez eux une infertilité.
Le diagnostic de laboratoire
Pour réaliser un test de laboratoire, un échantillon de sang sera prélevé par votre vétérinaire. Une sérologie positive devra toujours être confirmée par un second examen sérologique et une hémoculture.
Une précaution utile consiste à tester chaque animal avant la mise à la reproduction, puisque la voie vénérienne constitue la voie de contamination principale entre individus asymptomatiques. La période de validité d’un tel test est fonction des interactions du chien ou de la chienne considérée, avec ses congénères. Une chienne testée un an plus tôt, ayant eu une portée normalement, devrait être re-testée avant un nouvel accouplement. Pour un mâle très sollicité, il devient difficile d’assurer une prévention efficace : dans l’idéal il devrait être testé entre chaque accouplement.
Dans les cas d’avortement suspect, il conviendra d’effectuer systématiquement une recherche sur les fœtus, afin d’isoler la bactérie ; un prélèvement du sang maternel et un examen sérologique seront également réalisés afin d’écarter tout diagnostic de brucellose.
La prévention
Autant que possible, une quarantaine de 15 jours sera imposée à tout nouveau reproducteur introduit dans l’élevage, en particulier s’il s’agit d’une importation en provenance de pays réputés contaminés. A l’issue de cette période une sérologie sera demandée, même si l’animal dispose d’un certificat faisant état de l’examen avant la vente. Ce n’est qu’après obtention d’un résultat négatif que l’animal pourra quitter la quarantaine et rentrer en service.
Toutes ces mesures peuvent sembler lourdes, mais les pertes occasionnées par un épisode brucellique en élevage sont incalculables : les reproducteurs atteints doivent être éliminés, la production de chiots est interrompue, et le potentiel génétique obtenu à force de sélection est systématiquement perdu.
Le recours à l’insémination artificielle limitera au mieux les contacts entre les chiens, et donc suffisamment les risques de contamination, même si la possibilité de contamination d’une femelle saine en utilisant du sperme infesté par Brucella canis a été décrite. A l’inverse, même si la femelle est porteuse, le recours à l’insémination permettra de protéger intégralement l’étalon.
Tout individu atteint devra être exclu de la reproduction : la castration chirurgicale de ces animaux est plus que conseillée. Les sérologies de routine permettent une bonne limitation du risque avant accouplement.
Le traitement
Il n’existe pas de vrai traitement : le chien sera asymptomatique, blanchi, mais il ne sera jamais guéri. Brucella canis vit au sein même des cellules du chien et reste peu accessible aux antibiotiques. Le traitement associe généralement plusieurs antibiotiques, comme la doxycycline, la minocycline et la dihydrostreptomycine. Ils ne sont que partiellement actifs, et provoquent une réduction temporaire du nombre de bactéries, même après plusieurs semaines de traitement.
De tels animaux sont souvent excréteurs des mois, voire des années après. Il faudrait donc les stériliser chirurgicalement et surtout ne plus les utiliser comme reproducteurs. Même si le chien (ou la chienne) est le seul représentant d’une fabuleuse lignée, le faire reste discutable.
Le problème de santé publique
La contamination de l’homme par Brucella canis est possible, par l’intermédiaire des avortons ou des produits de l’avortement. Elle serait également possible par l’intermédiaire du sperme d’un chien atteint (en particulier lors de la récolte de semence). Votre vétérinaire utilisera volontiers un gant pour l’examen gynécologique de vos chiens.
Ne pas tenir compte des précédentes informations constitue une prise de risque importante : vous jouez avec le feu tant pour votre élevage, que pour votre propre santé.
Il existe d'autres type de brucelloses, bovine, ovine, porcine...qui peuvent être transmises aux chiens
Caractéristiques
peu d'altération de l'état général
avortements
infertilité du mâle et/ou de la femelle
chez le mâle
quelque fois, orchite (inflammation testiculaire)
altération en quelques semaines de la qualité de la semence puis laisse les femelles vides (semence très contagieuse)
Chez la femelle :
infertilité (avortement précoce)
avortement tardif très fréquent (entre le 45ème et le terme)
résorptions des ampoules et mise bas peu prolifique
succession de plusieurs gestations avortées puis reprise d'un cycle normal
Facteurs de dissémination
Transmission par la bouche, le nez, les muqueuses génitales
accouplements avec des animaux contaminés
non isolement des femelles qui avortent ou qui mettent bas, et « flairages » des sécrétions vaginales par d’autres chiens
confinement
mauvaises conditions d’élevage
Dépistage
ne pas oublier que le chien est positif plusieurs semaines après avoir été contaminé
test sérologique
recherche de bactéries sur les chiens suspectés d'être porteurs
recherche de brucelles
dans le vagin
spermoculture
à partir du lait,
à partir des fœtus et des avortons
Prophylaxie
Il n'existe pas de vaccin
accouplements avec des reproducteurs testés régulièrement
généralisation de l’insémination artificielle
possibilité d’isoler les chiennes qui avortent (infirmerie)
existence d’un local de maternité séparé, voire plusieurs (grands élevages)
locaux espacés, bien ventilés, non humides
retirer de l'élevage les chiens atteints
traitement antibiotique spécifique
quarantaine pour les nouveaux venus
LA BRUCELLOSE CANINE
Dr Samuel Buff
La brucellose est une maladie causée par Brucella canis, une bactérie isolée la première fois sur un fœtus de chiot mort, dans le milieu des années 1960 aux Etats Unis.
Elle touche aussi bien la mère que les fœtus. Au centre de nombreuses publications, cette maladie atteint un pourcentage mal connu de la population canine, évalué à plus ou moins 8 ou 10% outre atlantique. Cela revient à dire que presque un chien sur dix est porteur de Brucella canis.
Brucella canis pose un problème de santé publique, puisqu’elle est transmissible à l’homme, qui développe alors une grave pathologie hépatique et une polyarthrite. Les fœtus contiennent l’agent virulent et doivent donc être manipulés avec toutes précautions.
Les progrès en matière de produits pharmaceutiques ne suffisent pas, c’est une maladie délicate à traiter et dans la plupart des cas il n’y a pas de guérison. De nombreux propriétaires pensent que si leur chiens présentent cette maladie, ils le traiteront. Mais c’est une erreur grossière car si ils y parviennent, l’animal restera probablement stérile et plus ou moins rachitique.
Comment se transmet Brucella canis ?
Brucella canis se transmet sexuellement lors des accouplements entre mâles et femelles. Chez la chienne, la bactérie vit dans les tissus vaginaux et utérins, dans les sécrétions, et ce pendant de nombreuses années. Aussi, hormis de rarissimes cas, cela concerne toute la vie de l’animal. La chienne malade semble en excellente santé et aucun signe ne laisse supposer qu’elle est porteuse et excrète des brucelles. Elle peut ainsi contaminer d’autre animaux, même en dehors des accouplements, par le biais des urines, des secrétions vaginales, ou encore des avortons. Lorsqu’il y a gestation, la bactérie peut atteindre les fœtus et provoquer leur mort.
Chez le mâle, Brucella vit dans les testicules, dans le fluide séminal. Le mâle atteint, tout comme la femelle, peut transmettre la bactérie par son urine ou son sperme. Généralement aucun signe extérieur n’attire l’attention, hormis lors de cas avancés où l’orchite est visible.
Les portées avortent généralement dans les deux dernières semaines de gestation ; si les chiots atteignent le terme, ils peuvent mourir rapidement après leur naissance. Il semble toutefois qu’en Europe, la proportion d’avortements soit, pour l’instant encore, plus faible que chez nos voisins, ne dépassant guère 30 % des cas (le petit nombre de cas concernés aujourd’hui est vraisemblablement en rapport avec cette surprenante proportion).
Lors d’avortement après 45 jours de gestation, la suspicion de brucellose canine est forte : toutes les précautions seront prises pour éviter une contamination (élimination des fœtus, port des gants, désinfection systématique). Attention, les fœtus sont émis avec un liquide gris-vert, extrêmement riche en brucelles !…
Quels sont les risques?
Ils sont extrêmement sérieux : Brucella canis est un micro-organisme contagieux pour l’homme ; il faut donc limiter les risques et prendre toutes précautions lors des contacts avec les avortons et les liquides émis. Si la mère atteinte ne s’avère pas incapable de procréer dans le futur, elle peut néanmoins disséminer son affection aux mâles et entraîner chez eux une infertilité.
Le diagnostic de laboratoire
Pour réaliser un test de laboratoire, un échantillon de sang sera prélevé par votre vétérinaire. Une sérologie positive devra toujours être confirmée par un second examen sérologique et une hémoculture.
Une précaution utile consiste à tester chaque animal avant la mise à la reproduction, puisque la voie vénérienne constitue la voie de contamination principale entre individus asymptomatiques. La période de validité d’un tel test est fonction des interactions du chien ou de la chienne considérée, avec ses congénères. Une chienne testée un an plus tôt, ayant eu une portée normalement, devrait être re-testée avant un nouvel accouplement. Pour un mâle très sollicité, il devient difficile d’assurer une prévention efficace : dans l’idéal il devrait être testé entre chaque accouplement.
Dans les cas d’avortement suspect, il conviendra d’effectuer systématiquement une recherche sur les fœtus, afin d’isoler la bactérie ; un prélèvement du sang maternel et un examen sérologique seront également réalisés afin d’écarter tout diagnostic de brucellose.
La prévention
Autant que possible, une quarantaine de 15 jours sera imposée à tout nouveau reproducteur introduit dans l’élevage, en particulier s’il s’agit d’une importation en provenance de pays réputés contaminés. A l’issue de cette période une sérologie sera demandée, même si l’animal dispose d’un certificat faisant état de l’examen avant la vente. Ce n’est qu’après obtention d’un résultat négatif que l’animal pourra quitter la quarantaine et rentrer en service.
Toutes ces mesures peuvent sembler lourdes, mais les pertes occasionnées par un épisode brucellique en élevage sont incalculables : les reproducteurs atteints doivent être éliminés, la production de chiots est interrompue, et le potentiel génétique obtenu à force de sélection est systématiquement perdu.
Le recours à l’insémination artificielle limitera au mieux les contacts entre les chiens, et donc suffisamment les risques de contamination, même si la possibilité de contamination d’une femelle saine en utilisant du sperme infesté par Brucella canis a été décrite. A l’inverse, même si la femelle est porteuse, le recours à l’insémination permettra de protéger intégralement l’étalon.
Tout individu atteint devra être exclu de la reproduction : la castration chirurgicale de ces animaux est plus que conseillée. Les sérologies de routine permettent une bonne limitation du risque avant accouplement.
Le traitement
Il n’existe pas de vrai traitement : le chien sera asymptomatique, blanchi, mais il ne sera jamais guéri. Brucella canis vit au sein même des cellules du chien et reste peu accessible aux antibiotiques. Le traitement associe généralement plusieurs antibiotiques, comme la doxycycline, la minocycline et la dihydrostreptomycine. Ils ne sont que partiellement actifs, et provoquent une réduction temporaire du nombre de bactéries, même après plusieurs semaines de traitement.
De tels animaux sont souvent excréteurs des mois, voire des années après. Il faudrait donc les stériliser chirurgicalement et surtout ne plus les utiliser comme reproducteurs. Même si le chien (ou la chienne) est le seul représentant d’une fabuleuse lignée, le faire reste discutable.
Le problème de santé publique
La contamination de l’homme par Brucella canis est possible, par l’intermédiaire des avortons ou des produits de l’avortement. Elle serait également possible par l’intermédiaire du sperme d’un chien atteint (en particulier lors de la récolte de semence). Votre vétérinaire utilisera volontiers un gant pour l’examen gynécologique de vos chiens.
Ne pas tenir compte des précédentes informations constitue une prise de risque importante : vous jouez avec le feu tant pour votre élevage, que pour votre propre santé.
Re: La Brucellose chez le chien
Instructif DOUD
URZ26- Membre
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Date d'inscription : 22/01/2008
Age : 62
Localisation : GARD
Mon chien : DIPSYE, ISHTAR et MIXY
Sport canin ou activité : équitation - promenade - ball-trap - Club Canin
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