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Avancée dans la lutte contre la myopathie?
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Avancée dans la lutte contre la myopathie?
Par Corinne BENSIMON
QUOTIDIEN : jeudi 16 novembre 2006
Recherche. Une greffe de cellules sur des chiens a permis la réparation de muscles.
Une équipe de biologistes a réussi à empêcher la dégénérescence de muscles chez des chiens myopathes. Ce résultat, publié aujourd'hui par la revue Nature sur son site Internet, est une première qui mérite d'être accueillie avec autant d'intérêt que de prudence. Il est le fruit d'un essai mené sur l'unique modèle animal de la myopathie de Duchenne, de jeunes golden-retrievers appartenant à une lignée issue d'un animal dont la myopathie a été repérée par un généticien dans les années 80. Affligés comme les humains d'une mutation dans le gène de la dystrophine (protéine indispensable à la contraction des muscles et à la réparation des cellules musculaires), ces golden-retrievers perdent eux aussi l'usage de leurs muscles. En moyenne, ils marchent très mal à huit mois et meurent à un an. Même cause, mêmes effets chez l'homme et le chien : de fait, tout succès dans le traitement de leur maladie est particulièrement instructif, et attendu. Le premier du genre, signé par une équipe internationale conduite par Giulio Cossu (San Raffaele Scientific Institute, Milan, Italie), est le fruit d'un domaine en plein essor : la recherche sur la greffe de cellules souches adultes ou embryonnaires pour lutter contre des dégénérescences tissulaires.
Récolte aisée. La clé de ce travail est l'injection chez les chiens malades de cellules souches triées sur le volet : des mésoangioblastes, cellules identifiées par Giulio Cossu, il y a quelques années dans les petits vaisseaux sanguins d'animaux sains. Au fil d'expériences, il a découvert que ces cellules ont une capacité naturelle à aller vers les cellules musculaires «souffrantes», sites d'une inflammation, et à participer à leur survie. En outre, il a démontré qu'il est assez aisé de les récolter dans les vaisseaux sanguins et de les multiplier in vitro. Fort de ces connaissances, il a décidé de tester les effets d'injections de mésoangioblastes (une par mois pendant cinq mois, 50 millions de cellules en tout) sur des chiens malades dix exactement. Le projet devait toutefois surmonter deux problèmes. Si les cellules proviennent des chiens malades, elles portent la mutation fatale et ne peuvent donc rien réparer. Si, à l'inverse, elles sont récoltées chez des chiens sains, elles sont susceptibles d'être rejetées par les canins receveurs.
En réponse à ces écueils potentiels, Giulio Cossu a exploré deux solutions : quatre chiens ont reçu leurs propres mésoangioblastes, mais préalablement corrigées par génie génétique ; six autres ont eu des cellules provenant d'animaux sains, mais ils ont été soumis à un traitement antirejet. Le bilan est étonnant : alors que les effets sont «modestes» dans le premier groupe, chez quatre des six chiens du second groupe, les chercheurs ont observé une reconstitution des fibres musculaires à distance des sites d'injection et une amélioration de la force de contraction. L'un d'eux, qui a reçu les cellules dans l'aorte (la veine qui part du coeur et envoie le sang dans la circulation générale) marchait encore bien cinq mois après la fin du traitement.
Prémices. Des résultats «spectaculaires», comme le relève Luis Garcia (Généthon, à Evry). Mais qui doivent être reproduits et validés par d'autres équipes. «Le travail rapporté ici pose les prémices logiques pour le début d'une expérimentation clinique qui pourrait conduire à une thérapie efficace de la myopathie de Duchenne» , commente Jeffrey Chamberlain, de l'université de Washington à Seattle, dans Nature . La méthode «doit être développée» , mais les essais sur l'homme pourraient n'avoir lieu que «dans plusieurs années» , soulignent, prudents, Giulio Cossu et ses collègues.
QUOTIDIEN : jeudi 16 novembre 2006
Recherche. Une greffe de cellules sur des chiens a permis la réparation de muscles.
Une équipe de biologistes a réussi à empêcher la dégénérescence de muscles chez des chiens myopathes. Ce résultat, publié aujourd'hui par la revue Nature sur son site Internet, est une première qui mérite d'être accueillie avec autant d'intérêt que de prudence. Il est le fruit d'un essai mené sur l'unique modèle animal de la myopathie de Duchenne, de jeunes golden-retrievers appartenant à une lignée issue d'un animal dont la myopathie a été repérée par un généticien dans les années 80. Affligés comme les humains d'une mutation dans le gène de la dystrophine (protéine indispensable à la contraction des muscles et à la réparation des cellules musculaires), ces golden-retrievers perdent eux aussi l'usage de leurs muscles. En moyenne, ils marchent très mal à huit mois et meurent à un an. Même cause, mêmes effets chez l'homme et le chien : de fait, tout succès dans le traitement de leur maladie est particulièrement instructif, et attendu. Le premier du genre, signé par une équipe internationale conduite par Giulio Cossu (San Raffaele Scientific Institute, Milan, Italie), est le fruit d'un domaine en plein essor : la recherche sur la greffe de cellules souches adultes ou embryonnaires pour lutter contre des dégénérescences tissulaires.
Récolte aisée. La clé de ce travail est l'injection chez les chiens malades de cellules souches triées sur le volet : des mésoangioblastes, cellules identifiées par Giulio Cossu, il y a quelques années dans les petits vaisseaux sanguins d'animaux sains. Au fil d'expériences, il a découvert que ces cellules ont une capacité naturelle à aller vers les cellules musculaires «souffrantes», sites d'une inflammation, et à participer à leur survie. En outre, il a démontré qu'il est assez aisé de les récolter dans les vaisseaux sanguins et de les multiplier in vitro. Fort de ces connaissances, il a décidé de tester les effets d'injections de mésoangioblastes (une par mois pendant cinq mois, 50 millions de cellules en tout) sur des chiens malades dix exactement. Le projet devait toutefois surmonter deux problèmes. Si les cellules proviennent des chiens malades, elles portent la mutation fatale et ne peuvent donc rien réparer. Si, à l'inverse, elles sont récoltées chez des chiens sains, elles sont susceptibles d'être rejetées par les canins receveurs.
En réponse à ces écueils potentiels, Giulio Cossu a exploré deux solutions : quatre chiens ont reçu leurs propres mésoangioblastes, mais préalablement corrigées par génie génétique ; six autres ont eu des cellules provenant d'animaux sains, mais ils ont été soumis à un traitement antirejet. Le bilan est étonnant : alors que les effets sont «modestes» dans le premier groupe, chez quatre des six chiens du second groupe, les chercheurs ont observé une reconstitution des fibres musculaires à distance des sites d'injection et une amélioration de la force de contraction. L'un d'eux, qui a reçu les cellules dans l'aorte (la veine qui part du coeur et envoie le sang dans la circulation générale) marchait encore bien cinq mois après la fin du traitement.
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