Derniers sujets
» Il semblerait qu’il y ait un souci pour poster?par Educalins Jeu 29 Nov 2018, 09:19
» anthropomorphisme , vos avis ?
par suerte Sam 24 Nov 2018, 10:46
» bétises de vos chiens ,
par Lou d'Arabie Ven 23 Nov 2018, 23:57
» Hécatombe d'une partie de chasse!
par Lou d'Arabie Ven 23 Nov 2018, 23:52
» Amateur de Patou
par Manouche Ven 23 Nov 2018, 23:23
» les grimaceries de vos chiens
par amiedesbêtes Ven 23 Nov 2018, 20:30
» problème plaie chirurgicale
par Manouche Ven 23 Nov 2018, 17:56
» dur dur d"etre un chien
par essenssis Ven 23 Nov 2018, 13:45
» Les gilets jaunes
par Puck2006 Jeu 22 Nov 2018, 21:58
» Ash le chien loup
par Puck2006 Jeu 22 Nov 2018, 21:44
» Présentation.
par ancien Jeu 22 Nov 2018, 21:14
» Garde chiot.
par CherryLou Jeu 22 Nov 2018, 16:23
Statistiques
Nous avons 26536 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Loutarie
Nos membres ont posté un total de 1445876 messages dans 59018 sujets
Les posteurs les plus actifs de la semaine
Aucun utilisateur |
histoire des races de chiens
+6
invité
chris53
rhevane
ailand
Asp
luvic
10 participants
Page 1 sur 1
histoire des races de chiens
j'ouvre se post pour que nous puissions y mettre les histoires sur la création de nos différentes races de chien.
je mets quelques races, mais je propose que chaqu'un y mette l'historique le plus détaillé possible de sa race de cœur, a vous de jouer
je mets quelques races, mais je propose que chaqu'un y mette l'historique le plus détaillé possible de sa race de cœur, a vous de jouer
Dernière édition par luvic le Jeu 16 Oct 2008, 00:32, édité 1 fois
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: histoire des races de chiens
LE BERGER ALLEMAND:
Dans l'Allemagne du XIXè siècle, aucune race homogène de chien de berger ne se profilait de manière précise. Vers 1870, à l'ère de la révolution industrielle, quelques pionniers tentèrent de sauver d'une disparition certaine de l'héritage de leur passé de berger ; deux types de chiens émergèrent alors de cette présélection. Le Berger de Wurtemberg fit son apparition : grand et solide chien au poil sombre et épais, à la tête forte et aux oreilles tombantes, au fouet frangé et porté en sabre, dont le travail consistait à protéger les troupeaux en montagne.
Un autre chien apparût, le Thuringeois, au poil court et gris, avec une ossature moyenne, aux oreilles droites et à la queue en trompette, et dont la rapidité et la vigilance en faisaient un remarquable conducteur de troupeaux. C'est dans cette période que deux cynophiles confirmés, Schlenker et Eiselen eurent l'idée de créer une race unique et plus polyvalente de chien de berger. Ils lancèrent le mouvement du Berger Allemand. De croisements en croisements entre ces deux "races" ils obtinrent un nouveau type de chien : grand, fort, aux oreilles droites et à la queue en cimeterre.
Par ailleurs, le Capitaine Max Emil von Stephanitz, lui même cynophile passionné, décidait d'abandonner à 33 ans une carrière militaire de convenance familiale pour se consacrer à son ambition : créer une nouvelle race nationale. C'est le 3 avril 1899 qu' il eu la révélation dans une exposition de Francfort : le fameux Hecktor Linkshein ; il en fit l'acquisition et le rebaptisa Horand von Grafrath, du nom du petit domaine où il s'était installé en Bavière. Il fonda le 22 avril 1899, la Verein fur Deutsche Schäferhunde (SV), société spécialiste de la race et passa 6 mois à travailler avec son ami éleveur Arthur Meyer à la rédaction du premier texte du fameux "standard". Le Berger Allemand était né.
Son idée consistait à donner à cette race une image de polyvalence, adaptée à tous types d'éducation: Il visait particulièrement son utilisation pour l'armée, la Croix-rouge et la police. Dès 1901, la SV organisa des concours de chiens policiers, ou autres démonstrations de capacités dans cet esprit d'utilité avant tout. Un énorme travail de sélection permit de fixer, non seulement les caractéristiques morphologiques qui valurent au Berger Allemand son succès commercial, mais aussi et surtout ses qualités de caractère, celles qui le rendaient aptes à être utilisé dans des domaines très variés. C'est d'ailleurs certainement cette destination utilitaire et non esthétique qui est à l'origine de cette réussite : "est Berger Allemand tout chien de berger qui grâce à l'exercice constant de ses qualités de chien de berger atteint la perfection de son corps et de son psychisme dans le cadre de sa fonction de chien utilitaire".
Durant les deux décennies qui suivirent, l'intérêt pour cette nouvelle race dépassa toutes les prédictions les plus optimistes notamment dépasser la limite des frontières. La guerre fût l'opportunité inespérée pour lui donner l'occasion de faire ses preuves sur le terrain. On l'y trouva à tous les avant-postes, tombant au champ d'honneur. Sa bravoure et son courage le firent entrer glorieusement dans le coeur des hommes. Le cinéma l'immortalisera même plus tard sous les traits d'un certain "Rintintin".
Pour prévenir les excès dûs à une telle notoriété, le Körbuch dû être créé en 1922 en complément du Livre des Origines afin de préserver ces fameuses qualités de caractère ; il y était enregistré après examen par un juge, les seuls sujets adultes aptes à la reproduction.
Plus tard dans la même optique, en 1935, il sera exigé un titre de travail pour ces mêmes sujets ; car la SV s'inquiétait du risque qu'une trop grande pression commerciale pousse les éleveurs, face à la demande, à utiliser des géniteurs même médiocres pour répondre aux attentes du public.
C'est von Stephanitz qui mena la SV d'une main de fer, toute sa vie durant, jusqu'en 1933. Il a dirigé et contrôlé de manière ferme les éleveurs dans leur choix en matière de sélection. Son attention scrupuleuse pour les reproducteurs est certainement ce qui le distingua le plus en tant que Président. Elle atteignit d'ailleurs le summum lorsqu' au moment où l'élevage tendait à produire des sujets de plus en plus grands. Il donna le titre de Sieger au Championnat de 1925 à un chien peu connu et de taille très moyenne qui résista durant 6 heures au jugement méticuleux des juges et où le moindre défaut, notamment se rapportant au caractère, fût éliminatoire.
Klodo von Boxberg marqua le début d'une ère nouvelle qui vit apparaître des sujets beaucoup moins rustiques et dotés d'une certaine harmonie physique. Avec la montée du nazisme et la seconde guerre mondiale, l'intérêt pour la race marqua un temps d'arrêt, bien que sous le nom de Berger Alsacien on vit encore tomber le berger allemand pour l'honneur d'une patrie, pas toujours celle de ses origines.
C'est seulement dans les années cinquante qu'elle recommença à se développer. Les successeurs de von Stephanitz tirant les enseignements du passé, poursuivirent l'oeuvre du Maître dans le même esprit. Il peut d'ailleurs être considéré que l'histoire moderne du Berger Allemand commença avec le Championnat d'Allemagne de 1951 et la consécration d'un sujet qui marqua fortement l'évolution physique de la race : Rolf von Osnabrücker Land, chien très typé se caractérisa par des innovations morphologiques, au niveau de la puissance, du cou notamment, et de l'épaule. Un pas dans l'évolution de la race fût franchi, mais il ne fallait pas oublier qu'en dehors de toute notion d'esthétisme, la morphologie du Berger Allemand se devait avant tout de servir sa raison d'utilité.
Un second tournant eu lieu dans les années Soixante-dix, avec l'apparition de la silhouette au dos descendant, celle qui lui procura une allure plus rasante ainsi que plus d'aisance et d'endurance dans le trot. Cela fût possible grâce à la participation de trois importants reproducteurs, très différents mais complémentaires : Canto von der Wienerau, Quanto von der Wienerau et Mutz von Peltztierfarm. Leurs descendances croisées, fixèrent les caractéristiques morphologiques du Berger Allemand de nos jours.
La fin des années Soixante-dix fût marquée par la seule descendance de ces trois grands étalons, et il fallut attendre la moitié des années Quatre-vingt pour avoir de nouveau une grande révolution. L'arrivée de deux fils de Palme von Wilsteiger Land, une étonnante femelle capable de transmettre ses particularités anatomiques : Uran von Wilsteiger Land et Quando von Arminius, domineront cette période et seront les seuls à l'origine de la race actuelle.
Même chien d'avalanche ou de recherche en décombres, il est courageux et efficace comme chien de sécurité, dissuasif comme chien de garde, mais reste également digne de la plus grande confiance lorsqu'il guide les non-voyants. Il reste polyvalent comme au premier jour dans ses activités, il continue inéluctablement de s'illustrer : il est présent partout !!!
L'aspect, les évolutions qu'il a subi ont contribué à améliorer les performances d'une "mécanique" bien huilée qu'un Capitaine de cavalerie, précurseur et visionnaire, avait entrevue il y a un siècle sous les traits d'un chien de berger.
Dans l'Allemagne du XIXè siècle, aucune race homogène de chien de berger ne se profilait de manière précise. Vers 1870, à l'ère de la révolution industrielle, quelques pionniers tentèrent de sauver d'une disparition certaine de l'héritage de leur passé de berger ; deux types de chiens émergèrent alors de cette présélection. Le Berger de Wurtemberg fit son apparition : grand et solide chien au poil sombre et épais, à la tête forte et aux oreilles tombantes, au fouet frangé et porté en sabre, dont le travail consistait à protéger les troupeaux en montagne.
Un autre chien apparût, le Thuringeois, au poil court et gris, avec une ossature moyenne, aux oreilles droites et à la queue en trompette, et dont la rapidité et la vigilance en faisaient un remarquable conducteur de troupeaux. C'est dans cette période que deux cynophiles confirmés, Schlenker et Eiselen eurent l'idée de créer une race unique et plus polyvalente de chien de berger. Ils lancèrent le mouvement du Berger Allemand. De croisements en croisements entre ces deux "races" ils obtinrent un nouveau type de chien : grand, fort, aux oreilles droites et à la queue en cimeterre.
Par ailleurs, le Capitaine Max Emil von Stephanitz, lui même cynophile passionné, décidait d'abandonner à 33 ans une carrière militaire de convenance familiale pour se consacrer à son ambition : créer une nouvelle race nationale. C'est le 3 avril 1899 qu' il eu la révélation dans une exposition de Francfort : le fameux Hecktor Linkshein ; il en fit l'acquisition et le rebaptisa Horand von Grafrath, du nom du petit domaine où il s'était installé en Bavière. Il fonda le 22 avril 1899, la Verein fur Deutsche Schäferhunde (SV), société spécialiste de la race et passa 6 mois à travailler avec son ami éleveur Arthur Meyer à la rédaction du premier texte du fameux "standard". Le Berger Allemand était né.
Son idée consistait à donner à cette race une image de polyvalence, adaptée à tous types d'éducation: Il visait particulièrement son utilisation pour l'armée, la Croix-rouge et la police. Dès 1901, la SV organisa des concours de chiens policiers, ou autres démonstrations de capacités dans cet esprit d'utilité avant tout. Un énorme travail de sélection permit de fixer, non seulement les caractéristiques morphologiques qui valurent au Berger Allemand son succès commercial, mais aussi et surtout ses qualités de caractère, celles qui le rendaient aptes à être utilisé dans des domaines très variés. C'est d'ailleurs certainement cette destination utilitaire et non esthétique qui est à l'origine de cette réussite : "est Berger Allemand tout chien de berger qui grâce à l'exercice constant de ses qualités de chien de berger atteint la perfection de son corps et de son psychisme dans le cadre de sa fonction de chien utilitaire".
Durant les deux décennies qui suivirent, l'intérêt pour cette nouvelle race dépassa toutes les prédictions les plus optimistes notamment dépasser la limite des frontières. La guerre fût l'opportunité inespérée pour lui donner l'occasion de faire ses preuves sur le terrain. On l'y trouva à tous les avant-postes, tombant au champ d'honneur. Sa bravoure et son courage le firent entrer glorieusement dans le coeur des hommes. Le cinéma l'immortalisera même plus tard sous les traits d'un certain "Rintintin".
Pour prévenir les excès dûs à une telle notoriété, le Körbuch dû être créé en 1922 en complément du Livre des Origines afin de préserver ces fameuses qualités de caractère ; il y était enregistré après examen par un juge, les seuls sujets adultes aptes à la reproduction.
Plus tard dans la même optique, en 1935, il sera exigé un titre de travail pour ces mêmes sujets ; car la SV s'inquiétait du risque qu'une trop grande pression commerciale pousse les éleveurs, face à la demande, à utiliser des géniteurs même médiocres pour répondre aux attentes du public.
C'est von Stephanitz qui mena la SV d'une main de fer, toute sa vie durant, jusqu'en 1933. Il a dirigé et contrôlé de manière ferme les éleveurs dans leur choix en matière de sélection. Son attention scrupuleuse pour les reproducteurs est certainement ce qui le distingua le plus en tant que Président. Elle atteignit d'ailleurs le summum lorsqu' au moment où l'élevage tendait à produire des sujets de plus en plus grands. Il donna le titre de Sieger au Championnat de 1925 à un chien peu connu et de taille très moyenne qui résista durant 6 heures au jugement méticuleux des juges et où le moindre défaut, notamment se rapportant au caractère, fût éliminatoire.
Klodo von Boxberg marqua le début d'une ère nouvelle qui vit apparaître des sujets beaucoup moins rustiques et dotés d'une certaine harmonie physique. Avec la montée du nazisme et la seconde guerre mondiale, l'intérêt pour la race marqua un temps d'arrêt, bien que sous le nom de Berger Alsacien on vit encore tomber le berger allemand pour l'honneur d'une patrie, pas toujours celle de ses origines.
C'est seulement dans les années cinquante qu'elle recommença à se développer. Les successeurs de von Stephanitz tirant les enseignements du passé, poursuivirent l'oeuvre du Maître dans le même esprit. Il peut d'ailleurs être considéré que l'histoire moderne du Berger Allemand commença avec le Championnat d'Allemagne de 1951 et la consécration d'un sujet qui marqua fortement l'évolution physique de la race : Rolf von Osnabrücker Land, chien très typé se caractérisa par des innovations morphologiques, au niveau de la puissance, du cou notamment, et de l'épaule. Un pas dans l'évolution de la race fût franchi, mais il ne fallait pas oublier qu'en dehors de toute notion d'esthétisme, la morphologie du Berger Allemand se devait avant tout de servir sa raison d'utilité.
Un second tournant eu lieu dans les années Soixante-dix, avec l'apparition de la silhouette au dos descendant, celle qui lui procura une allure plus rasante ainsi que plus d'aisance et d'endurance dans le trot. Cela fût possible grâce à la participation de trois importants reproducteurs, très différents mais complémentaires : Canto von der Wienerau, Quanto von der Wienerau et Mutz von Peltztierfarm. Leurs descendances croisées, fixèrent les caractéristiques morphologiques du Berger Allemand de nos jours.
La fin des années Soixante-dix fût marquée par la seule descendance de ces trois grands étalons, et il fallut attendre la moitié des années Quatre-vingt pour avoir de nouveau une grande révolution. L'arrivée de deux fils de Palme von Wilsteiger Land, une étonnante femelle capable de transmettre ses particularités anatomiques : Uran von Wilsteiger Land et Quando von Arminius, domineront cette période et seront les seuls à l'origine de la race actuelle.
Même chien d'avalanche ou de recherche en décombres, il est courageux et efficace comme chien de sécurité, dissuasif comme chien de garde, mais reste également digne de la plus grande confiance lorsqu'il guide les non-voyants. Il reste polyvalent comme au premier jour dans ses activités, il continue inéluctablement de s'illustrer : il est présent partout !!!
L'aspect, les évolutions qu'il a subi ont contribué à améliorer les performances d'une "mécanique" bien huilée qu'un Capitaine de cavalerie, précurseur et visionnaire, avait entrevue il y a un siècle sous les traits d'un chien de berger.
Dernière édition par luvic le Jeu 16 Oct 2008, 00:09, édité 1 fois
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: histoire des races de chiens
LE BOXER:
Au moyen âge le bullenbeisser Dazinger et son cousin le Brabançon, considéré comme l'ancêtre qui se rapproche le plus du boxer, était utilisé pour la chasse et la capture de gros gibiers, comme son nom le dit par la traduction française « mordeur de taureaux ». Il était doté de mâchoire puissante, il pouvait venir a bout de gros animaux comme le cerf, le chevreuil, l'ours et le taureau lui-même haut sur patte et possédant un corps allongé, cela lui permettait d'atteindre une bonne vitesse à la course pour atteindre ses prises. On le retrouvait principalement dans les pays du Royaume-Unis comme l'Allemagne, la Hollande, la Belgique. Quelques spécimens pouvait être retrouvé dans l'est de la France avec qui il partageait son territoire avec le Bulldog Anglais, que l'on traduit par chien de taureaux, le Bulldog anglais de l'époque comparativement a celui que l'on connaît aujourd'hui, avait un corps élancé très musclé et était haut sur patte, il présentait beaucoup de similitude avec le bullenbeisser.
Le Boxer de l'ère moderne
Il faut se reporté jusqu'en 1885 ou 1886 pour voir apparaître les premiers spécimens relatif à la race du boxer. Dans la généalogie et la chronologie de l'histoire de la race, certains faits sont contradictoires, il a donc fallu que je me rapporte à plusieurs oeuvres littéraires pour comprendre et connaître réellement l'historique et l'évolution de la race du boxer.
Vers 1885 ou 1886 un homme, M. George Alt de Munich qui s'intéressait au bullenbeisser fit ses premières expériences dans le but de développer une nouvelle race de chien. M. Alt acheta en France une femelle Bulldog Anglais qu'il nomma Alt's Flora (photo non disponible) avec qui il pratiqua une saillie avec un bullenbeisser (nom inconnue), il eu comme résultat un mâle et une femelle, le mâle fût vendu a une de ses amie Mme Herr Lechner qui le baptisa Lechner boxel (photo non disponible), M. Alt conserva la femelle qu'il nomma Alt's Schecken. En 1887 M. G. Alt pratiqua un nouvel accouplement, cette fois entre Flora et Lechner et il eu comme résultat une femelle qu'il conserva et lui donna le nom de Alt's Flora II.
Au début de 1889 M. Alt poursuivi ses expériences en pratiquant une saillie entre Flora II et Lechner Box et eu comme résultat un magnifique spécimen mâle bringé doré qu'il nomma Maier's Lord. L'année suivante en 1890 Alt fit accoupler Maier's Lord avec une femelle Maier's Flora (parent inconnue, photo non disponible), il fût né un mâle que Alt vendit a M. Joseph Widman (Angerto Kennel) qui fut baptisé Piccolo Vom Angertor un boxer blanc. Quelques années plus tard en 1894 lors d'un voyage en France Alt apporta Schecken avec lui pour la faire accoupler avec un Bulldog Anglais mâle d'un ami le Dr Toenniessen nommé Tom et le 28 Février 1895 il eu comme résultat un mâle bringé foncé et blanc qu'il nomma Müehlbauer's Flocki. Alt utilisa ce chien la même année lors de compétition canine qui eurent lieu à Munich, Flocki y remporta plusieurs prix et il fût inscrit comme le premier mâle au registre officiel en Allemagne. Mais ce n'est que l'année suivante le 29 mars 1896 que le premier Boxer Club de Munich fût fondé par Friedrich Roberth et Eralg Konig.
L'année suivante en 1897 Alt's Schecken et Toenniessen's Tom sont de nouveau accouplé et il en résulte une magnifique femelle blanche qui sera vendue à Widman et nommé Blanka Von Angertor. Blanka participera elle aussi à différents évènements de compétition canine et elle obtiendra son titre de championne et sera inscrite en janvier 1898 au registre des femelles championnes en Allemagne. La même année Blanka et Piccolo seront accouplé et auront une femelle qui se verra nommé Méta Von Der Passage, Méta deviendra la grande matriarche de la race du boxer en produisant plusieurs champions dont Hugo Vom Pfalzgau, qui fût lui aussi grand initiateur d'une grande lignée de champions dont Ch. Rolf Vom Vogelsberg le père de la grande lignée de l'élevage Von Dom dont je vous épargne l'histoire que je préfère vous laisser découvrir par vous même dans la littérature du Boxer.
Il aura fallu attendre en 1902 pour voir publier les premiers registres officiel où l'on enregistra plusieurs chiens, et ce même plusieurs années après leur naissance, dans un mensuel publié par le Boxer Club : le Boxer Blätter, dans ce mensuel Mr Erald Konig y fait paraître le premier standard de la race. Connaissant une incessante évolution, comme vous avez pu le constaté, la co-sanguinité a été largement utilisé pour tenter de faire disparaître certains traits physique du Bulldog et de parfaire la race et ce résultat en fût un de très prometteur avec Méta Von Der Passage, de qui aujourd'hui certains éleveurs peuvent en être fier, de voir dans leur lignée apparaître son nom.
Il faudra attendre jusqu'en 1915 pour voir apparaître le premier Boxer en Amérique du Nord un mâle du nom de Sieger Dampf Von Dom, qui fût exporté d'Allemagne par l'honorable Herbert Lehman gouverneur de l'état de New York qui était reconnu comme un passionné de la race. Ayant connu lui-même Mme Stockman peu avant la première guerre mondiale M. Lehman s'était lié d'une grande admiration pour le boxer. Dampf fût le premier boxer enregistré Champion Américain. Par la suite quatres autres grands boxers firent leur apparition en Amérique du Nord, Sigurd, Dorian, Utz et Lustig qui fûrent reconnu comme étant les grands pionniers du développement de la race aux Etats-Unis. Il faudra attendre en 1934 pour voir apparaître le premier boxer au Canada du nom de Anthony Adverse of Barmere (photo non disponible). Puis en 1935 le Boxer Club of Canada fût fondé.
Au moyen âge le bullenbeisser Dazinger et son cousin le Brabançon, considéré comme l'ancêtre qui se rapproche le plus du boxer, était utilisé pour la chasse et la capture de gros gibiers, comme son nom le dit par la traduction française « mordeur de taureaux ». Il était doté de mâchoire puissante, il pouvait venir a bout de gros animaux comme le cerf, le chevreuil, l'ours et le taureau lui-même haut sur patte et possédant un corps allongé, cela lui permettait d'atteindre une bonne vitesse à la course pour atteindre ses prises. On le retrouvait principalement dans les pays du Royaume-Unis comme l'Allemagne, la Hollande, la Belgique. Quelques spécimens pouvait être retrouvé dans l'est de la France avec qui il partageait son territoire avec le Bulldog Anglais, que l'on traduit par chien de taureaux, le Bulldog anglais de l'époque comparativement a celui que l'on connaît aujourd'hui, avait un corps élancé très musclé et était haut sur patte, il présentait beaucoup de similitude avec le bullenbeisser.
Le Boxer de l'ère moderne
Il faut se reporté jusqu'en 1885 ou 1886 pour voir apparaître les premiers spécimens relatif à la race du boxer. Dans la généalogie et la chronologie de l'histoire de la race, certains faits sont contradictoires, il a donc fallu que je me rapporte à plusieurs oeuvres littéraires pour comprendre et connaître réellement l'historique et l'évolution de la race du boxer.
Vers 1885 ou 1886 un homme, M. George Alt de Munich qui s'intéressait au bullenbeisser fit ses premières expériences dans le but de développer une nouvelle race de chien. M. Alt acheta en France une femelle Bulldog Anglais qu'il nomma Alt's Flora (photo non disponible) avec qui il pratiqua une saillie avec un bullenbeisser (nom inconnue), il eu comme résultat un mâle et une femelle, le mâle fût vendu a une de ses amie Mme Herr Lechner qui le baptisa Lechner boxel (photo non disponible), M. Alt conserva la femelle qu'il nomma Alt's Schecken. En 1887 M. G. Alt pratiqua un nouvel accouplement, cette fois entre Flora et Lechner et il eu comme résultat une femelle qu'il conserva et lui donna le nom de Alt's Flora II.
Au début de 1889 M. Alt poursuivi ses expériences en pratiquant une saillie entre Flora II et Lechner Box et eu comme résultat un magnifique spécimen mâle bringé doré qu'il nomma Maier's Lord. L'année suivante en 1890 Alt fit accoupler Maier's Lord avec une femelle Maier's Flora (parent inconnue, photo non disponible), il fût né un mâle que Alt vendit a M. Joseph Widman (Angerto Kennel) qui fut baptisé Piccolo Vom Angertor un boxer blanc. Quelques années plus tard en 1894 lors d'un voyage en France Alt apporta Schecken avec lui pour la faire accoupler avec un Bulldog Anglais mâle d'un ami le Dr Toenniessen nommé Tom et le 28 Février 1895 il eu comme résultat un mâle bringé foncé et blanc qu'il nomma Müehlbauer's Flocki. Alt utilisa ce chien la même année lors de compétition canine qui eurent lieu à Munich, Flocki y remporta plusieurs prix et il fût inscrit comme le premier mâle au registre officiel en Allemagne. Mais ce n'est que l'année suivante le 29 mars 1896 que le premier Boxer Club de Munich fût fondé par Friedrich Roberth et Eralg Konig.
L'année suivante en 1897 Alt's Schecken et Toenniessen's Tom sont de nouveau accouplé et il en résulte une magnifique femelle blanche qui sera vendue à Widman et nommé Blanka Von Angertor. Blanka participera elle aussi à différents évènements de compétition canine et elle obtiendra son titre de championne et sera inscrite en janvier 1898 au registre des femelles championnes en Allemagne. La même année Blanka et Piccolo seront accouplé et auront une femelle qui se verra nommé Méta Von Der Passage, Méta deviendra la grande matriarche de la race du boxer en produisant plusieurs champions dont Hugo Vom Pfalzgau, qui fût lui aussi grand initiateur d'une grande lignée de champions dont Ch. Rolf Vom Vogelsberg le père de la grande lignée de l'élevage Von Dom dont je vous épargne l'histoire que je préfère vous laisser découvrir par vous même dans la littérature du Boxer.
Il aura fallu attendre en 1902 pour voir publier les premiers registres officiel où l'on enregistra plusieurs chiens, et ce même plusieurs années après leur naissance, dans un mensuel publié par le Boxer Club : le Boxer Blätter, dans ce mensuel Mr Erald Konig y fait paraître le premier standard de la race. Connaissant une incessante évolution, comme vous avez pu le constaté, la co-sanguinité a été largement utilisé pour tenter de faire disparaître certains traits physique du Bulldog et de parfaire la race et ce résultat en fût un de très prometteur avec Méta Von Der Passage, de qui aujourd'hui certains éleveurs peuvent en être fier, de voir dans leur lignée apparaître son nom.
Il faudra attendre jusqu'en 1915 pour voir apparaître le premier Boxer en Amérique du Nord un mâle du nom de Sieger Dampf Von Dom, qui fût exporté d'Allemagne par l'honorable Herbert Lehman gouverneur de l'état de New York qui était reconnu comme un passionné de la race. Ayant connu lui-même Mme Stockman peu avant la première guerre mondiale M. Lehman s'était lié d'une grande admiration pour le boxer. Dampf fût le premier boxer enregistré Champion Américain. Par la suite quatres autres grands boxers firent leur apparition en Amérique du Nord, Sigurd, Dorian, Utz et Lustig qui fûrent reconnu comme étant les grands pionniers du développement de la race aux Etats-Unis. Il faudra attendre en 1934 pour voir apparaître le premier boxer au Canada du nom de Anthony Adverse of Barmere (photo non disponible). Puis en 1935 le Boxer Club of Canada fût fondé.
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: histoire des races de chiens
LE ROTTWEILER
Tout d’abord le rottweiler fait parti des plus anciennes races de chien. Il est issu de la célèbre lignée des dogues du Tibet. Ces molosses gardaient les camps au temps de la Rome Antique. Il accompagna les Romain lors de la conquête de l’Empire pour défendre et mener le bétail.
C’est ainsi qu’il franchit les Alpes par le col du Saint Gothard. Lors de leur avancée, les légions romaines s’installèrent dans la région de Rottweil en germanie. Les dogues se croisèrent avec des chiens de berger de la région.
C’est ainsi qu’il devint telle qu’on le connaît de nos jours, le rottweiler appelé aussi bouvier Allemand. Ses principales fonctions étaient la garde, la défense du maître et la conduite des troupeaux. Les bouchers de la ville de Rottweil ayant remarqué leur intelligence, leur ruse et leur force s’en servirent comme animal de travail pour conduire les troupeaux de bovins tout en protégeant le maître des mauvaises rencontres. Ce qui valut pendant longtemps au rottweiler d’être surnommé rottweiler metzgerhund ce qui signifie chien de boucher de Rottweil.
En 1900, la loi interdit le transport du bétail par la route, le rottweiler perd alors son utilité. La police allemande voyant son efficacité l’intégra dans ses rang. A cause de ses états de service, le rottweiler resta longtemps confiné en Allemagne. Il fut officiellement reconnu en Allemagne que dans les années trente. La France plus réticente, ne l’accueillit sur le Livre des Origines qu’en 1970.
Tout d’abord le rottweiler fait parti des plus anciennes races de chien. Il est issu de la célèbre lignée des dogues du Tibet. Ces molosses gardaient les camps au temps de la Rome Antique. Il accompagna les Romain lors de la conquête de l’Empire pour défendre et mener le bétail.
C’est ainsi qu’il franchit les Alpes par le col du Saint Gothard. Lors de leur avancée, les légions romaines s’installèrent dans la région de Rottweil en germanie. Les dogues se croisèrent avec des chiens de berger de la région.
C’est ainsi qu’il devint telle qu’on le connaît de nos jours, le rottweiler appelé aussi bouvier Allemand. Ses principales fonctions étaient la garde, la défense du maître et la conduite des troupeaux. Les bouchers de la ville de Rottweil ayant remarqué leur intelligence, leur ruse et leur force s’en servirent comme animal de travail pour conduire les troupeaux de bovins tout en protégeant le maître des mauvaises rencontres. Ce qui valut pendant longtemps au rottweiler d’être surnommé rottweiler metzgerhund ce qui signifie chien de boucher de Rottweil.
En 1900, la loi interdit le transport du bétail par la route, le rottweiler perd alors son utilité. La police allemande voyant son efficacité l’intégra dans ses rang. A cause de ses états de service, le rottweiler resta longtemps confiné en Allemagne. Il fut officiellement reconnu en Allemagne que dans les années trente. La France plus réticente, ne l’accueillit sur le Livre des Origines qu’en 1970.
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: histoire des races de chiens
LE BERGER DE BEAUCE
Le Berger de Beauce compte parmi les plus anciennes races françaises et a certainement une origine commune avec les différentes races bergères. Certains comme Pennant et Tilesius ont fait dériver le chien du chacal ou du loup, mais il apparaît, de nos jours, que cette version est totalement erronée.
Les modifications apportées à nos différentes variétés de chiens de berger sont le résultat des façons de vivre, d'élever, de dresser, de travailler, qui, ajoutées aux mille aspects divers des habitats, des variations climatiques - ce que nous appelons aujourd'hui le biotope -, et aux méthodes de reproduction, ont fait se diviser dans leurs espèces ces chiens si utiles à la garde des troupeaux, des habitations et à la défense des gens.
Le Berger de Beauce est du type dit lupoïde et les naturalistes du XVIII° siècle: Buffon, Linné, Cuvier, de même que les zootechniciens du XIX° siècle: Cornevin, Pierre Mégnin, Paul Dechambre, etc..., estimaient qu'il descendait d'une souche fort ancienne que les paléontologistes ont désigné sous le nom de "Chien des Tourbières" (Canis familiaris palustris) dont des vestiges ont été, notamment, découverts dans les stations lacustres du Jura français. Il serait faux de croire que ce Chien des Tourbières ressemblait physiquement au beauceron actuel ou à tout autre représentant de chien de berger.
Les appréciations que l'on peut porter sur l'utilisation des chiens en ces périodes très reculées de la préhistoire ne peuvent être que des hypothèses.
Dès l'antiquité, certains auteurs latins font état de chiens de berger. Au premier siècle de notre civilisation, Varron cite, sans toutefois les définir, plusieurs races fameuses de chien de berger. Plus tard, Gaston Phoebus a lui aussi décrit ces variétés, reprenant certaines images de ses devanciers. L'idée qui se dégage de ces différents écrits est que le chien dit "de berger" était surtout un défenseur du troupeau contre les éventuels prédateurs, loups, lynx, ours, etc. et non un conducteur.
Jusqu'à une période relativement récente, il semble donc que tout le travail du chien de berger fut la défense du troupeau. Mais les différents documents qui nous permettent d'imaginer la vie ou l'utilisation des chiens de berger, il y a seulement quelques siècles, manquent nettement de rigueur.
C'est en 1809, dans le cours d'agriculture de l'abbé Rozier, on parle de deux races de chiens de berger, dont un mâtin et l'autre un chien de plaine. Et ce n'est qu'en 1863, à la première exposition canine organisée à Paris par la Société Impériale d'Acclimatation à l'occasion de l'Exposition Universelle, que figurèrent 13 chiens à oreilles droites, à poil noir et fauve, qui étaient bien du type lupoïde. Sans aucun doute, c'était la première apparition officielle de ce qui devait devenir le Berger de Beauce.
Jusque-là, seuls étaient définis quelques types de chiens ; chiens de luxe et chiens de chasse, alors que le chien de berger était considéré comme un outil indispensable mais sans plus.
C'est au cours du XIX° siècle seulement que l'idée de races bergères s'est précisée. Le monde agricole vivant en vase clos et pratiquant peu d'échanges avec ses voisins, chaque région a gardé son particularisme. Ce manque de communication a certainement été à la base des créations d'ethnies canines, bovines ou ovines mieux adaptées à telle ou telle région. Partant de ces données, il est aisé d'imaginer que, dans une région précise, un chien rustique, obéissant, actif, intelligent, etc... rendant un excellent service pour la conduite du troupeau a pu devenir le créateur d'une souche bergère.
Comme à cette époque, le chiot ne présentait aucune valeur vénale, il n'était pas question de conserver la portée entière; on ne gardait que le ou les chiots retenus. Pour déterminer son choix dans les premiers mois de vie, la manière la plus simple et la plus normale était de ne conserver que les chiots ressemblant le plus au géniteur choisi, partant du fait que s'il y avait ressemblance physique il y aurait probablement identité aussi pour les aptitudes et pour les qualités morales.
Ainsi, si l'on considère les générations canines de deux ans en deux ans, dans un temps relativement court, une vingtaine d'années ont suffi pour former, dans des régions précises, des ensembles de sujets présentant une certaine homogénéité.
Sans le savoir, l'idée de sélection, voire de race était née.
C'est avant 1898 que l'on vit les premiers chiens de berger à poil court. Ces beaucerons ressemblaient d'assez loin aux sujets actuels. Ils avaient le museau plus fin, à poil ras, les oreilles droites et écourtées, le poil demi-long, dur, avec un sous-poil feutré. Ils étaient tachés de feu au-dessus des yeux, au-dessous de la mâchoire, devant les épaules et aux extrémités des quatre pattes, ce qui avait incité les éleveurs d'alors à qualifier ces chiens de "Bas-Rouge". La robe était ordinairement noire, quoiqu'il y eut dans cette variété des chiens de toutes les couleurs, entièrement gris ou complètement noirs.
En cette année de 1898 Sauret, Chapuis, Derossy, Thibault, etc. présentèrent de très beaux sujets. Depuis, l'appellation "Beauceron" fut donnée à tort à tous les chiens dont le poil était court, même ras; à part eux, on ne voyait que des chiens à poil long, ébouriffés, sélectionnés et dénommés plus tard "Briard".
Le Berger de Beauce compte parmi les plus anciennes races françaises et a certainement une origine commune avec les différentes races bergères. Certains comme Pennant et Tilesius ont fait dériver le chien du chacal ou du loup, mais il apparaît, de nos jours, que cette version est totalement erronée.
Les modifications apportées à nos différentes variétés de chiens de berger sont le résultat des façons de vivre, d'élever, de dresser, de travailler, qui, ajoutées aux mille aspects divers des habitats, des variations climatiques - ce que nous appelons aujourd'hui le biotope -, et aux méthodes de reproduction, ont fait se diviser dans leurs espèces ces chiens si utiles à la garde des troupeaux, des habitations et à la défense des gens.
Le Berger de Beauce est du type dit lupoïde et les naturalistes du XVIII° siècle: Buffon, Linné, Cuvier, de même que les zootechniciens du XIX° siècle: Cornevin, Pierre Mégnin, Paul Dechambre, etc..., estimaient qu'il descendait d'une souche fort ancienne que les paléontologistes ont désigné sous le nom de "Chien des Tourbières" (Canis familiaris palustris) dont des vestiges ont été, notamment, découverts dans les stations lacustres du Jura français. Il serait faux de croire que ce Chien des Tourbières ressemblait physiquement au beauceron actuel ou à tout autre représentant de chien de berger.
Les appréciations que l'on peut porter sur l'utilisation des chiens en ces périodes très reculées de la préhistoire ne peuvent être que des hypothèses.
Dès l'antiquité, certains auteurs latins font état de chiens de berger. Au premier siècle de notre civilisation, Varron cite, sans toutefois les définir, plusieurs races fameuses de chien de berger. Plus tard, Gaston Phoebus a lui aussi décrit ces variétés, reprenant certaines images de ses devanciers. L'idée qui se dégage de ces différents écrits est que le chien dit "de berger" était surtout un défenseur du troupeau contre les éventuels prédateurs, loups, lynx, ours, etc. et non un conducteur.
Jusqu'à une période relativement récente, il semble donc que tout le travail du chien de berger fut la défense du troupeau. Mais les différents documents qui nous permettent d'imaginer la vie ou l'utilisation des chiens de berger, il y a seulement quelques siècles, manquent nettement de rigueur.
C'est en 1809, dans le cours d'agriculture de l'abbé Rozier, on parle de deux races de chiens de berger, dont un mâtin et l'autre un chien de plaine. Et ce n'est qu'en 1863, à la première exposition canine organisée à Paris par la Société Impériale d'Acclimatation à l'occasion de l'Exposition Universelle, que figurèrent 13 chiens à oreilles droites, à poil noir et fauve, qui étaient bien du type lupoïde. Sans aucun doute, c'était la première apparition officielle de ce qui devait devenir le Berger de Beauce.
Jusque-là, seuls étaient définis quelques types de chiens ; chiens de luxe et chiens de chasse, alors que le chien de berger était considéré comme un outil indispensable mais sans plus.
C'est au cours du XIX° siècle seulement que l'idée de races bergères s'est précisée. Le monde agricole vivant en vase clos et pratiquant peu d'échanges avec ses voisins, chaque région a gardé son particularisme. Ce manque de communication a certainement été à la base des créations d'ethnies canines, bovines ou ovines mieux adaptées à telle ou telle région. Partant de ces données, il est aisé d'imaginer que, dans une région précise, un chien rustique, obéissant, actif, intelligent, etc... rendant un excellent service pour la conduite du troupeau a pu devenir le créateur d'une souche bergère.
Comme à cette époque, le chiot ne présentait aucune valeur vénale, il n'était pas question de conserver la portée entière; on ne gardait que le ou les chiots retenus. Pour déterminer son choix dans les premiers mois de vie, la manière la plus simple et la plus normale était de ne conserver que les chiots ressemblant le plus au géniteur choisi, partant du fait que s'il y avait ressemblance physique il y aurait probablement identité aussi pour les aptitudes et pour les qualités morales.
Ainsi, si l'on considère les générations canines de deux ans en deux ans, dans un temps relativement court, une vingtaine d'années ont suffi pour former, dans des régions précises, des ensembles de sujets présentant une certaine homogénéité.
Sans le savoir, l'idée de sélection, voire de race était née.
C'est avant 1898 que l'on vit les premiers chiens de berger à poil court. Ces beaucerons ressemblaient d'assez loin aux sujets actuels. Ils avaient le museau plus fin, à poil ras, les oreilles droites et écourtées, le poil demi-long, dur, avec un sous-poil feutré. Ils étaient tachés de feu au-dessus des yeux, au-dessous de la mâchoire, devant les épaules et aux extrémités des quatre pattes, ce qui avait incité les éleveurs d'alors à qualifier ces chiens de "Bas-Rouge". La robe était ordinairement noire, quoiqu'il y eut dans cette variété des chiens de toutes les couleurs, entièrement gris ou complètement noirs.
En cette année de 1898 Sauret, Chapuis, Derossy, Thibault, etc. présentèrent de très beaux sujets. Depuis, l'appellation "Beauceron" fut donnée à tort à tous les chiens dont le poil était court, même ras; à part eux, on ne voyait que des chiens à poil long, ébouriffés, sélectionnés et dénommés plus tard "Briard".
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: histoire des races de chiens
13 chiens à oreilles droites, à poil noir et fauve, qui étaient bien du type lupoïde. Sans aucun doute, c'était la première apparition officielle de ce qui devait devenir le Berger de Beauce.
Oreilles droites? Le beauceron?
Asp- Membre
-
Messages postés : 731
Date d'inscription : 15/09/2008
Age : 39
Localisation : Toulouse
Mon chien : Cheesecake; Border Collie
Sport canin ou activité : la Sieste
Re: histoire des races de chiens
Asp a écrit:13 chiens à oreilles droites, à poil noir et fauve, qui étaient bien du type lupoïde. Sans aucun doute, c'était la première apparition officielle de ce qui devait devenir le Berger de Beauce.
Oreilles droites? Le beauceron?
jusqu'à il y a encore peu le beauceron avait les oreilles droites, de plus entre les sujets qui sont a la base d' une race et ce qu'ils sont aujourd'hui, pour des race comme le beauceron il y a plus de 100 ans qui se sont écoulé, il est donc facile d'imaginer que l'apparence est pu changer.
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: histoire des races de chiens
OK, maintenant je me souviens qu'il me semble avoir lu Yves sur un autre post dire que la taille des oreilles avait fait que la sélection avait un peu oublié cette partie de leur anatomie.
(Tu me dis Yves si je me trompe hein!!)
(Tu me dis Yves si je me trompe hein!!)
Asp- Membre
-
Messages postés : 731
Date d'inscription : 15/09/2008
Age : 39
Localisation : Toulouse
Mon chien : Cheesecake; Border Collie
Sport canin ou activité : la Sieste
Re: histoire des races de chiens
Oui, on ne s'est pas préoccupé de la forme des oreilles puisqu'elles étaient taillées. Maintenant on y est confronté. Il y a des beaucerons qui les dressent pas mal. Il faut qu'elles soient semi dressées ou tombantes. Et puis on ne s'est pas occupé de la taille non plus.
Il faudra un bon moment pour uniformiser je pense
Il faudra un bon moment pour uniformiser je pense
Invité- Invité
Re: histoire des races de chiens
LE BERGER PICARD
Le Berger Picard est il un berger ?
Certains esprits vont encore me taxer de provocateur impénitent, mais on peut légitimement se poser cette question. En effet, tous les historiens cynophiles qui se sont penchés sur les origines de notre Berger Picard sont unanimes : le berger de Picardie tel qu’il fut reconnu et décrit à la fin du 19ème siècle n’a rien à voir avec le chien que nous connaissons aujourd’hui.
Ce berger picard, première version, est plus petit (55 cm), a un poil plus court, des oreilles qui ne sont pas dressées (tombantes ou semi tombantes) et surtout une couleur très précise = noir et feu avec des panachures blanches limitées. C'est-à-dire un Beauceron en taille réduite, avec du blanc au poitrail, une liste sur le chanfrein et des marques blanches d’étendue variable à l’épaule. Cette description ressemble beaucoup à celle du petit bouvier Suisse.
Que les cynologues de l’époque refusent de reconnaître ce chien comme une race spécifique est compréhensible. Ils viennent de diviser les bergers de plaine en 2 groupes, selon la longueur du pelage, arbitrairement baptisés Briards et Beaucerons. Ce Picard est trop proche du Beauceron pour qu’on lui fasse une place à part et toutes les tentatives dans ce sens échoueront. Ce chien était effectivement un berger, le cheptel ovin et caprin du Nord de la France étant très important et la taille du chien bien en rapport avec cette fonction. N’oublions pas que le Beauceron a pris de la taille dans la seconde moitié du 20ème siècle.
Entre les 2 guerres mondiales on parle à nouveau du Berger Picard première version, que l’on baptise alors Berger Bleu de Picardie, mais on commence à décrire un autre chien, plus grand, plus poilu, à oreilles droites et à robe marquée en 2 groupes : les clairs (sable à fauve clair) et les foncés (fortement bringés de marron, charbonnure marquée).
Cette ethnie canine n’est pas un microphénomène ; elle se divisera en plusieurs races : Berger Picard, Bouvier des Flandres, Bouvier des Ardennes et d’autres populations qui s’étendent sur une bande Nord-est jusqu’au Luxembourg. Dans les années 70, j’ai parcouru les fermes du Sud Meusien et j’ai pu observer une population de chiens à vaches (donc des bouviers) au poil de chèvre gris plus ou moins foncé, masque et bas des pattes plus clairs, mesurant 60 cm au garrot, ce type de chien existait dans les fermes au début du 20ème siècle. Le remembrement ayant quasiment supprimé les déplacements quotidiens des vaches laitières, la population de chiens de troupeau a disparu en 30 ans.
Notre Berger Picard actuel est « de Picardie » dans la mesure où M. Cotté qui a reconstitué la race a choisi ses sujets d’origine dans la région picarde ; en prospectant dans les fermes, après la 2ème guerre mondiale, quand la population ovine chutait (disparition du Berger Bleu de Picardie) et celle des bovins augmentait (chiens bouviers).
Ce n’est pas suffisant pour affirmer que nous avons des bouviers picards ; mais d’autres éléments anecdotiques font penser qu’il n’était pas forcément un berger.
En effet, sur la zone frontalière franco-belge, la contrebande de tabac et d’allumettes a fait vivre beaucoup de monde et amélioré le revenu de beaucoup de fermiers. Cette contrebande concerne des produits de faible densité, mais cher à l’unité. Deux ou trois kilo de tabac représente une grosse mise de fond et ne justifie pas pour son transport, l’usage de la puissance d’un cheval, comme le faisaient les contrebandiers catalans ou basques pour les produits manufacturés.
Il y a une tradition du chien de transport (trait ou portage) sur le Nord et la Belgique. Il est donc normal de faire appel aux chiens pour la contrebande. Gros Mâtins conduits par les hommes pour les charges très volumineuses ; chiens plus légers et plus vifs pour les fardeaux modestes.
L’intérêt du poil mi-long, dit poil de chèvre, tient au camouflage des petites charges. Le tabac est placé dans des sacoches en peau de chèvre, poil dessus, et fixée sur la zone dorsolombaire préalablement tondue. De loin, un chien pareillement équipé n’attire pas l’attention, surtout par mauvais éclairage (nocturne ou crépusculaire). Quant au choix des couleurs, il suffit de connaître les robes des chèvres pour s’apercevoir que celles du Picard s’en approchent beaucoup : fauve clair à blanc, marron très foncé ; pas de gris, pas de taches, pas de noir franc, pas de noir et feu, autant de couleurs qui n’existent pas chez les chèvres occidentales. Est-ce une coïncidence ?
Côté caractère, cette activité de contrebande suppose des chiens rapides, malins, ayant un bon flair pour se repérer facilement dans un secteur qu’ils parcourent souvent. Mais aussi des chiens méfiants vis-à-vis des étrangers sans être peureux, et très attachés à leurs maîtres, puisque les chiens traversent la frontière au plus vite, seuls, pour retrouver cet être qu’ils aiment. Un chien combatif, aussi, pour vaincre les difficultés de parcours et éventuellement mettre en échec les chiens des douaniers. Une combativité qui s’accorde mal avec un travail sur ovins, où le chien ne doit pas mordre fortement. Par contre, sur les bovins, le chien doit être courageux et éventuellement sévère (morsure au mufle de la vache qui charge ou qui fuit)
Quelques heureux propriétaires actuels de Picards les utilisent au quotidien comme bouviers et les trouvent excellents. A l’inverse, si quelques rares bergers font travailler leurs Picards aux moutons, ils estiment presque tous que la race est trop dure pour cet usage. Enfin, les échecs des Picards au CANT sont plus fréquents pour brutalité que pour manque d’intérêt !
En conclusion, si le chien de Berger de Picardie décrit il y a 150 ans était bien un spécialiste de la conduite des ovins, il est moins sûr que notre Picard actuel lui ai fait de la concurrence dans ce domaine. Par contre, chien de ferme, ou de cours, affecté à la garde des biens et des gens, chien de conduite des bovins et chien de contrebandier, cela est évident. Son origine picarde n’est pas à mettre en cause, mais son ère de répartition géographique s’étendait au-delà de la région côtière. Qu’il soit picard par sa longueur de poil (Pickhaar) : pourquoi pas, mais Picard par son origine régionale, il l’est sans doute plus que le Beauceron et le Briard qui ne sont originaires ni de la Beauce ni de la Brie !! Même notre berger des Pyrénées n’est pas aussi strictement montagnard que son nom l’indique puisque sa région d’origine est le bassin aquitain. Particularité culturelle française qui veut rattacher des chiens de troupeau à une région précise ? Sûrement pas, il suffit de savoir que le Rottweiler est originaire du Sud de l’Allemagne et n’a pas grand-chose à voir avec la ville de Rottweil où il n’y a jamais eu d’élevage de cette race !
Fort heureusement, la Picardie reconnaît et honore ses races de chiens plusieurs élevage y sont implantés. N’oublions pas que l’élevage de la Franche Pierre (le plus grand par son nombre – 80 chiens – et par son empreinte sur la race) ne pouvait pas être plus picard.
Alors, berger ou bouvier, le Picard ? Un peu des deux, certainement, mais surtout un chien qui n’a existé et n’a survécu aux grand événements que par ses qualités de chien utilitaire au service des hommes. Qu’est-il aujourd’hui ?
Alors qu’il n’a pas subit la dévastation d’un « coup de mode » comme le Briard, il s’est beaucoup modifié en 30 ans. Modifications morphologiques (museau plus long, moins large, poils de plus en plus longs, queue relevée, angulations antérieures fermées) mais surtout perte des qualités mentales au profit d’un hypertype poilu. De ce fait, les utilisateurs sportifs se détournent de cette race qui n’a déjà plus grâce auprès des bergers et des bouviers.
Le Picard ? Ni bouvier, ni berger … ni sportif ? Quelle est sa place dans les décennies à venir ?
Jean Legrand (Véterinaire et Picardier)
Le Berger Picard est il un berger ?
Certains esprits vont encore me taxer de provocateur impénitent, mais on peut légitimement se poser cette question. En effet, tous les historiens cynophiles qui se sont penchés sur les origines de notre Berger Picard sont unanimes : le berger de Picardie tel qu’il fut reconnu et décrit à la fin du 19ème siècle n’a rien à voir avec le chien que nous connaissons aujourd’hui.
Ce berger picard, première version, est plus petit (55 cm), a un poil plus court, des oreilles qui ne sont pas dressées (tombantes ou semi tombantes) et surtout une couleur très précise = noir et feu avec des panachures blanches limitées. C'est-à-dire un Beauceron en taille réduite, avec du blanc au poitrail, une liste sur le chanfrein et des marques blanches d’étendue variable à l’épaule. Cette description ressemble beaucoup à celle du petit bouvier Suisse.
Que les cynologues de l’époque refusent de reconnaître ce chien comme une race spécifique est compréhensible. Ils viennent de diviser les bergers de plaine en 2 groupes, selon la longueur du pelage, arbitrairement baptisés Briards et Beaucerons. Ce Picard est trop proche du Beauceron pour qu’on lui fasse une place à part et toutes les tentatives dans ce sens échoueront. Ce chien était effectivement un berger, le cheptel ovin et caprin du Nord de la France étant très important et la taille du chien bien en rapport avec cette fonction. N’oublions pas que le Beauceron a pris de la taille dans la seconde moitié du 20ème siècle.
Entre les 2 guerres mondiales on parle à nouveau du Berger Picard première version, que l’on baptise alors Berger Bleu de Picardie, mais on commence à décrire un autre chien, plus grand, plus poilu, à oreilles droites et à robe marquée en 2 groupes : les clairs (sable à fauve clair) et les foncés (fortement bringés de marron, charbonnure marquée).
Cette ethnie canine n’est pas un microphénomène ; elle se divisera en plusieurs races : Berger Picard, Bouvier des Flandres, Bouvier des Ardennes et d’autres populations qui s’étendent sur une bande Nord-est jusqu’au Luxembourg. Dans les années 70, j’ai parcouru les fermes du Sud Meusien et j’ai pu observer une population de chiens à vaches (donc des bouviers) au poil de chèvre gris plus ou moins foncé, masque et bas des pattes plus clairs, mesurant 60 cm au garrot, ce type de chien existait dans les fermes au début du 20ème siècle. Le remembrement ayant quasiment supprimé les déplacements quotidiens des vaches laitières, la population de chiens de troupeau a disparu en 30 ans.
Notre Berger Picard actuel est « de Picardie » dans la mesure où M. Cotté qui a reconstitué la race a choisi ses sujets d’origine dans la région picarde ; en prospectant dans les fermes, après la 2ème guerre mondiale, quand la population ovine chutait (disparition du Berger Bleu de Picardie) et celle des bovins augmentait (chiens bouviers).
Ce n’est pas suffisant pour affirmer que nous avons des bouviers picards ; mais d’autres éléments anecdotiques font penser qu’il n’était pas forcément un berger.
En effet, sur la zone frontalière franco-belge, la contrebande de tabac et d’allumettes a fait vivre beaucoup de monde et amélioré le revenu de beaucoup de fermiers. Cette contrebande concerne des produits de faible densité, mais cher à l’unité. Deux ou trois kilo de tabac représente une grosse mise de fond et ne justifie pas pour son transport, l’usage de la puissance d’un cheval, comme le faisaient les contrebandiers catalans ou basques pour les produits manufacturés.
Il y a une tradition du chien de transport (trait ou portage) sur le Nord et la Belgique. Il est donc normal de faire appel aux chiens pour la contrebande. Gros Mâtins conduits par les hommes pour les charges très volumineuses ; chiens plus légers et plus vifs pour les fardeaux modestes.
L’intérêt du poil mi-long, dit poil de chèvre, tient au camouflage des petites charges. Le tabac est placé dans des sacoches en peau de chèvre, poil dessus, et fixée sur la zone dorsolombaire préalablement tondue. De loin, un chien pareillement équipé n’attire pas l’attention, surtout par mauvais éclairage (nocturne ou crépusculaire). Quant au choix des couleurs, il suffit de connaître les robes des chèvres pour s’apercevoir que celles du Picard s’en approchent beaucoup : fauve clair à blanc, marron très foncé ; pas de gris, pas de taches, pas de noir franc, pas de noir et feu, autant de couleurs qui n’existent pas chez les chèvres occidentales. Est-ce une coïncidence ?
Côté caractère, cette activité de contrebande suppose des chiens rapides, malins, ayant un bon flair pour se repérer facilement dans un secteur qu’ils parcourent souvent. Mais aussi des chiens méfiants vis-à-vis des étrangers sans être peureux, et très attachés à leurs maîtres, puisque les chiens traversent la frontière au plus vite, seuls, pour retrouver cet être qu’ils aiment. Un chien combatif, aussi, pour vaincre les difficultés de parcours et éventuellement mettre en échec les chiens des douaniers. Une combativité qui s’accorde mal avec un travail sur ovins, où le chien ne doit pas mordre fortement. Par contre, sur les bovins, le chien doit être courageux et éventuellement sévère (morsure au mufle de la vache qui charge ou qui fuit)
Quelques heureux propriétaires actuels de Picards les utilisent au quotidien comme bouviers et les trouvent excellents. A l’inverse, si quelques rares bergers font travailler leurs Picards aux moutons, ils estiment presque tous que la race est trop dure pour cet usage. Enfin, les échecs des Picards au CANT sont plus fréquents pour brutalité que pour manque d’intérêt !
En conclusion, si le chien de Berger de Picardie décrit il y a 150 ans était bien un spécialiste de la conduite des ovins, il est moins sûr que notre Picard actuel lui ai fait de la concurrence dans ce domaine. Par contre, chien de ferme, ou de cours, affecté à la garde des biens et des gens, chien de conduite des bovins et chien de contrebandier, cela est évident. Son origine picarde n’est pas à mettre en cause, mais son ère de répartition géographique s’étendait au-delà de la région côtière. Qu’il soit picard par sa longueur de poil (Pickhaar) : pourquoi pas, mais Picard par son origine régionale, il l’est sans doute plus que le Beauceron et le Briard qui ne sont originaires ni de la Beauce ni de la Brie !! Même notre berger des Pyrénées n’est pas aussi strictement montagnard que son nom l’indique puisque sa région d’origine est le bassin aquitain. Particularité culturelle française qui veut rattacher des chiens de troupeau à une région précise ? Sûrement pas, il suffit de savoir que le Rottweiler est originaire du Sud de l’Allemagne et n’a pas grand-chose à voir avec la ville de Rottweil où il n’y a jamais eu d’élevage de cette race !
Fort heureusement, la Picardie reconnaît et honore ses races de chiens plusieurs élevage y sont implantés. N’oublions pas que l’élevage de la Franche Pierre (le plus grand par son nombre – 80 chiens – et par son empreinte sur la race) ne pouvait pas être plus picard.
Alors, berger ou bouvier, le Picard ? Un peu des deux, certainement, mais surtout un chien qui n’a existé et n’a survécu aux grand événements que par ses qualités de chien utilitaire au service des hommes. Qu’est-il aujourd’hui ?
Alors qu’il n’a pas subit la dévastation d’un « coup de mode » comme le Briard, il s’est beaucoup modifié en 30 ans. Modifications morphologiques (museau plus long, moins large, poils de plus en plus longs, queue relevée, angulations antérieures fermées) mais surtout perte des qualités mentales au profit d’un hypertype poilu. De ce fait, les utilisateurs sportifs se détournent de cette race qui n’a déjà plus grâce auprès des bergers et des bouviers.
Le Picard ? Ni bouvier, ni berger … ni sportif ? Quelle est sa place dans les décennies à venir ?
Jean Legrand (Véterinaire et Picardier)
ailand- Membre
-
Messages postés : 3859
Date d'inscription : 25/12/2007
Age : 58
Localisation : Pyrénées Atlantique 64
Mon chien : Paddy, Ailand berger picard
Sport canin ou activité : Agility, Ring
Re: histoire des races de chiens
pour le rott,c'est bien la ville de rottweill qui lui a donné son nom,mais pas pour l'elevage des chiens,mais pour les foires aux bovins qui s'y tenaient et qui regroupaient un grand nombre de ces chiens derriere les troupeaux.
d'ailleurs,l'un des noms du rott est "chien de boucher de rottweill"(je ne me lance pas dans la V.O.),il accompagnait le troupeau et protegeait le troupeau et le maquignon (et le fruit des ventes)
c'est la version qui receuille le plus de suffrage,je n'ai pas la science infuse!
son cote protection(et les expos plus recement) on considerablement modifier sa morphologie.
je vous cherche ce soir la plus vielle photo de rott connue pour illustrer ce propos
d'ailleurs,l'un des noms du rott est "chien de boucher de rottweill"(je ne me lance pas dans la V.O.),il accompagnait le troupeau et protegeait le troupeau et le maquignon (et le fruit des ventes)
c'est la version qui receuille le plus de suffrage,je n'ai pas la science infuse!
son cote protection(et les expos plus recement) on considerablement modifier sa morphologie.
je vous cherche ce soir la plus vielle photo de rott connue pour illustrer ce propos
rhevane- Membre
-
Messages postés : 1041
Date d'inscription : 07/09/2008
Age : 59
Localisation : bourgogne
Mon chien : rottweilers
Sport canin ou activité : eleveur rott et chevaux
Re: histoire des races de chiens
ALTESSECANINISSIME a écrit:pour le rott,c'est bien la ville de rottweill qui lui a donné son nom,mais pas pour l'elevage des chiens,mais pour les foires aux bovins qui s'y tenaient et qui regroupaient un grand nombre de ces chiens derriere les troupeaux.
d'ailleurs,l'un des noms du rott est "chien de boucher de rottweill"(je ne me lance pas dans la V.O.),il accompagnait le troupeau et protegeait le troupeau et le maquignon (et le fruit des ventes)
c'est la version qui receuille le plus de suffrage,je n'ai pas la science infuse!
son cote protection(et les expos plus recement) on considerablement modifier sa morphologie.
je vous cherche ce soir la plus vielle photo de rott connue pour illustrer ce propos
merci altessecaninissime
j'ai trouvé ces info sur le net, certain complément d'informations me semble nécessaire si on veux regrouper un historique complet sur un maximum de race.
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: histoire des races de chiens
Le Dogue du Tibet (d'aprés "Le Dogue duTibet" de Marie-Paule Daniels-Moulin)
Histoire ancienne
Des origines préhistoriques
Pour retrouver trace de l'ancetre probable du Dogue du Tibet,nous devons remonter de dix à quinze millions d'années en arrière,à la fin du miocène,époque à laquelle vivait l'Aelurodon,puissant canidé au crane bombé et au museau de Dogue.
Plus tard,au pliocène,apparait le Borophagus ,dont des traces ont été retrouvées en Californie,et dont le crane est trés proche de celui de notre Tibétain.Cet imposant chien préhistorique aurait quitté son Amérique natale,suivant en cela les troupeaux d'herbivores,pour passer en Asie et aurait arrété sa progression dans les hauts plateaux de l'Himalaya avant de reprendre,vers l'Age du bronze,son extension vers l'ouest,donnant ainsi naissance,via le canis familiaris inostranzewi,aux différentes races de chiens de montagne que nous connaissons actuellement
Des traces à travers toute l'Antiquité
Les Hyksos,peuple guerrier et cruel,apporteront,lors de leur invasion de l'Egypte au XVIIIe siècle avant notre ère,leurs puissants chiens de combat.Quant aux Assyriens,ils utilisaient aussi des Dogues imposants pour la guerre et la chasse,comme en attestent les bas reliefs retrouvés sur les murs des palais de Ninive et de Babylone.
Ces chiens présentaient déja de façon trés nette une ressemblance marquée avec le Dogue du Tibet :taille importante,museau carré,court et puissant,oreilles pendantes,plis faciaux et queue enroulée sur le dos.
En 1121 av J.C,les gens du pays de Liu,situé a l'ouest de la Chine,avaient envoyé à l'empereur Wou-Wang un chien gigantesque,dréssé pour s'attaquer aux étrangers,comme en atteste le Chou-King,ou "livre des annales",ouvrage chinois reprenant les plus anciens documents écrits de la Chine.
Nous retrouvons aussi sa trace dans certaines sculptures religieuses des temples bouddhistes indiens datant de 280 av J.C.
Ce sont les Phéniciens qui,durant le VIe siecle av J.C,répandront les grands Dogues à travers tous les pays baignés par la Méditérranée.En effet,ces chiens étaient particulierement appréciés et constituaient une excellente monnaie d'échange.
Alexandre le Grand,dit-on,reçut un Dogue en cadeau de la part d'un roi d'Albanie et le fit combattre victorieusement contre un lion et un éléphant.De son coté,Aristote mentionne les molosses d'Assyrie qu'il croit etre né de l'accouplement d'un tigre et d'un chien sauvage.
De son coté,Mégasthène fait,en 327 av J.C,une description fort exacte d'un chien qu'il décrit comme " chien indien",mais qui ressemble tout à fait au Dogue du Tibet.
Les Romains utiliseront de grands chiens venus de toutes leurs provinces pour lutter dans les arènes au coté des gladiateurs.Les Gaulois les dresseront à la chasse à l'ours et à l'auroch,tandis que les Huns les utiliseront comme chien de protection.Bref,les traces de grands chiens,généralement nommés "molosses",du nom de la région de Grèce où ils apparurent,sont multiples sans pour autant qu'il s'agisse à proprement parler d'une race bien précise.
Pour peu qu'un chien présentat les caractéristiques physiques et psychiques qu'il fallait pour la lutte contre un ennemi plus puissant que lui en taille,en force ou en nombre,il attirait tout de suite l'attention et se voyait assimilé à un molosse ou à un Dogue.Heureusement,depuis un peu plus d'un siecle,nous sommes devenus plus pointilleux sur les races que nous rencontrons,à tel point que nous avons décidé de leur donner un standard.
Marco polo ou comment le mythe se fit réalité
"Ils ont des chiens matins,grands comme des anes,qui chassent les betes féroces et le sont eux-memes"
Si Marco Polo,Vénitien qui voyagea à travers l'Asie entre 1271 et 1295 et vécut durant seize ans à la cour de Kubilay Khan,est le premier Européen à citer le Dogue du Tibet dans son Devisement du monde,il est aussi celui qui fit le plus grand tort à la race.En effet,il décrit dans son ouvrage un chien énorme,puissant féroce et qui rugit au lieu d'aboyer.
Son but était,bien entendu de raconter ses aventures,mais surtout de le faire en étonnant au maximum ses compatriotes et ses lecteurs.Aussi a-t-il,sans aucun état d'ame,décrit des animaux qu'il n'avait pas vu,mais dont il avait entendu parler,les parants des qualités ou des défauts les plus étonnants,rendant les choses bien plus importantes qu'elles ne l'étaient en réalité et faisant siens les on-dit les plus extravagants.Il est meme possible qu'il n'ait jamais vu de véritable Dogue du Tibet,mais qu'il ait plutot rencontré un de ses cousins,de taille plus faible,qui était élevé sur le versant sud de l'Himalaya.
Cependant,l'influence de ses écrits fut,hélas,déterminante.C'est "sa" description qui fut la seule connue et reconnue durant plus de cinq siecles et il fallut attendre l'installation des Anglais aux Indes pour que les premieres descriptions "modernes" et plus réalistes du Dogue du Tibet voient enfin le jour.
L'influence anglaise
Aux XVIIIe et XIXe siecles,lorsque les Anglais bien installés en Inde,s'intéressent aux pays limitrophes de leur empire,ils y envoyerent des expéditions militaires.Le Tibet ne fait pas exception à la règle.C'est par ces "envoyés" que nous sont parvenues les premieres descriptions assez exactes des Dogues du Tibet.
Ainsi,George Bogle,envoyé par le gouverneur général du Bengale,Samuel Turner,qui dirigeait une mission de la Compagnie des Indes ou encore Brian Hodgson,zoologue anglais,citeront ces animaux et raconteront leur rencontre,parfois effrayante,avec ces gardiens puissants.Tous les récits de l'époque mettent en valeur la taille imposante de ces chiens,leur puissance,mais surtout leur agressivité durant leur travail de protection des tentes et des troupeaux.
Mais si certains explorateurs rencontrent ces animaux au Tibet meme,d'autres les observent dans les pays voisins,entre autres au Népal et au Mustang.
Beaucoup d'Anglais vivant aux Indes ont eu l'occasion d'acquérir de ces grands chiens et les documents photographiques ne manquent pas.Pourtant,contrairement à d'autres races de la région,aucun d'entre eux ne quittera le pays pour fonder une lignée en Europe.
La toute premiere exportation importante de Dogue du Tibet vers la Grande-Bretagne aura lieu vers 1830,deux autres chiens arriveront ensuite directement du Tibet,offerts à la reine Victoria par le vice roi des Indes.Ils seront ensuite confiés à la Ménagerie de Londres,mais ils y périront rapidement.Des traces ont cependant été trouvées de l'exposition de Dogues du Tibet à l'Alexandra Palace en 1875.
En 1895,un Dogue du Tibet fut envoyé du monastere tibetain de Shipoo à l'empereur d'Allemagne.La premiere nichée enregistrée le sera au zoo de Berlin en 1898,puis toute trace des animaux se perd.
En 1904,Lhassa un Dogue du Tibet male,sera rapporté de la ville de Lhassa par la mission Younghusband et offert à Mme F.Wormald.Celle ci retournera l'année suivante en Angleterre avec son chien qui vivra jusqu'a l'age de 18 ans puis sera naturalisé et exposé au musée d'histoire naturelle de Londres où l'on peut encore le voir aujourd'hui.
En 1906,un chien sera a nouveau importé des Indes par le prince de Galles cette fois.Sa photo paraitra d'ailleurs dans le livre The New Book of the Dog,mais lui non plus,ne fera pas souche.
D'autres grands chiens tibetains arriveront occasionnellement un peu partout mais peu d'entre eux supporteront le voyage ou la différence d'altitude et ils resteront généralement sans descendance enregistrée.
Histoire récente
Les premiers exportations
Parmi les races canines ,le Dogue du Tibet jouit d'une particularité étonnante.En effet,s'il est cité à de nombreuses reprises et depuis des siecles dans différents écrits,s'il fait figue de chien mythique aux yeux de plus d'un auteur,ses premiers représentants qui arriveront en Europe seront le plus souvent cantonnés dans des zoos et ce n'est que durant le deuxieme moitié du XXe siecle qu'il fera son entrée officielle sur la scène de la cynophilie internationale.
Les premiers sujets importés aux Etats Unis le furent par erreur ! En effet,le président Eisenhower ,souhaitant acquérir deux Terriers du Tibet,fit sa commande via l'ambassade américaine à New Delhi.Cependant ,lorsque les chiots arriverent aux Etats Unis en 1958,quel ne fut pas l'étonnement du président en constatant qu'il avait reçu...des Dogues du Tibet,animaux qu'il s'empressa d'offrir à un sénateur de ses amis.Ces deux chiens n'eurent pas de descendants enregistrés.
Il fallut attendre 1969 pour qu'un autre chien tibetain,Jumla's Kalu of Jumla,venant du Népal et appartenant à Barry et Lila Bishop,arrive sur le territoire américain.Ses maitres tentèrent vainement de le faire enregistrer à l'American Kennel Club afin de pouvoir le faire reproduire,mais,lassés de la lenteur des choses,ils se séparerent de leur chien.
Vendu à Ann Rohrer,qui avait appris à connaitre ces chiens au Népal et souhaitait en pratiquer l'élevage dans son pays ,l'étalon fut enfin enrgistré a l'AKC en 1976 et devint un raceur de premier ordre,débutant la fameuse lignée "Langtang".
Parallèlement ,l'élevage "Ausable" fondé par Steven et Linda Nash de New York,débutait avec Chang-du,chienne venant elle aussi directement d'Asie.
La premiere nichée qui naquit sur le sol américain vit le jour en 1975 et fut achetée par les époux Nash.Par la suite,les produits des deux lignées,celle de Kalu comme celle de Chang-du,furent croisés avec d'autres chiens importés,établissant une base d'élevage suffisamment large pour pouvoir travailler sans trop d'excés de consanguinité.
En Grande Bretagne,il faut attendre 1989 pour voir les premieres naissances de Dogues du Tibet.Les parents sont d'origine américaine et,aprés plusieurs nichées sur place,les deux femelles retourneront chez les Nash,leurs éleveurs.
D'autres chiens d'importation continentale ou népalaise viendront par la suite enrichir le cheptel anglais.
Dans la majorité des pays européens,il faudra attendre les années 70 et meme 80 pour voir la race finalement s'installer et se développer en Suisse,en Belgique,en Allemagne,aux Pays-Bas et en France
Les Dogues du Tibet en France
En France,les Dogues du Tibet les plus connus furent incontestablement Numa,Nicky et Prince Cadanova van Desaal qui appartenaient à l'acteur Alain Delon,mais ces chiens n'eurent pas de descendance.
Le chien qui reçut le numéro 1 au LOF fut Nirvana van Desaal.Il s'agissait d'une femelle venant des Pays-Bas et acquise par Madame Kerhervé,propriétaire de l'affixe " de la Tour Chandos".La chienne fut croisée avec le champion Buddha van Desaal et donna le jour à la premiere nichée officiellement enregistrée en France.
Une autre femelle,Batcha Kala van Chattang ,importée elle aussi des Pays-Bas,mais par Madame Pilat cette fois est responsable de la deuxieme nichée francaise sous l'affixe "des Mille Vallées"
Depuis plusieurs éleveurs se sont joints à ces deux pionnieres et travaillent à l'amélioration et à l'évolution de la race
Histoire ancienne
Des origines préhistoriques
Pour retrouver trace de l'ancetre probable du Dogue du Tibet,nous devons remonter de dix à quinze millions d'années en arrière,à la fin du miocène,époque à laquelle vivait l'Aelurodon,puissant canidé au crane bombé et au museau de Dogue.
Plus tard,au pliocène,apparait le Borophagus ,dont des traces ont été retrouvées en Californie,et dont le crane est trés proche de celui de notre Tibétain.Cet imposant chien préhistorique aurait quitté son Amérique natale,suivant en cela les troupeaux d'herbivores,pour passer en Asie et aurait arrété sa progression dans les hauts plateaux de l'Himalaya avant de reprendre,vers l'Age du bronze,son extension vers l'ouest,donnant ainsi naissance,via le canis familiaris inostranzewi,aux différentes races de chiens de montagne que nous connaissons actuellement
Des traces à travers toute l'Antiquité
Les Hyksos,peuple guerrier et cruel,apporteront,lors de leur invasion de l'Egypte au XVIIIe siècle avant notre ère,leurs puissants chiens de combat.Quant aux Assyriens,ils utilisaient aussi des Dogues imposants pour la guerre et la chasse,comme en attestent les bas reliefs retrouvés sur les murs des palais de Ninive et de Babylone.
Ces chiens présentaient déja de façon trés nette une ressemblance marquée avec le Dogue du Tibet :taille importante,museau carré,court et puissant,oreilles pendantes,plis faciaux et queue enroulée sur le dos.
En 1121 av J.C,les gens du pays de Liu,situé a l'ouest de la Chine,avaient envoyé à l'empereur Wou-Wang un chien gigantesque,dréssé pour s'attaquer aux étrangers,comme en atteste le Chou-King,ou "livre des annales",ouvrage chinois reprenant les plus anciens documents écrits de la Chine.
Nous retrouvons aussi sa trace dans certaines sculptures religieuses des temples bouddhistes indiens datant de 280 av J.C.
Ce sont les Phéniciens qui,durant le VIe siecle av J.C,répandront les grands Dogues à travers tous les pays baignés par la Méditérranée.En effet,ces chiens étaient particulierement appréciés et constituaient une excellente monnaie d'échange.
Alexandre le Grand,dit-on,reçut un Dogue en cadeau de la part d'un roi d'Albanie et le fit combattre victorieusement contre un lion et un éléphant.De son coté,Aristote mentionne les molosses d'Assyrie qu'il croit etre né de l'accouplement d'un tigre et d'un chien sauvage.
De son coté,Mégasthène fait,en 327 av J.C,une description fort exacte d'un chien qu'il décrit comme " chien indien",mais qui ressemble tout à fait au Dogue du Tibet.
Les Romains utiliseront de grands chiens venus de toutes leurs provinces pour lutter dans les arènes au coté des gladiateurs.Les Gaulois les dresseront à la chasse à l'ours et à l'auroch,tandis que les Huns les utiliseront comme chien de protection.Bref,les traces de grands chiens,généralement nommés "molosses",du nom de la région de Grèce où ils apparurent,sont multiples sans pour autant qu'il s'agisse à proprement parler d'une race bien précise.
Pour peu qu'un chien présentat les caractéristiques physiques et psychiques qu'il fallait pour la lutte contre un ennemi plus puissant que lui en taille,en force ou en nombre,il attirait tout de suite l'attention et se voyait assimilé à un molosse ou à un Dogue.Heureusement,depuis un peu plus d'un siecle,nous sommes devenus plus pointilleux sur les races que nous rencontrons,à tel point que nous avons décidé de leur donner un standard.
Marco polo ou comment le mythe se fit réalité
"Ils ont des chiens matins,grands comme des anes,qui chassent les betes féroces et le sont eux-memes"
Si Marco Polo,Vénitien qui voyagea à travers l'Asie entre 1271 et 1295 et vécut durant seize ans à la cour de Kubilay Khan,est le premier Européen à citer le Dogue du Tibet dans son Devisement du monde,il est aussi celui qui fit le plus grand tort à la race.En effet,il décrit dans son ouvrage un chien énorme,puissant féroce et qui rugit au lieu d'aboyer.
Son but était,bien entendu de raconter ses aventures,mais surtout de le faire en étonnant au maximum ses compatriotes et ses lecteurs.Aussi a-t-il,sans aucun état d'ame,décrit des animaux qu'il n'avait pas vu,mais dont il avait entendu parler,les parants des qualités ou des défauts les plus étonnants,rendant les choses bien plus importantes qu'elles ne l'étaient en réalité et faisant siens les on-dit les plus extravagants.Il est meme possible qu'il n'ait jamais vu de véritable Dogue du Tibet,mais qu'il ait plutot rencontré un de ses cousins,de taille plus faible,qui était élevé sur le versant sud de l'Himalaya.
Cependant,l'influence de ses écrits fut,hélas,déterminante.C'est "sa" description qui fut la seule connue et reconnue durant plus de cinq siecles et il fallut attendre l'installation des Anglais aux Indes pour que les premieres descriptions "modernes" et plus réalistes du Dogue du Tibet voient enfin le jour.
L'influence anglaise
Aux XVIIIe et XIXe siecles,lorsque les Anglais bien installés en Inde,s'intéressent aux pays limitrophes de leur empire,ils y envoyerent des expéditions militaires.Le Tibet ne fait pas exception à la règle.C'est par ces "envoyés" que nous sont parvenues les premieres descriptions assez exactes des Dogues du Tibet.
Ainsi,George Bogle,envoyé par le gouverneur général du Bengale,Samuel Turner,qui dirigeait une mission de la Compagnie des Indes ou encore Brian Hodgson,zoologue anglais,citeront ces animaux et raconteront leur rencontre,parfois effrayante,avec ces gardiens puissants.Tous les récits de l'époque mettent en valeur la taille imposante de ces chiens,leur puissance,mais surtout leur agressivité durant leur travail de protection des tentes et des troupeaux.
Mais si certains explorateurs rencontrent ces animaux au Tibet meme,d'autres les observent dans les pays voisins,entre autres au Népal et au Mustang.
Beaucoup d'Anglais vivant aux Indes ont eu l'occasion d'acquérir de ces grands chiens et les documents photographiques ne manquent pas.Pourtant,contrairement à d'autres races de la région,aucun d'entre eux ne quittera le pays pour fonder une lignée en Europe.
La toute premiere exportation importante de Dogue du Tibet vers la Grande-Bretagne aura lieu vers 1830,deux autres chiens arriveront ensuite directement du Tibet,offerts à la reine Victoria par le vice roi des Indes.Ils seront ensuite confiés à la Ménagerie de Londres,mais ils y périront rapidement.Des traces ont cependant été trouvées de l'exposition de Dogues du Tibet à l'Alexandra Palace en 1875.
En 1895,un Dogue du Tibet fut envoyé du monastere tibetain de Shipoo à l'empereur d'Allemagne.La premiere nichée enregistrée le sera au zoo de Berlin en 1898,puis toute trace des animaux se perd.
En 1904,Lhassa un Dogue du Tibet male,sera rapporté de la ville de Lhassa par la mission Younghusband et offert à Mme F.Wormald.Celle ci retournera l'année suivante en Angleterre avec son chien qui vivra jusqu'a l'age de 18 ans puis sera naturalisé et exposé au musée d'histoire naturelle de Londres où l'on peut encore le voir aujourd'hui.
En 1906,un chien sera a nouveau importé des Indes par le prince de Galles cette fois.Sa photo paraitra d'ailleurs dans le livre The New Book of the Dog,mais lui non plus,ne fera pas souche.
D'autres grands chiens tibetains arriveront occasionnellement un peu partout mais peu d'entre eux supporteront le voyage ou la différence d'altitude et ils resteront généralement sans descendance enregistrée.
Histoire récente
Les premiers exportations
Parmi les races canines ,le Dogue du Tibet jouit d'une particularité étonnante.En effet,s'il est cité à de nombreuses reprises et depuis des siecles dans différents écrits,s'il fait figue de chien mythique aux yeux de plus d'un auteur,ses premiers représentants qui arriveront en Europe seront le plus souvent cantonnés dans des zoos et ce n'est que durant le deuxieme moitié du XXe siecle qu'il fera son entrée officielle sur la scène de la cynophilie internationale.
Les premiers sujets importés aux Etats Unis le furent par erreur ! En effet,le président Eisenhower ,souhaitant acquérir deux Terriers du Tibet,fit sa commande via l'ambassade américaine à New Delhi.Cependant ,lorsque les chiots arriverent aux Etats Unis en 1958,quel ne fut pas l'étonnement du président en constatant qu'il avait reçu...des Dogues du Tibet,animaux qu'il s'empressa d'offrir à un sénateur de ses amis.Ces deux chiens n'eurent pas de descendants enregistrés.
Il fallut attendre 1969 pour qu'un autre chien tibetain,Jumla's Kalu of Jumla,venant du Népal et appartenant à Barry et Lila Bishop,arrive sur le territoire américain.Ses maitres tentèrent vainement de le faire enregistrer à l'American Kennel Club afin de pouvoir le faire reproduire,mais,lassés de la lenteur des choses,ils se séparerent de leur chien.
Vendu à Ann Rohrer,qui avait appris à connaitre ces chiens au Népal et souhaitait en pratiquer l'élevage dans son pays ,l'étalon fut enfin enrgistré a l'AKC en 1976 et devint un raceur de premier ordre,débutant la fameuse lignée "Langtang".
Parallèlement ,l'élevage "Ausable" fondé par Steven et Linda Nash de New York,débutait avec Chang-du,chienne venant elle aussi directement d'Asie.
La premiere nichée qui naquit sur le sol américain vit le jour en 1975 et fut achetée par les époux Nash.Par la suite,les produits des deux lignées,celle de Kalu comme celle de Chang-du,furent croisés avec d'autres chiens importés,établissant une base d'élevage suffisamment large pour pouvoir travailler sans trop d'excés de consanguinité.
En Grande Bretagne,il faut attendre 1989 pour voir les premieres naissances de Dogues du Tibet.Les parents sont d'origine américaine et,aprés plusieurs nichées sur place,les deux femelles retourneront chez les Nash,leurs éleveurs.
D'autres chiens d'importation continentale ou népalaise viendront par la suite enrichir le cheptel anglais.
Dans la majorité des pays européens,il faudra attendre les années 70 et meme 80 pour voir la race finalement s'installer et se développer en Suisse,en Belgique,en Allemagne,aux Pays-Bas et en France
Les Dogues du Tibet en France
En France,les Dogues du Tibet les plus connus furent incontestablement Numa,Nicky et Prince Cadanova van Desaal qui appartenaient à l'acteur Alain Delon,mais ces chiens n'eurent pas de descendance.
Le chien qui reçut le numéro 1 au LOF fut Nirvana van Desaal.Il s'agissait d'une femelle venant des Pays-Bas et acquise par Madame Kerhervé,propriétaire de l'affixe " de la Tour Chandos".La chienne fut croisée avec le champion Buddha van Desaal et donna le jour à la premiere nichée officiellement enregistrée en France.
Une autre femelle,Batcha Kala van Chattang ,importée elle aussi des Pays-Bas,mais par Madame Pilat cette fois est responsable de la deuxieme nichée francaise sous l'affixe "des Mille Vallées"
Depuis plusieurs éleveurs se sont joints à ces deux pionnieres et travaillent à l'amélioration et à l'évolution de la race
Dernière édition par chris53 le Sam 18 Oct 2008, 19:57, édité 1 fois
chris53- Membre
-
Messages postés : 30732
Date d'inscription : 20/05/2007
Age : 50
Localisation : Charentes maritimes
Mon chien : dogues du tibet
Re: histoire des races de chiens
merci chris,j'ai appris beaucoups de chose
invité- Membre
-
Messages postés : 14027
Date d'inscription : 30/07/2008
Age : 74
Re: histoire des races de chiens
Bon alors voici l'histoire du West Highland White Terrier.
Le Westie est le terrier d'Écosse le plus récent, bien que des chiens du même type aient été répertoriés dès le XVIIe siècle sous le nom de white doggies. Ses deux ancêtres sont, de façon sûre le Cairn Terrier, et plus hypothétiquement le Bichon Maltais, rescapé du naufrage de l'Invincible Armada au XVIe siècle sur l'île de Skye. Ce dernier serait à l'origine de la couleur blanche du Westie.
À l'origine les chiots Cairn porteurs de cette couleur étaient systématiquement éliminés à la naissance, car considérés inaptes à la chasse.
Ce fut le hasard qui fut à l'origine de la création du Westie. Un jour au XIXe siècle en Argyll le colonel Macolm of Poltalloch partit à la chasse au lapin avec ses Cairns, et par accident tua son meilleur chien qu'il avait confondu avec sa proie. Très affecté par ce drame il décida à compter de ce jour de n'élever plus que des Cairns blancs de façon à ce qu'aucune confusion ne se reproduise. Avec un patient travail de sélection sur ses Cairns fauves il obtint des chiens de couleur sable très clair, qui furent les premiers Westies. La couleur ne fut perfectionnée que plus tard.
Le Westie fut reconnu officiellement en 1906 par le Kennel Club anglais. Avec la reconnaissance du Cairn Terrier en 1912 les deux races, qui n'étaient à l'époque que deux variétés, pouvaient se croiser. Ces croisements furent interdits en 1924 et le Westie, qui n'était alors qu'un « Cairn blanc », acquit ses propres caractéristiques pour s'orienter vers un modèle plus sophistiqué, tandis que le Cairn est resté dans le type d'origine.
Désormais avec plus de 2 500 naissances annuelles le Westie est le terrier d'Écosse le plus populaire en France .
Source : wikipedia.org.
Le Westie est le terrier d'Écosse le plus récent, bien que des chiens du même type aient été répertoriés dès le XVIIe siècle sous le nom de white doggies. Ses deux ancêtres sont, de façon sûre le Cairn Terrier, et plus hypothétiquement le Bichon Maltais, rescapé du naufrage de l'Invincible Armada au XVIe siècle sur l'île de Skye. Ce dernier serait à l'origine de la couleur blanche du Westie.
À l'origine les chiots Cairn porteurs de cette couleur étaient systématiquement éliminés à la naissance, car considérés inaptes à la chasse.
Ce fut le hasard qui fut à l'origine de la création du Westie. Un jour au XIXe siècle en Argyll le colonel Macolm of Poltalloch partit à la chasse au lapin avec ses Cairns, et par accident tua son meilleur chien qu'il avait confondu avec sa proie. Très affecté par ce drame il décida à compter de ce jour de n'élever plus que des Cairns blancs de façon à ce qu'aucune confusion ne se reproduise. Avec un patient travail de sélection sur ses Cairns fauves il obtint des chiens de couleur sable très clair, qui furent les premiers Westies. La couleur ne fut perfectionnée que plus tard.
Le Westie fut reconnu officiellement en 1906 par le Kennel Club anglais. Avec la reconnaissance du Cairn Terrier en 1912 les deux races, qui n'étaient à l'époque que deux variétés, pouvaient se croiser. Ces croisements furent interdits en 1924 et le Westie, qui n'était alors qu'un « Cairn blanc », acquit ses propres caractéristiques pour s'orienter vers un modèle plus sophistiqué, tandis que le Cairn est resté dans le type d'origine.
Désormais avec plus de 2 500 naissances annuelles le Westie est le terrier d'Écosse le plus populaire en France .
Source : wikipedia.org.
Invité- Invité
Re: histoire des races de chiens
je me lance aussi alors
Cane Corso
--------------------------------------------------------------------------------
Caractéristiques
Silhouette 40 à 50kg
Taille 60 à 68cm
Poil court, brillant, très serré
Robe noir, gris, fauve,bringé(clair, foncé, gris) froment,
Yeux moyens, iris foncé le plus proche possible de la couleur de la robe
Oreilles triangulaires[1]
Queue Attachée plutôt haut; très grosse à sa racine
Caractère Chien de garde
Autre
Nomenclature FCI
groupe 2[2]
section 1
n°343
Le Cane Corso ou Cane Corso Italiano est une race de chien d'origine italienne, utilisée essentiellement comme chien de garde.
Origines [modifier]
C'est le descendant direct du "Canis pugnax", molosse romain, dont il représente la version légère. Il était utilisé dans la chasse du gros gibier et comme auxiliaire de guerre. Pendant des siècles, il a représenté un compagnon précieux pour les Italiens qui l'utilisaient comme gardien de leur propriété et de leurs troupeaux, à la chasse et pour leur défense personnelle. Répandu autrefois dans toute la péninsule, comme l'attestent de nombreuses gravures et récits historiques, il est encore bien présent dans le site de l'Italie. Son nom italien "corso" n'a donc rien à voir avec la Corse. L'origine de ce nom vient probablement du terme latin "cohors", la cohorte romaine de la garde prétorienne, indiquant ainsi une ancienne fonction de garde du corps.
Le 12 novembre 1996, la F.C.I. reconnaissait le Cane Corso.
Travail de récupération [modifier]
Le 22 mai 1996 à Arese (Italie) devant un parterre de juges et de hauts responsables de la F.C.I. notamment son président Dr Hans Mueller, la S.A.C.C. et l'E.N.C.I. présentaient 14 exemplaires de Cane Corso afin d'avoir la reconnaissance de la race au niveau international.
Cette présentation faisait suite à un long travail de récupération entamé dans les années 1970 d'après l'observation dans les années 1950 dans les Pouilles par le Pr. Giovani Bonatti "...d'un chien molossoïde à poils courts différent du Mâtin de Naples, semblable au Bullmastiff, ressemblant au chien de Maillorque..." D'après cette observation et à l'initiative du Pr Antonio Morsiani et du Pr. Francesco Ballotta qui lui-même en avait vu en 1972, le travail de récupération de la race commençait et, à travers ça, un travail de protection du patrimoine italien. Vinrent se joindre très rapidement d'autres personnes intéressées par ce projet dont le Dr Paolo Breber, qui fît les premières portées au milieu des années 1970, Stefano Gandolfi, jeune étudiant de 16 ans et passionné, les frères Malavasi, éleveurs de Berger Allemand qui fournirent les installations au sein de leur élevage, Giantonio Sereni, Pr. Fernando Casolino. Entre fin 1979 et janvier 1980, sont transférés à Mantoue trois sujets : Tipsi, Brina et Dauno qui donneront vie en une seule année à 18 chiots dont Basir, Bulan, Babak, Aliot, véritables piliers du programme de récupération de la race, sous la direction du Docteur Giovanni Bonatti et du Docteur Giovanni Ventura, vétérinaire, juge ENCI et éleveur.
Au tout début des années 1980, il fut décidé de confier à des passionnés certains chiots nés d’accouplements programmés et, dans le même temps, les recherches de nouveaux lignages sanguins s’intensifièrent dans le Sud de l’Italie.
Dans le même temps, lors d'une rencontre de passionnés et en présence de 12 chiens, le Docteur G.Ventura fît les premiers relevés cynométriques qui mirent en évidence chez la quasi totalité des sujets étudiés, un léger prognatisme, des axes cranio-faciaux légèrement convergents, des yeux en position subfrontale, une absence de surplus de peau et de bavement, un poids moyen de 47 kilos pour les mâles et de 38 pour les femelles pour une hauteur de 68 cm pour les mâles et de 64cm pour les femelles, des couleurs de robes noires tigrées, fauves claires et grises. Le même jour (le 16 octobre 1983), les personnes présentes à cette rencontre décidèrent de se réunir dans une association en constituant un club de race appelé S.A.C.C. (Societa' Amatori Cane Corso), Société des Amateurs du Cane Corso, dans le but d’augmenter et de valoriser la race, de potentialiser la sélection et l’élevage et d’en obtenir la reconnaissance. Le règlement rigide qui fut approuvé prévoyait un contrôle méticuleux de la part du Conseil de Direction et du Comité Technique sur chaque accouplement et sur les attributions effectuées. Les sujets étaient distribués gratuitement avec l’engagement d’en suivre la croissance, de les entretenir, de mettre à disposition les mâles et de signaler les chaleurs des femelles, de les assister en couche et de prendre soin des chiots qui étaient nés. Il fut établi que les passionnés pourraient obtenir en garde un exemplaire de Cane Corso, à l’âge de trois mois, vacciné avec les oreilles et la queue coupées, en s’inscrivant à la SACC en payant une contribution de seulement 100 000 lires. Il faut souligné qu'aucun de ces acteurs n'a été amenés à faire du profit avec ces chiens durant cette phase de développement. Parmi ceux-ci, voici les associés et les fondateurs : Michèle Angiolillo, Nardino Anselmi, Donatella Baldassari, Giovanni Bonatti, Corrado Montavalli, Stefano Gandolfi, Giancarlo Malavasi, Luciano Malavasi, Giovanni Mauro, Giancarlo Monfardini, Seggio Nardi, Vittori Suffritti, Gianantonio Sereni, Alberto Tellini, Giovanni Ventura.
Au milieu des années 1980, il fût nécessaire de pouvoir comparer l'aspect typique des sujets issus de ce travail avec les chiens rustiques existant dans le sud. Le sud étant encore très rural et lle Cane Corso étant un chien d'utilité, il a su garder sa place dans ces régions à la différence du nord de l'Italie, beaucoup plus industrialisé. Il existait de sensibles différences entre les sujets suivant la famille à laquelle ils appartenaient et l'utilisation que l'on en faisait : chasse, garde, bouvier,... La première difficulté qui est apparue était de trouver des sujets purs et non croisés avec d'autres races ( Pastore maremmano abruzzese par exemple ). L'idée des paysans/éleveurs n'étaient pas de croiser les chiens avec tout ce qui bougeait, mais de "calibrer" le chien à leurs besoins. Ceux qui les utilisaient au contact des vaches avaient besoin que le chien soit prognathe, d'autres, pour la chasse et selon le terrain, avaient besoin de chiens plus grands ou plus rapides ou plus combatifs. Les camelots les utilisaient pour garder leurs charrettes. Les croisements avec d'autres races étaient plus localisés dans les lieux où les combats de chiens existaient et, comme partout, l'objectif était d'avoir un chien le plus fort possible. Parfois, on peut observer dans des nichées des éléments récessifs d'autres races, c'est très rare. Mais soyons clair, l'objectif premier de la S.A.C.C. et des pionniers de la reconnaissance de la race était de travailler avec des chiens "purs" afin de sauvegarder le patrimoine italien que constitue ce chien. Avec la nécessité de comparer les différents sujets en vue de l'élaboration d'un standard, il y avait également parallèlement la nécessité de rassembler le plus d'informations possible pour prouver la dimension historique et le rôle joué par le Cane Corso dans le sud de l'Italie. Ce fût fait grâce à différents voyages dans les campagnes du sud organisés par Messieurs Stefano Gandolfi, Flavio Bruno et Fernando Casolino (originaire du sud et qui parlait les patois locaux),...et surtout grâce aux personnes présentes dans ces régions qui prenaient des photos, indiquaient où se trouvaient bon nombre de sujets ou qui sensibilisaient les paysans au travail de récupération en leur demandant de faire naître des chiots et d'être présents lors de rassemblements organisés par la S.A.C.C. où le Pr Morsiani pouvait continuer son travail de mesures. Ce travail fût en grande partie fait par M. Giovanni Tumminelli pour la Sicile et M. Vito Indiveri dans tous le sud.
M. Giovanni Tumminelli, connu pour ses recherches sur les races insulaires siciliennes et italiennes, apporta beaucoup de preuves concrètes aidant à la reconnaissance du Cane Corso comme race à part entière et différente des autres chiens italiens, notamment le Mâtin Napolitain. M. Tumminelli fournit toute la documentation historique et iconographique de l'utilisation du Cane Corso ainsi que bon nombre de photos. Avec Vito Indiveri, ils organisèrent les deux premières régionales S.A.C.C. des délégations Siciliennes et des Pouilles dont ils étaient les délégués régionaux.
Vito Indiveri fait partie de ces gens responsables de la récupération de la race à qui l'on doit réserver une place d'honneur. Il est très connu des aficionados, moins du grand public alors, qu'outre son travail de renseignement dû à sa profession de représentant de commerce, les chiens de son affixe DEL DYRIUM restent plus que jamais un exemple et admirés de tous. Vito Indiveri descend d'une famille où le Cane Corso était un auxiliaire de travail. En effet, les Indiveri étaient charretiers et commerçants de chevaux. Mais avec la modernisation des méthodes de travail dans le monde rural, ces métiers tendaient soit à évoluer soit à disparaître, et, avec cette disparition, celle du Cane Corso. C'est avec le souvenir des chiens de son enfance qu'il rentra en contact avec le Pr. Morsiani pour lui parler de cette race qu'il avait redécouvert à la toute fin des années 1970. Le Pr Morsiani lui indiqua que dans le nord de l'Italie un groupe de passionnés s'affairait à la récupération et à la reconnaissance de cette race et qu'un travail avait commencé ; Vito pris contact avec eux sans perdre de temps. Il fût charger de recenser les différents sujets en les photographiant, de relever les adresses où les chiens se trouvaient, de répertorier ceux-ci par groupement de sang suivant les familles à qui ils appartenaient, d'organiser des meetings de sujets rustiques, bref de dynamiser et susciter l'enthousiasme des propriétaires pour qui la cynophilie ne voulait rien dire. De là, a découlé son envie de faire plus et il commença ce qu'il appelle encore son petit élevage amateur avec toujours cette volonté de faire connaître la race au plus grand nombre. À la cessation de son activité d'éleveur à la fin des années 1990, le "partage" de ses chiens a permis à différents élevages de continuer à occuper les premiers rangs comme l'élevage Della Porta Di Pinta de Marianno Di Chicco, de la Valle Dei lord de Luigi Di Rienzo, Degli Elmi de Patrizia Colosimo pour ne citer qu'eux car ils ont repris directement les chiens avec lesquels Vito Indiveri travaillait. [3]
Cane Corso
--------------------------------------------------------------------------------
Caractéristiques
Silhouette 40 à 50kg
Taille 60 à 68cm
Poil court, brillant, très serré
Robe noir, gris, fauve,bringé(clair, foncé, gris) froment,
Yeux moyens, iris foncé le plus proche possible de la couleur de la robe
Oreilles triangulaires[1]
Queue Attachée plutôt haut; très grosse à sa racine
Caractère Chien de garde
Autre
Nomenclature FCI
groupe 2[2]
section 1
n°343
Le Cane Corso ou Cane Corso Italiano est une race de chien d'origine italienne, utilisée essentiellement comme chien de garde.
Origines [modifier]
C'est le descendant direct du "Canis pugnax", molosse romain, dont il représente la version légère. Il était utilisé dans la chasse du gros gibier et comme auxiliaire de guerre. Pendant des siècles, il a représenté un compagnon précieux pour les Italiens qui l'utilisaient comme gardien de leur propriété et de leurs troupeaux, à la chasse et pour leur défense personnelle. Répandu autrefois dans toute la péninsule, comme l'attestent de nombreuses gravures et récits historiques, il est encore bien présent dans le site de l'Italie. Son nom italien "corso" n'a donc rien à voir avec la Corse. L'origine de ce nom vient probablement du terme latin "cohors", la cohorte romaine de la garde prétorienne, indiquant ainsi une ancienne fonction de garde du corps.
Le 12 novembre 1996, la F.C.I. reconnaissait le Cane Corso.
Travail de récupération [modifier]
Le 22 mai 1996 à Arese (Italie) devant un parterre de juges et de hauts responsables de la F.C.I. notamment son président Dr Hans Mueller, la S.A.C.C. et l'E.N.C.I. présentaient 14 exemplaires de Cane Corso afin d'avoir la reconnaissance de la race au niveau international.
Cette présentation faisait suite à un long travail de récupération entamé dans les années 1970 d'après l'observation dans les années 1950 dans les Pouilles par le Pr. Giovani Bonatti "...d'un chien molossoïde à poils courts différent du Mâtin de Naples, semblable au Bullmastiff, ressemblant au chien de Maillorque..." D'après cette observation et à l'initiative du Pr Antonio Morsiani et du Pr. Francesco Ballotta qui lui-même en avait vu en 1972, le travail de récupération de la race commençait et, à travers ça, un travail de protection du patrimoine italien. Vinrent se joindre très rapidement d'autres personnes intéressées par ce projet dont le Dr Paolo Breber, qui fît les premières portées au milieu des années 1970, Stefano Gandolfi, jeune étudiant de 16 ans et passionné, les frères Malavasi, éleveurs de Berger Allemand qui fournirent les installations au sein de leur élevage, Giantonio Sereni, Pr. Fernando Casolino. Entre fin 1979 et janvier 1980, sont transférés à Mantoue trois sujets : Tipsi, Brina et Dauno qui donneront vie en une seule année à 18 chiots dont Basir, Bulan, Babak, Aliot, véritables piliers du programme de récupération de la race, sous la direction du Docteur Giovanni Bonatti et du Docteur Giovanni Ventura, vétérinaire, juge ENCI et éleveur.
Au tout début des années 1980, il fut décidé de confier à des passionnés certains chiots nés d’accouplements programmés et, dans le même temps, les recherches de nouveaux lignages sanguins s’intensifièrent dans le Sud de l’Italie.
Dans le même temps, lors d'une rencontre de passionnés et en présence de 12 chiens, le Docteur G.Ventura fît les premiers relevés cynométriques qui mirent en évidence chez la quasi totalité des sujets étudiés, un léger prognatisme, des axes cranio-faciaux légèrement convergents, des yeux en position subfrontale, une absence de surplus de peau et de bavement, un poids moyen de 47 kilos pour les mâles et de 38 pour les femelles pour une hauteur de 68 cm pour les mâles et de 64cm pour les femelles, des couleurs de robes noires tigrées, fauves claires et grises. Le même jour (le 16 octobre 1983), les personnes présentes à cette rencontre décidèrent de se réunir dans une association en constituant un club de race appelé S.A.C.C. (Societa' Amatori Cane Corso), Société des Amateurs du Cane Corso, dans le but d’augmenter et de valoriser la race, de potentialiser la sélection et l’élevage et d’en obtenir la reconnaissance. Le règlement rigide qui fut approuvé prévoyait un contrôle méticuleux de la part du Conseil de Direction et du Comité Technique sur chaque accouplement et sur les attributions effectuées. Les sujets étaient distribués gratuitement avec l’engagement d’en suivre la croissance, de les entretenir, de mettre à disposition les mâles et de signaler les chaleurs des femelles, de les assister en couche et de prendre soin des chiots qui étaient nés. Il fut établi que les passionnés pourraient obtenir en garde un exemplaire de Cane Corso, à l’âge de trois mois, vacciné avec les oreilles et la queue coupées, en s’inscrivant à la SACC en payant une contribution de seulement 100 000 lires. Il faut souligné qu'aucun de ces acteurs n'a été amenés à faire du profit avec ces chiens durant cette phase de développement. Parmi ceux-ci, voici les associés et les fondateurs : Michèle Angiolillo, Nardino Anselmi, Donatella Baldassari, Giovanni Bonatti, Corrado Montavalli, Stefano Gandolfi, Giancarlo Malavasi, Luciano Malavasi, Giovanni Mauro, Giancarlo Monfardini, Seggio Nardi, Vittori Suffritti, Gianantonio Sereni, Alberto Tellini, Giovanni Ventura.
Au milieu des années 1980, il fût nécessaire de pouvoir comparer l'aspect typique des sujets issus de ce travail avec les chiens rustiques existant dans le sud. Le sud étant encore très rural et lle Cane Corso étant un chien d'utilité, il a su garder sa place dans ces régions à la différence du nord de l'Italie, beaucoup plus industrialisé. Il existait de sensibles différences entre les sujets suivant la famille à laquelle ils appartenaient et l'utilisation que l'on en faisait : chasse, garde, bouvier,... La première difficulté qui est apparue était de trouver des sujets purs et non croisés avec d'autres races ( Pastore maremmano abruzzese par exemple ). L'idée des paysans/éleveurs n'étaient pas de croiser les chiens avec tout ce qui bougeait, mais de "calibrer" le chien à leurs besoins. Ceux qui les utilisaient au contact des vaches avaient besoin que le chien soit prognathe, d'autres, pour la chasse et selon le terrain, avaient besoin de chiens plus grands ou plus rapides ou plus combatifs. Les camelots les utilisaient pour garder leurs charrettes. Les croisements avec d'autres races étaient plus localisés dans les lieux où les combats de chiens existaient et, comme partout, l'objectif était d'avoir un chien le plus fort possible. Parfois, on peut observer dans des nichées des éléments récessifs d'autres races, c'est très rare. Mais soyons clair, l'objectif premier de la S.A.C.C. et des pionniers de la reconnaissance de la race était de travailler avec des chiens "purs" afin de sauvegarder le patrimoine italien que constitue ce chien. Avec la nécessité de comparer les différents sujets en vue de l'élaboration d'un standard, il y avait également parallèlement la nécessité de rassembler le plus d'informations possible pour prouver la dimension historique et le rôle joué par le Cane Corso dans le sud de l'Italie. Ce fût fait grâce à différents voyages dans les campagnes du sud organisés par Messieurs Stefano Gandolfi, Flavio Bruno et Fernando Casolino (originaire du sud et qui parlait les patois locaux),...et surtout grâce aux personnes présentes dans ces régions qui prenaient des photos, indiquaient où se trouvaient bon nombre de sujets ou qui sensibilisaient les paysans au travail de récupération en leur demandant de faire naître des chiots et d'être présents lors de rassemblements organisés par la S.A.C.C. où le Pr Morsiani pouvait continuer son travail de mesures. Ce travail fût en grande partie fait par M. Giovanni Tumminelli pour la Sicile et M. Vito Indiveri dans tous le sud.
M. Giovanni Tumminelli, connu pour ses recherches sur les races insulaires siciliennes et italiennes, apporta beaucoup de preuves concrètes aidant à la reconnaissance du Cane Corso comme race à part entière et différente des autres chiens italiens, notamment le Mâtin Napolitain. M. Tumminelli fournit toute la documentation historique et iconographique de l'utilisation du Cane Corso ainsi que bon nombre de photos. Avec Vito Indiveri, ils organisèrent les deux premières régionales S.A.C.C. des délégations Siciliennes et des Pouilles dont ils étaient les délégués régionaux.
Vito Indiveri fait partie de ces gens responsables de la récupération de la race à qui l'on doit réserver une place d'honneur. Il est très connu des aficionados, moins du grand public alors, qu'outre son travail de renseignement dû à sa profession de représentant de commerce, les chiens de son affixe DEL DYRIUM restent plus que jamais un exemple et admirés de tous. Vito Indiveri descend d'une famille où le Cane Corso était un auxiliaire de travail. En effet, les Indiveri étaient charretiers et commerçants de chevaux. Mais avec la modernisation des méthodes de travail dans le monde rural, ces métiers tendaient soit à évoluer soit à disparaître, et, avec cette disparition, celle du Cane Corso. C'est avec le souvenir des chiens de son enfance qu'il rentra en contact avec le Pr. Morsiani pour lui parler de cette race qu'il avait redécouvert à la toute fin des années 1970. Le Pr Morsiani lui indiqua que dans le nord de l'Italie un groupe de passionnés s'affairait à la récupération et à la reconnaissance de cette race et qu'un travail avait commencé ; Vito pris contact avec eux sans perdre de temps. Il fût charger de recenser les différents sujets en les photographiant, de relever les adresses où les chiens se trouvaient, de répertorier ceux-ci par groupement de sang suivant les familles à qui ils appartenaient, d'organiser des meetings de sujets rustiques, bref de dynamiser et susciter l'enthousiasme des propriétaires pour qui la cynophilie ne voulait rien dire. De là, a découlé son envie de faire plus et il commença ce qu'il appelle encore son petit élevage amateur avec toujours cette volonté de faire connaître la race au plus grand nombre. À la cessation de son activité d'éleveur à la fin des années 1990, le "partage" de ses chiens a permis à différents élevages de continuer à occuper les premiers rangs comme l'élevage Della Porta Di Pinta de Marianno Di Chicco, de la Valle Dei lord de Luigi Di Rienzo, Degli Elmi de Patrizia Colosimo pour ne citer qu'eux car ils ont repris directement les chiens avec lesquels Vito Indiveri travaillait. [3]
invité- Membre
-
Messages postés : 14027
Date d'inscription : 30/07/2008
Age : 74
Re: histoire des races de chiens
Le Yorkshire Terrier
Comme son nom l'indique vient du plus grand comté anglais le Yorkshire. Au cours de la Révolution Industrielle, de nombreux travailleurs de l'industrie lainière quittèrent l'Ecosse pour gagner le comté du Yorkshire où l'activité de cette industrie était à son plus haut niveau. Ils emmenèrent avec eux leurs chiens qui furent bien vite accouplés à ceux qu'ils découvrirent dans leur nouvel habitat.
Les gens du Yorkshire, une race rusée en ce qui concernait l'élevage des chiens, ne furent pas long à apprécier les possibilités des nouveaux venus. Ils élevaient déjà une variété bien établie de Brokenhaired Terrier et ils comprirent combien il pourrait être intéressant de la croiser avec le Clydesdale à l'aspect plus exotique afin d'obtenir un type de chien plus rentable sur le plan commercial.
Depuis la famille royale jusqu'au plus bas échelon de l'échelle sociale, l'intérêt porté aux chiens était alors considérable. Le public recherchait alors des chiens aussi bien d'aspect agréable que possédant de réelles qualités. Le désir des gens du Yorkshire de gagner " des sous " les poussa à créer une race de chiens qui pourraient remplir leurs fonctions habituelles, mais qui en plus paraîtraient agréables, désirables.
A cette époque, les lois contre le braconnage étaient sévères. Si elles n'en arrêtaient pas la pratique, elles incitaient les contrevenants à ne pas se laisser prendre. A cette fin, ils utilisaient un petit terrier, pas plus gros
qu'un furet, qui pénétrait dans les terriers pour en faire jaillir les lapins dans les filets tendus pour les capturer. Le chien et sa prise disparaissaient ensuite dans une des grandes poches du braconnier où ils restaient cachés en sécurité pendant le retour à la maison. Le noir et feu miniature constituait un choix parfait. Toutefois, son poil soyeux glissait sous la main. Souvent, alors qu'une retraite précipitée s'imposait, il se révélait si difficile à attraper qu'il devait être abandonné. Un poil plus long était nécessaire pour faciliter son extraction des terriers.
C'est à ce stade que le Terrier Maltais pouvait intervenir pour permettre au braconnier d'atteindre son objectif. Ces petits Maltais étaient souvent ramener en Angleterre par des Marins qui les avaient achetés à assez bons prix dans les ports de la Méditerranée. Pour la plupart, ils constituaient des cadeaux plus qu'acceptables pour des parents. Occasionnellement, ils pouvaient être échangés dans les tavernes contre de la bière. Au cours des années, ces petits chiens furent recherchés par les marchands de grain car, en dépit de leur belle apparence, ils se révélaient d'excellents ratiers.
Toutes les races mentionnées précédemment ont pu entrer dans le " shaker ", mais lorsqu'il sortit de ce dernier ce petit chasseur bleu et feu, l'instinct rusé des gens du Yorkshire les avertit qu'ils avaient trouvé la fortune. De nouveaux croisements de chiens de ce type devaient leur prouver que la race était fixée. Conformément à leur tempérament de gens du Yorkshire, ils cachèrent aussitôt leurs méthodes. Aussi lorsque le public commença à rechercher ces chiens, il dut les payer à un prix élevé. La popularité de ces chiens découla des succès qu'ils remportèrent dans les Expositions. Ces classes furent spécialement prévues pour eux à l'Exposition Canine de Birmingham en 1860 où ils furent simplement qualifiés de " Terriers Miniatures ". Ils étaient également présentés sous le titre de " Scotch Terriers " et de " Brockenhaired Terriers ".
Ce ne fut qu'en 1886 que le Kennel Club reconnu leur race et lui donna le nom de " Yorkshire Terrier ". Il fallut attendre jusqu'en 1898 l'établissement d'un Standard officiel...
A cette époque, le poids du Yorkshire variait de 2,2kg à 6,7kg...
Bradford Peter & Bradford Ben appartenant à Mme A. Foster
(Les ancètres du Yorkshire)
Comme son nom l'indique vient du plus grand comté anglais le Yorkshire. Au cours de la Révolution Industrielle, de nombreux travailleurs de l'industrie lainière quittèrent l'Ecosse pour gagner le comté du Yorkshire où l'activité de cette industrie était à son plus haut niveau. Ils emmenèrent avec eux leurs chiens qui furent bien vite accouplés à ceux qu'ils découvrirent dans leur nouvel habitat.
Les gens du Yorkshire, une race rusée en ce qui concernait l'élevage des chiens, ne furent pas long à apprécier les possibilités des nouveaux venus. Ils élevaient déjà une variété bien établie de Brokenhaired Terrier et ils comprirent combien il pourrait être intéressant de la croiser avec le Clydesdale à l'aspect plus exotique afin d'obtenir un type de chien plus rentable sur le plan commercial.
Depuis la famille royale jusqu'au plus bas échelon de l'échelle sociale, l'intérêt porté aux chiens était alors considérable. Le public recherchait alors des chiens aussi bien d'aspect agréable que possédant de réelles qualités. Le désir des gens du Yorkshire de gagner " des sous " les poussa à créer une race de chiens qui pourraient remplir leurs fonctions habituelles, mais qui en plus paraîtraient agréables, désirables.
A cette époque, les lois contre le braconnage étaient sévères. Si elles n'en arrêtaient pas la pratique, elles incitaient les contrevenants à ne pas se laisser prendre. A cette fin, ils utilisaient un petit terrier, pas plus gros
qu'un furet, qui pénétrait dans les terriers pour en faire jaillir les lapins dans les filets tendus pour les capturer. Le chien et sa prise disparaissaient ensuite dans une des grandes poches du braconnier où ils restaient cachés en sécurité pendant le retour à la maison. Le noir et feu miniature constituait un choix parfait. Toutefois, son poil soyeux glissait sous la main. Souvent, alors qu'une retraite précipitée s'imposait, il se révélait si difficile à attraper qu'il devait être abandonné. Un poil plus long était nécessaire pour faciliter son extraction des terriers.
C'est à ce stade que le Terrier Maltais pouvait intervenir pour permettre au braconnier d'atteindre son objectif. Ces petits Maltais étaient souvent ramener en Angleterre par des Marins qui les avaient achetés à assez bons prix dans les ports de la Méditerranée. Pour la plupart, ils constituaient des cadeaux plus qu'acceptables pour des parents. Occasionnellement, ils pouvaient être échangés dans les tavernes contre de la bière. Au cours des années, ces petits chiens furent recherchés par les marchands de grain car, en dépit de leur belle apparence, ils se révélaient d'excellents ratiers.
Toutes les races mentionnées précédemment ont pu entrer dans le " shaker ", mais lorsqu'il sortit de ce dernier ce petit chasseur bleu et feu, l'instinct rusé des gens du Yorkshire les avertit qu'ils avaient trouvé la fortune. De nouveaux croisements de chiens de ce type devaient leur prouver que la race était fixée. Conformément à leur tempérament de gens du Yorkshire, ils cachèrent aussitôt leurs méthodes. Aussi lorsque le public commença à rechercher ces chiens, il dut les payer à un prix élevé. La popularité de ces chiens découla des succès qu'ils remportèrent dans les Expositions. Ces classes furent spécialement prévues pour eux à l'Exposition Canine de Birmingham en 1860 où ils furent simplement qualifiés de " Terriers Miniatures ". Ils étaient également présentés sous le titre de " Scotch Terriers " et de " Brockenhaired Terriers ".
Ce ne fut qu'en 1886 que le Kennel Club reconnu leur race et lui donna le nom de " Yorkshire Terrier ". Il fallut attendre jusqu'en 1898 l'établissement d'un Standard officiel...
A cette époque, le poids du Yorkshire variait de 2,2kg à 6,7kg...
Bradford Peter & Bradford Ben appartenant à Mme A. Foster
(Les ancètres du Yorkshire)
Invité- Invité
Re: histoire des races de chiens
Je me lance, ma race coup de coeur,
L’histoire du bobtail
Les origines lointaines du bobtail sont assez confuses. Certains pensent qu’il aurait été ramené en Grande-Bretagne par les légions de César et qu’il aurait pour ancêtre le mâtin anglais.
D’autres prétendent qu’il descend du briard, introduit pendant la guerre de Cent Ans.
Une troisième hypothèse dit qu’il viendrait du berger des Pyrénées, et qu’il aurait été ramené en Angleterre par les soldats qui occupaient l’Aquitaine.
Une chose est sure : le bobtail est un « british dog » typique. D’ailleurs, son vrai nom, « old english sheepdog », signifie « vieux chien de berger anglais ».
Au XVIIIe siècle, ce chien de berger était chargé d’acheminer le bétail vers les marchés des grandes villes. On le tondait comme un mouton et on tissait son poil pour en faire des couvertures.
Les premiers bobtails ont fait leur apparition en France pendant la Première Guerre mondiale, avec l’intervention de l’armée britannique dans la Somme.
En 1916, ces gros chiens qui ne craignaient ni le froid, ni les intempéries, furent enrôlés dans l’armée.
Ils tiraient les traîneaux de nourriture et d’armes des soldats.
La race n’est reconnue en France que depuis 1973.
Comportement et éducation du bobtail
Ce chien possède une démarche vraiment originale. Il se déplace en levant en même temps les deux pattes d’un même côté, un peu comme la girafe.
Il faut disposer de beaucoup de temps et de patience pour avoir un bobtail. Son poil réclame beaucoup d’entretien et ce chien a besoin de beaucoup d’exercice.
Le bobtail a parfois tendance à se montrer têtu. De ce fait, son éducation doit être ferme. Il est conseillé de passer par un centre spécialisé.
C’est un excellent chien de famille qui manifeste douceur et gentillesse. Il adore participer à la vie de la maison et réclame sans cesse des caresses.
Certains le trouveront même un peu collant.
Très sociable, il peut côtoyer des enfants et d’autres animaux.
Ce n’est pas un chien de garde bien qu’il défende son territoire et sa maison.
Un entretien régulier est nécessaire pour éviter que des nœuds ne se forment dans sa robe. C’est un chien robuste qui ne présente pas de pathologie spécifique.
Dimensions
Couleur : tous les tons de gris ou de bleu. La tête, le cou, les antérieurs et le dessous du ventre sont blancs
Taille : 61 cm au garrot minimum pour le mâle ; 56 cm pour la femelle
Poids : 30 à 40 kg
LE BOBTAIL
L’histoire du bobtail
Les origines lointaines du bobtail sont assez confuses. Certains pensent qu’il aurait été ramené en Grande-Bretagne par les légions de César et qu’il aurait pour ancêtre le mâtin anglais.
D’autres prétendent qu’il descend du briard, introduit pendant la guerre de Cent Ans.
Une troisième hypothèse dit qu’il viendrait du berger des Pyrénées, et qu’il aurait été ramené en Angleterre par les soldats qui occupaient l’Aquitaine.
Une chose est sure : le bobtail est un « british dog » typique. D’ailleurs, son vrai nom, « old english sheepdog », signifie « vieux chien de berger anglais ».
Au XVIIIe siècle, ce chien de berger était chargé d’acheminer le bétail vers les marchés des grandes villes. On le tondait comme un mouton et on tissait son poil pour en faire des couvertures.
Les premiers bobtails ont fait leur apparition en France pendant la Première Guerre mondiale, avec l’intervention de l’armée britannique dans la Somme.
En 1916, ces gros chiens qui ne craignaient ni le froid, ni les intempéries, furent enrôlés dans l’armée.
Ils tiraient les traîneaux de nourriture et d’armes des soldats.
La race n’est reconnue en France que depuis 1973.
Comportement et éducation du bobtail
Ce chien possède une démarche vraiment originale. Il se déplace en levant en même temps les deux pattes d’un même côté, un peu comme la girafe.
Il faut disposer de beaucoup de temps et de patience pour avoir un bobtail. Son poil réclame beaucoup d’entretien et ce chien a besoin de beaucoup d’exercice.
Le bobtail a parfois tendance à se montrer têtu. De ce fait, son éducation doit être ferme. Il est conseillé de passer par un centre spécialisé.
C’est un excellent chien de famille qui manifeste douceur et gentillesse. Il adore participer à la vie de la maison et réclame sans cesse des caresses.
Certains le trouveront même un peu collant.
Très sociable, il peut côtoyer des enfants et d’autres animaux.
Ce n’est pas un chien de garde bien qu’il défende son territoire et sa maison.
Un entretien régulier est nécessaire pour éviter que des nœuds ne se forment dans sa robe. C’est un chien robuste qui ne présente pas de pathologie spécifique.
Dimensions
Couleur : tous les tons de gris ou de bleu. La tête, le cou, les antérieurs et le dessous du ventre sont blancs
Taille : 61 cm au garrot minimum pour le mâle ; 56 cm pour la femelle
Poids : 30 à 40 kg
lissyfamily- Membre
-
Messages postés : 23569
Date d'inscription : 12/08/2007
Age : 57
Mon chien : EX COUILLON FAIT MAINTENANT DANS LE LAMA
Sport canin ou activité : Le lancé de cracha ... Lollll
Re: histoire des races de chiens
LE FILA DE SÃO MIGUEL
São Miguel est une des neuf îles des Açores.
Découverte en 1427, il n'y avait alors pas de mammifères. Puis, les premiers habitants ayant d'abord laissé les troupeaux en liberté, il fallut des chiens pour les regrouper.
On fit donc appel à ce bouvier.
Ce chien est rustique, intelligent, exécutant fidèle. Nécessitant une bonne poigne, il doit travailler au troupeau.
La queue et les oreilles sont coupées de façon caractéristique le faisant ressembler au lycaon (chien sauvage africain)
Il est très sportif et pourra s'adapter à beaucoup d'activités cynologiques.
ORIGINE DU NOM.
Fila tient son origine du verbe "filar" qui signifie attraper, prendre. D'après Morais, dans "Dictionnaire de la Langue Portugaise", de 1813, un "cão de fila" est un chien qui attrape sa proie et ne la relâche pas.
Fila est donc la traduction portugaise du terme espagnol "presa" ou, chien de prise en français.
PREMIERS FILAS.
Au milieu du XVIe siècle, dans l'oeuvre du chroniqueur Dr. Gaspar Frutuoso, "Saudades da Terra ", apparaît la première référence au chien de fila. Dans son ouvrage, il raconte comment, lors d'une partie de chasse, un groupe de colons se trouva face a un taureau sauvage et décide de le tuer. A ce moment l'un d'eux est gravement blessé. De retour chez lui et après avoir récupéré de ses blessures "lui et un maure qui avait un chien de fila, un chien de traque et d'autres chiens" retournèrent chasser le dit taureau.
Par la suite on retrouvera les chiens "de fila" référencés au XIXe siècle dans une étude réalisée par l'Ingénieur Francisco Borges da Silva intitulée "Statistique générale et particulière de l'île de São Miguel". Dans un chapitre dédié à la zoologie l'auteur y dénombre cinq types de chiens comme étant les principaux et commence par signaler que "parmi les animaux les plus amis de l'homme il en existe grande quantité" et les énumère de la façon suivante:
1°- "de Fila sont excellents; la race vient de l'île de Terceira".
2°- "Podengos".
3°- "Rafeiros".
4°- "Croisés de Fila et Podengos; sont excellents pour garder vignes, maisons, etc.".(Certainement l'ancêtre du Fila de São Miguel que nous connaissons aujourd'hui!).
5°- de "Chasse".
De cette période, nous parviennent également divers arrêtés municipaux au travers desquels on devine l'importance de la population de canidés sur l'île.
Ainsi, dans un arrêté du 11 juin 1867 au chapitre 4 (des postures qui régissent les animaux et édifices privés des résidents). Article 1er - §.° 2°."est absolument interdite, durant tous les mois de l'année, la divagation de chiens de fila, c'est à dire, de la race qui a coutume de mordre l'homme et autres animaux sous peine d'amende".
Plus récemment, on voit apparaître pour la première fois le nom de Fila de São Miguel sur une photo appartenant au Clube Português de Canicultura ( équivalent de la SCC) en 1938, représentant un spécimen propriété du Dr. José Joaquim Andrade de Albuquerque.
LA RECONNAISSANCE DE LA RACE.
7 juin 1981 - Lors de la 1ère Exposition Canine Nationale de Ponta Delgada ( île de São Miguel ), sont présentés à titre de curiosité, quelques exemplaires de Fila de São Miguel aux juges; Dr. Antonio Cabral et Ingénieur Luis Pinto Teixeira, lesquels "par les qualités rapportées, par leur force et leur vaillance, s'enthousiasmèrent de tel façon que furent photographiés et mesurés 11 spécimens". De cette date, restera la notion d'une grande homogénéité du type.
26 juin 1983 - A l'occasion de la 1ère Exposition Canine de Vila Franca Do Campo ( île de São Miguel ), les juges Dr. José Correia Monteiro et Dr. Carla Molinari, ont pu voir des sujets de Fila de São Miguel à divers endroits de l'île. L'homogénéité des sujets observés les conduit à inciter et stimuler la rédaction d'un standard.
Le Directeur des Services Vétérinaires, Dr. Luis Tavares Netto de Sequeira conscient de l'intérêt que la création de la race pouvait susciter pour les Açores et la cynophilie en général, conjointement avec le Directeur Régional des Services Vétérinaires Dr. Luis Henrique Sequeira de Medeiros proposèrent au Secrétaire Régional de l'Agriculture et pêche, le Dr. Adolfo Lima, la création d'un groupe de travail afin d'étudier et créer un standard pour le Fila de São Miguel.
10 février 1984 - Le groupe formé de; M. Antonio José Amaral délégué du CPC, M. Luis Mexia de Almeida éleveur, Dr. Maria de Fatima Cabral représentante de la DSV remettent au CPC le premier projet de standard racial.
19 décembre 1984 - Le standard du Fila de São Miguel est approuvé par le CPC.
Juin 1991 - Un groupe d'éleveurs présidé par M. Francisco Eduardo Couto Teves prend l'initiative de demander au Secrétariat Régional de l'Agriculture et Pêche une subvention en vue de l'élaboration d'une brochure pour promouvoir la race.
Il en ressort le besoin de la création d'un club de race.
15 octobre 1991 - Création du Clube do Cão de Fila de São Miguel, par M.Francisco Eduardo Couto Teves, M. Luis Mexia de Almeida et Dr. Maria de Fatima Cabral.
31 mai 1992 - Premier concours de la race organisé par la Mairie de Ponta Delgada avec 70 chiens présents.
21 / 22 novembre 1992 - A l'initiative du CPC une présentation de Filas de São Miguel fût faite afin que le Dr. Mario Perricone, juge "all round" de la FCI et membre de la Commission des Standards puisse vérifier l'homogénéité de la race en vue d'une reconnaissance au niveau international. Présentation réalisée le 21 à Ponta Delgada et le 22 à Lisbonne.
24 août 1993 - Rectification du standard en accord avec les normes FCI.
26 septembre 1993 - Première nationale d'élevage. Étaient présent près de 100 chiens.
29 octobre 1993 - Le standard fut présenté à la FCI.
Juin 1994 - Entrée du standard dans la Commission des Standards et prise de rendez-vous avec la Commission Scientifique de la FCI pour l'admission provisoire de la race en 1995.
11 septembre 1994 - seconde nationale d'élevage. 46 chiens inscrits.
9/10 mars 1995 - Reconnaissance de la race par la FCI.
17 juin 1995 - Troisième nationale d'élevage. 72 chiens inscrits.
29 novembre 1995 - Le CPC communique au Clube do Cão de Fila de São Miguel que la race est reconnue par la FCI à titre provisoire pour une période de 10 ans et qu'elle fait partie du 1er groupe, sections bouviers.
12 mai 1996 - Présentation de la race au C.A.M.I.L.A en France.
22 septembre 1996 - 4ème nationale d'élevage. 60 chiens inscrits.
21 septembre 1997 - 5ème nationale d'élevage. 52 chiens inscrits.
source :
http://www.chiensducamila.com/
et je rajoute :
1er janvier 2008 - sous la pression des Italiens la FCI reclasse le fila de São Miguel dans le groupe 2 section 2.1 : molossoïdes, type dogue
(a quand les autres pays feront pression eux-aussi pour reclasser le fila dans le groupe 1, section 2 à juste titre??)
São Miguel est une des neuf îles des Açores.
Découverte en 1427, il n'y avait alors pas de mammifères. Puis, les premiers habitants ayant d'abord laissé les troupeaux en liberté, il fallut des chiens pour les regrouper.
On fit donc appel à ce bouvier.
Ce chien est rustique, intelligent, exécutant fidèle. Nécessitant une bonne poigne, il doit travailler au troupeau.
La queue et les oreilles sont coupées de façon caractéristique le faisant ressembler au lycaon (chien sauvage africain)
Il est très sportif et pourra s'adapter à beaucoup d'activités cynologiques.
ORIGINE DU NOM.
Fila tient son origine du verbe "filar" qui signifie attraper, prendre. D'après Morais, dans "Dictionnaire de la Langue Portugaise", de 1813, un "cão de fila" est un chien qui attrape sa proie et ne la relâche pas.
Fila est donc la traduction portugaise du terme espagnol "presa" ou, chien de prise en français.
PREMIERS FILAS.
Au milieu du XVIe siècle, dans l'oeuvre du chroniqueur Dr. Gaspar Frutuoso, "Saudades da Terra ", apparaît la première référence au chien de fila. Dans son ouvrage, il raconte comment, lors d'une partie de chasse, un groupe de colons se trouva face a un taureau sauvage et décide de le tuer. A ce moment l'un d'eux est gravement blessé. De retour chez lui et après avoir récupéré de ses blessures "lui et un maure qui avait un chien de fila, un chien de traque et d'autres chiens" retournèrent chasser le dit taureau.
Par la suite on retrouvera les chiens "de fila" référencés au XIXe siècle dans une étude réalisée par l'Ingénieur Francisco Borges da Silva intitulée "Statistique générale et particulière de l'île de São Miguel". Dans un chapitre dédié à la zoologie l'auteur y dénombre cinq types de chiens comme étant les principaux et commence par signaler que "parmi les animaux les plus amis de l'homme il en existe grande quantité" et les énumère de la façon suivante:
1°- "de Fila sont excellents; la race vient de l'île de Terceira".
2°- "Podengos".
3°- "Rafeiros".
4°- "Croisés de Fila et Podengos; sont excellents pour garder vignes, maisons, etc.".(Certainement l'ancêtre du Fila de São Miguel que nous connaissons aujourd'hui!).
5°- de "Chasse".
De cette période, nous parviennent également divers arrêtés municipaux au travers desquels on devine l'importance de la population de canidés sur l'île.
Ainsi, dans un arrêté du 11 juin 1867 au chapitre 4 (des postures qui régissent les animaux et édifices privés des résidents). Article 1er - §.° 2°."est absolument interdite, durant tous les mois de l'année, la divagation de chiens de fila, c'est à dire, de la race qui a coutume de mordre l'homme et autres animaux sous peine d'amende".
Plus récemment, on voit apparaître pour la première fois le nom de Fila de São Miguel sur une photo appartenant au Clube Português de Canicultura ( équivalent de la SCC) en 1938, représentant un spécimen propriété du Dr. José Joaquim Andrade de Albuquerque.
LA RECONNAISSANCE DE LA RACE.
7 juin 1981 - Lors de la 1ère Exposition Canine Nationale de Ponta Delgada ( île de São Miguel ), sont présentés à titre de curiosité, quelques exemplaires de Fila de São Miguel aux juges; Dr. Antonio Cabral et Ingénieur Luis Pinto Teixeira, lesquels "par les qualités rapportées, par leur force et leur vaillance, s'enthousiasmèrent de tel façon que furent photographiés et mesurés 11 spécimens". De cette date, restera la notion d'une grande homogénéité du type.
26 juin 1983 - A l'occasion de la 1ère Exposition Canine de Vila Franca Do Campo ( île de São Miguel ), les juges Dr. José Correia Monteiro et Dr. Carla Molinari, ont pu voir des sujets de Fila de São Miguel à divers endroits de l'île. L'homogénéité des sujets observés les conduit à inciter et stimuler la rédaction d'un standard.
Le Directeur des Services Vétérinaires, Dr. Luis Tavares Netto de Sequeira conscient de l'intérêt que la création de la race pouvait susciter pour les Açores et la cynophilie en général, conjointement avec le Directeur Régional des Services Vétérinaires Dr. Luis Henrique Sequeira de Medeiros proposèrent au Secrétaire Régional de l'Agriculture et pêche, le Dr. Adolfo Lima, la création d'un groupe de travail afin d'étudier et créer un standard pour le Fila de São Miguel.
10 février 1984 - Le groupe formé de; M. Antonio José Amaral délégué du CPC, M. Luis Mexia de Almeida éleveur, Dr. Maria de Fatima Cabral représentante de la DSV remettent au CPC le premier projet de standard racial.
19 décembre 1984 - Le standard du Fila de São Miguel est approuvé par le CPC.
Juin 1991 - Un groupe d'éleveurs présidé par M. Francisco Eduardo Couto Teves prend l'initiative de demander au Secrétariat Régional de l'Agriculture et Pêche une subvention en vue de l'élaboration d'une brochure pour promouvoir la race.
Il en ressort le besoin de la création d'un club de race.
15 octobre 1991 - Création du Clube do Cão de Fila de São Miguel, par M.Francisco Eduardo Couto Teves, M. Luis Mexia de Almeida et Dr. Maria de Fatima Cabral.
31 mai 1992 - Premier concours de la race organisé par la Mairie de Ponta Delgada avec 70 chiens présents.
21 / 22 novembre 1992 - A l'initiative du CPC une présentation de Filas de São Miguel fût faite afin que le Dr. Mario Perricone, juge "all round" de la FCI et membre de la Commission des Standards puisse vérifier l'homogénéité de la race en vue d'une reconnaissance au niveau international. Présentation réalisée le 21 à Ponta Delgada et le 22 à Lisbonne.
24 août 1993 - Rectification du standard en accord avec les normes FCI.
26 septembre 1993 - Première nationale d'élevage. Étaient présent près de 100 chiens.
29 octobre 1993 - Le standard fut présenté à la FCI.
Juin 1994 - Entrée du standard dans la Commission des Standards et prise de rendez-vous avec la Commission Scientifique de la FCI pour l'admission provisoire de la race en 1995.
11 septembre 1994 - seconde nationale d'élevage. 46 chiens inscrits.
9/10 mars 1995 - Reconnaissance de la race par la FCI.
17 juin 1995 - Troisième nationale d'élevage. 72 chiens inscrits.
29 novembre 1995 - Le CPC communique au Clube do Cão de Fila de São Miguel que la race est reconnue par la FCI à titre provisoire pour une période de 10 ans et qu'elle fait partie du 1er groupe, sections bouviers.
12 mai 1996 - Présentation de la race au C.A.M.I.L.A en France.
22 septembre 1996 - 4ème nationale d'élevage. 60 chiens inscrits.
21 septembre 1997 - 5ème nationale d'élevage. 52 chiens inscrits.
source :
http://www.chiensducamila.com/
et je rajoute :
1er janvier 2008 - sous la pression des Italiens la FCI reclasse le fila de São Miguel dans le groupe 2 section 2.1 : molossoïdes, type dogue
(a quand les autres pays feront pression eux-aussi pour reclasser le fila dans le groupe 1, section 2 à juste titre??)
Invité- Invité
Re: histoire des races de chiens
Bonjour,
a mon tour de vous presenter l'histoire d'une race.
Le braque du Bourbonnais
Origines
Comme tous les braques de France, le Bourbonnais trouve son origine dans le vieux braque continental, même si, par ses caractéristiques, il en est le plus éloigné. La souche est très ancienne puisque déjà signalée en 1580 en Bourbonnais (actuel département de l'Allier) sur un fac-similé d'un bois d'Aldrovandi (médecin et naturaliste Bolonais 1522/1605, auteur d'une véritable encyclopédie sur l'histoire naturelle), comme chien du Bourbonnais moucheté, à queue courte, habile à chasser les cailles.
Disparition
Ce chien, qui avait toutes les qualités qui ont fait la réussite de l'épagneul breton, voire davantage, et avant lui, n'a pas su en 1947 faire une percée dans la cynophilie. Pourquoi?
Le docteur Rigondet et M. Léger avaient pourtant fondé en 1925 un premier club du braque du Bourbonnais, qui fixa le premier standard de la race. Après M. Léger, Président en 1925 vint M. de Lachomette. Sous l'impulsion de ce grand cynophile, le club connut des années heureuses et prometteuses. Le C.B.B. publia 14 bulletins jusqu'en 1935.
M. de Lachomette appelé à la Présidence de la S.C.C. en 1938 délaissa quelque peu le club, ce fut le secrétaire général M. Bisson qui eut de fait la responsabilité du C.B.B.
Hélas, après la Deuxième Guerre mondiale, l'activité du CBB diminua à tel point qu'il cessa totalement toute activité dans les années 50. Les raisons de ce déclin sont sans doute multiples, mais le manque à la tête du Club d'une personnalité capable de donner l'impulsion et de calmer les discordes autour de la couleur de la robe y sont pour beaucoup.
M. Jean Castaing pouvait écrire en 1967 qu'il avait vu la fin des deux derniers Braque du Bourbonnais.
Les premiers Bourbonnais
Partant de cette constatation, Michel Comte, avec son frère Gabriel et quelques amis lyonnais dont le docteur Louis Monavon, vétérinaire à St Priest, décida de rassembler toutes informations à ce sujet, épluchant les annonces de sa collection du « Chasseur Français » et autres revues pour y trouver les coordonnées d'anciens éleveurs. Les derniers élevages de l'Allier s'étaient tournés vers d'autres races de braques plus demandées, comme le braque allemand.
Ils découvrirent que le dernier élevage possédant des Bourbonnais au Registre Initial (1ère génération) était l'élevage « de la Turne » à Lyon dont une femelle encore vivante mais stérile, Junon, née en 1960, appartenait à Mme Martin, du Donjon.
Le Dr Louis Monavon qui voyait passer beaucoup de chiens dans son cabinet, leur indiqua plusieurs chiens Bourbonnais de Lyon.
Les nombreux chiens trouvés étaient en fait des bâtards, que l'on nommait « braques de pays », et dont l'ascendance bourbonnaise transparaissait au travers de quelques caractéristiques (queue courte, taille, couleur de la robe, forme de la tête).
Avec ce cheptel assez hétéroclite, il restait à produire et sélectionner pour dégager la souche ancienne. Nombreux sont les bénévoles en Drôme, Ardèche et Vaucluse qui ont chassé avec des produits de ces portées que Michel Comte leur confia. Lui gérait la sélection, attendant le moment où il verrait naître des chiens méritant le qualificatif de braque du Bourbonnais.
En 1973 ce moment arriva, et il inscrivit ses premiers Bourbonnais au L.O.F. à Titre Initial. Il y avait 10 ans que cela n'était pas arrivé.
Si Igor, Joan, Junior et Java sont nés dans la famille Comte, les cas de Rasteau/Pyrrhus et Quetty étaient différents: Quetty était une femelle indiquée par le docteur Monavon qui était assez bourbonnaise pour être inscrite au L.O.F. Elle était vieille et produit très peu.
Quant à Rasteau/Pyrrhus, son histoire vaut d'être contée en détail, tant son importance fut grande dans la race:
Le Dr Bazin Président de la Société Canine du Sud-est découvrit un jour un magnifique Bourbonnais « fleur de pêcher » (fauve) qui attendait son maître dans une voiture à Lyon. Patient, le Dr Bazin attendit aussi, et il s'avéra que le maître était une maîtresse, Mme Barrier-Chauvin, qui travaillait à l'ORTF. Le chien, Pyrrhus, était sans papiers puisque issu des chiens de M. Pierre Perret, Joséphine et Napoléon (le chien de la chanson), tous deux braques allemands.
Il faut savoir qu'à une certaine époque le naisseur établissait lui-même les pedigree de ses chiens, la S.C.C. qui était alors rue des Mathurins à Paris officialisait ces pedigree par un tampon à sec; ceci est une possible explication de ce prodige (un braque du Bourbonnais issu de deux braque allemands).
Enregistré au LOF a titre initial sous le nom de Rasteau, il fut le premier de la longue ligne des Bourbonnais ressuscités.
Rasteau/Pyrrhus au domicile lyonnais de Gabriel Comte
Il y eut également les Braques de Mirepoix de M. et Mme Poma, en mal de reconnaissance qui leur arrivèrent déguisés en Bourbonnais et inscrits au Registre Initial (1ère génération). M. Désiré Henri (éleveur et ancien membre du club des années 30) et Jean Castaing mirent les éleveurs en garde contre la consanguinité excessive qui régnait dans cette famille de braques, ce avec juste raison. Ils nous ont donnés des chiens fous mais également le premier champion de printemps (Rocky de la Vallée de Canbière).
Un jour, passant sur le pont qui enjambe l'Ardèche à Vogüé avec sa famille, Michel Comte aperçut sur la berge une chienne à la robe marron mouchetée qui lui sembla bien bourbonnaise. Renseignements pris, la chienne s'appelait Gina, et elle appartenait à M. Tahon, qui la présenta au docteur Bazin et l'enregistra plus tard à Titre Initial au L.O.F. sous le nom de Lina.
Plus tard, d'autres sujets furent inscrits à titre initial: Diane, une braque de Paris qui fut inscrite sous le nom de Piruit en 1980, ainsi que Max, de Paris aussi.
Le club recréé
En 1979, avec la collaboration efficace de Charles Combanaire et sous le jugement du Dr Régis Bazin, Michel Comte réalisait à Montluçon un rassemblement de 23 braques du Bourbonnais nés dans le midi (résultat).
Avec le soutient de tous et le concours de la S.C.C. une nouvelle Assemblée constitutive avait lieu à Fréjus le 29 Novembre 1981, ainsi qu'un Field trial (Field trial de Fréjus, 1981).
Michel Comte alla déposer les statuts du nouveau club à la sous-préfecture de Draguignan la même année.
Le Bourbonnais sauvé
Le Club repartait, avec les félicitations de la Société Canine du Bourbonnais, et son affiliation à la S.C.C. était effective le 01/10/85. La première nationale d'élevage eut lieu le 23/08/1985 à Néris-les-Bains. Le nombre de naissances augmentait régulièrement, les nationales d'élevage rassemblaient de nombreux chiens, et le Braque du Bourbonnais était sauvé.
Nombre de naissances par année:
Source: Histoire du braque du Bourbonnais
a mon tour de vous presenter l'histoire d'une race.
Le braque du Bourbonnais
Origines
Comme tous les braques de France, le Bourbonnais trouve son origine dans le vieux braque continental, même si, par ses caractéristiques, il en est le plus éloigné. La souche est très ancienne puisque déjà signalée en 1580 en Bourbonnais (actuel département de l'Allier) sur un fac-similé d'un bois d'Aldrovandi (médecin et naturaliste Bolonais 1522/1605, auteur d'une véritable encyclopédie sur l'histoire naturelle), comme chien du Bourbonnais moucheté, à queue courte, habile à chasser les cailles.
Disparition
Ce chien, qui avait toutes les qualités qui ont fait la réussite de l'épagneul breton, voire davantage, et avant lui, n'a pas su en 1947 faire une percée dans la cynophilie. Pourquoi?
Le docteur Rigondet et M. Léger avaient pourtant fondé en 1925 un premier club du braque du Bourbonnais, qui fixa le premier standard de la race. Après M. Léger, Président en 1925 vint M. de Lachomette. Sous l'impulsion de ce grand cynophile, le club connut des années heureuses et prometteuses. Le C.B.B. publia 14 bulletins jusqu'en 1935.
M. de Lachomette appelé à la Présidence de la S.C.C. en 1938 délaissa quelque peu le club, ce fut le secrétaire général M. Bisson qui eut de fait la responsabilité du C.B.B.
Hélas, après la Deuxième Guerre mondiale, l'activité du CBB diminua à tel point qu'il cessa totalement toute activité dans les années 50. Les raisons de ce déclin sont sans doute multiples, mais le manque à la tête du Club d'une personnalité capable de donner l'impulsion et de calmer les discordes autour de la couleur de la robe y sont pour beaucoup.
M. Jean Castaing pouvait écrire en 1967 qu'il avait vu la fin des deux derniers Braque du Bourbonnais.
Les premiers Bourbonnais
Partant de cette constatation, Michel Comte, avec son frère Gabriel et quelques amis lyonnais dont le docteur Louis Monavon, vétérinaire à St Priest, décida de rassembler toutes informations à ce sujet, épluchant les annonces de sa collection du « Chasseur Français » et autres revues pour y trouver les coordonnées d'anciens éleveurs. Les derniers élevages de l'Allier s'étaient tournés vers d'autres races de braques plus demandées, comme le braque allemand.
Ils découvrirent que le dernier élevage possédant des Bourbonnais au Registre Initial (1ère génération) était l'élevage « de la Turne » à Lyon dont une femelle encore vivante mais stérile, Junon, née en 1960, appartenait à Mme Martin, du Donjon.
Le Dr Louis Monavon qui voyait passer beaucoup de chiens dans son cabinet, leur indiqua plusieurs chiens Bourbonnais de Lyon.
Les nombreux chiens trouvés étaient en fait des bâtards, que l'on nommait « braques de pays », et dont l'ascendance bourbonnaise transparaissait au travers de quelques caractéristiques (queue courte, taille, couleur de la robe, forme de la tête).
Avec ce cheptel assez hétéroclite, il restait à produire et sélectionner pour dégager la souche ancienne. Nombreux sont les bénévoles en Drôme, Ardèche et Vaucluse qui ont chassé avec des produits de ces portées que Michel Comte leur confia. Lui gérait la sélection, attendant le moment où il verrait naître des chiens méritant le qualificatif de braque du Bourbonnais.
En 1973 ce moment arriva, et il inscrivit ses premiers Bourbonnais au L.O.F. à Titre Initial. Il y avait 10 ans que cela n'était pas arrivé.
Si Igor, Joan, Junior et Java sont nés dans la famille Comte, les cas de Rasteau/Pyrrhus et Quetty étaient différents: Quetty était une femelle indiquée par le docteur Monavon qui était assez bourbonnaise pour être inscrite au L.O.F. Elle était vieille et produit très peu.
Quant à Rasteau/Pyrrhus, son histoire vaut d'être contée en détail, tant son importance fut grande dans la race:
Le Dr Bazin Président de la Société Canine du Sud-est découvrit un jour un magnifique Bourbonnais « fleur de pêcher » (fauve) qui attendait son maître dans une voiture à Lyon. Patient, le Dr Bazin attendit aussi, et il s'avéra que le maître était une maîtresse, Mme Barrier-Chauvin, qui travaillait à l'ORTF. Le chien, Pyrrhus, était sans papiers puisque issu des chiens de M. Pierre Perret, Joséphine et Napoléon (le chien de la chanson), tous deux braques allemands.
Il faut savoir qu'à une certaine époque le naisseur établissait lui-même les pedigree de ses chiens, la S.C.C. qui était alors rue des Mathurins à Paris officialisait ces pedigree par un tampon à sec; ceci est une possible explication de ce prodige (un braque du Bourbonnais issu de deux braque allemands).
Enregistré au LOF a titre initial sous le nom de Rasteau, il fut le premier de la longue ligne des Bourbonnais ressuscités.
Rasteau/Pyrrhus au domicile lyonnais de Gabriel Comte
Il y eut également les Braques de Mirepoix de M. et Mme Poma, en mal de reconnaissance qui leur arrivèrent déguisés en Bourbonnais et inscrits au Registre Initial (1ère génération). M. Désiré Henri (éleveur et ancien membre du club des années 30) et Jean Castaing mirent les éleveurs en garde contre la consanguinité excessive qui régnait dans cette famille de braques, ce avec juste raison. Ils nous ont donnés des chiens fous mais également le premier champion de printemps (Rocky de la Vallée de Canbière).
Un jour, passant sur le pont qui enjambe l'Ardèche à Vogüé avec sa famille, Michel Comte aperçut sur la berge une chienne à la robe marron mouchetée qui lui sembla bien bourbonnaise. Renseignements pris, la chienne s'appelait Gina, et elle appartenait à M. Tahon, qui la présenta au docteur Bazin et l'enregistra plus tard à Titre Initial au L.O.F. sous le nom de Lina.
Plus tard, d'autres sujets furent inscrits à titre initial: Diane, une braque de Paris qui fut inscrite sous le nom de Piruit en 1980, ainsi que Max, de Paris aussi.
Le club recréé
En 1979, avec la collaboration efficace de Charles Combanaire et sous le jugement du Dr Régis Bazin, Michel Comte réalisait à Montluçon un rassemblement de 23 braques du Bourbonnais nés dans le midi (résultat).
Avec le soutient de tous et le concours de la S.C.C. une nouvelle Assemblée constitutive avait lieu à Fréjus le 29 Novembre 1981, ainsi qu'un Field trial (Field trial de Fréjus, 1981).
Michel Comte alla déposer les statuts du nouveau club à la sous-préfecture de Draguignan la même année.
Le Bourbonnais sauvé
Le Club repartait, avec les félicitations de la Société Canine du Bourbonnais, et son affiliation à la S.C.C. était effective le 01/10/85. La première nationale d'élevage eut lieu le 23/08/1985 à Néris-les-Bains. Le nombre de naissances augmentait régulièrement, les nationales d'élevage rassemblaient de nombreux chiens, et le Braque du Bourbonnais était sauvé.
Nombre de naissances par année:
Source: Histoire du braque du Bourbonnais
mic_comte- Membre
- Messages postés : 19
Date d'inscription : 05/06/2007
Re: histoire des races de chiens
LE JACK RUSSELL TERRIER
Le terrier Jack Russell est une race de terriers actifs. Il doit son nom au pasteur John Russell, qui, au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, s'était fait connaître comme éleveur d'une des meilleures lignées de Fox Terriers au Devonshire, en Angleterre. |
Le Pasteur John Russell (1795-1883), à côté de ses activités religieuses, nourrissait une passion pour la chasse aux renards et l'élevage des chiens destinés à cette fin. On raconte que le premier terrier du pasteur John Russell « Trump » (qu'il obtint en 1819) a été la souche de sa lignée de terriers actifs. Dans l'élevage du Jack Russell, les caractéristiques recherchées renvoient toutes à la chasse du renard : sa couleur, sa constitution, son caractère et son intelligence. Le corps est compact, bien proportionné, avec des épaules bien formées, les pattes droites, et le plus important, une poitrine ramassée (qui doit pouvoir être enserrée aisément dans deux mains de taille normale, sur la partie la plus large, derrière les épaules). Le Jack Russell doit avoir une grande souplesse lui conférant une liberté de mouvement optimale sous terre, pour être en mesure de traquer sa proie dans le terrier, dans les galeries les plus étroites. Le renard à ce titre fait office de référence pour le Jack Russell. Le terrier doit pouvoir passer où le renard passe. Si le Jack Russell a été initialement élevé pour la chasse du renard, il n'en est pas moins un terrier polyvalent, convenant pour la chasse au renard rouge ou gris, au raton laveur, à la sarigue ou au rat. Il est aussi employé sur le lapin, le ragondin et le gros gibier en France. Le Fox terrier, reconnu à la fin du XVIIIe siècle comme race par le Kennel Club, devait au fil des ans, connaître bien des modifications, imposées par les canons de beauté en vigueur dans les expositions. Le chien que nous connaissons aujourd'hui est appelé Fox terrier moderne. Ces modifications, poitrine développée, tête longue et effilée, épaules droites à l'extrême, rendent improbables l'éventualité qu'un Fox terrier conforme au standard actuel de la race, puisse encore suivre un renard au fond de son terrier, même si toutefois, son instinct continue à l'y pousser. John Russell a fait en sorte de préserver le caractère original de sa lignée de Fox terriers, dont l'élevage était tourné exclusivement vers le but de la chasse. Le terrier que nous connaissons aujourd'hui comme le terrier Jack Russell, présente de ce fait de fortes similitudes avec le Fox terrier d'avant 1900. Il est intéressant de faire remarquer que John Russell fut l'un des membres fondateurs du Kennel Club anglais en 1873. En 1874, il officiait en tant que juge officiel pour la reconnaissance du premier Fox terrier reconnu par le Kennel Club. Quelle qu'ait pu être la part active prise par John Russell, durant tout le reste de sa vie, dans ce club, il s'est toujours abstenu cependant de présenter ses propres chiens pour une reconnaissance. Pendant plus d'un siècle, les amoureux des terriers actifs ont veillé à maintenir la lignée du Jack Russell en préservant son authenticité. Ainsi, le Jack Russell s'est tenu à l'écart des évolutions suivies par le Fox terrier du Kennel Club, et se présente aujourd'hui tel qu'il était jadis ; ceci vaut également pour ses qualités de terrier actif. La préservation de ce patrimoine canin est d'ailleurs l'objectif principal qui anime le Club du J.R.T. Au cours des dernières années, la reconnaissance du Jack Russell a suscité un engouement croissant. Cet éveil a eu des répercussions favorables dans la mesure où il a permis de promouvoir une constitution correcte de ce corps, conforme au standard de la race. La qualité des chiens d'élevage en Amérique s'en est également trouvée améliorée. La tâche du Club du J.R.T. consiste à veiller à ce que la reconnaissance reste un moyen permettant la préservation de la race, sans jamais perdre de vue que le Jack Russell est destiné avant tout à l'activité, ne devant en aucun cas devenir le jouet des maniaques des expositions. Toute autre attitude conduirait à des modifications dans la constitution du corps, obligeant du même coup le Jack Russell à connaître les mêmes avatars que le Fox terrier original. |
Pas facile de parler de standard s'agissant des Russel dans les autres pays compte tenu de la position du Kennel Club qui ne reconnait que le Terrier du Révérend Russel (Parson) dont la robe doit être blanche à 70 % et peut être panachée fauve, noire, ou trico.
Très compliqué de s'y retrouver quand on parle de race concernant les Russel puisque cette dénomination recouvre une hétérogeneité dans la morphologie de nos chers toutous compte tenu des joyeux mélanges auxquels se sont livrés et se livrent encore certains éleveurs (je n'évoque là que les LOF)
Déjà en France pas toujours garanti de savoir ce qui va sortir d'une portée puisque est autorisé le mélange Parson-Jack.
Dans notre pays on considérèe qu'il y a UNE SEULE RACE ET DEUX VARIETES qui sont :
Le Terrier du Révérend Russel (Parson) standard FCI n°339
Le Jack Russel Terrier Standard FCI N° 345
En réalité et pour faire court les Russel c'est :
Le Terrier du Révérend Russel (Parson) SEUL RECONNU par le Kennel Club (équivalent Anglais de notre SCC) et par la FCI (Fédération Canine Internationale)
Le standard est détenu par l"angleterre et ne peut être modifié sans son accord.
Le Jack Russel terrier Australien reconu par la FCI mais non reconnu par le Kennel Club, n"anmoins d'origine britannique , développé en Australie.
Le Jack Russel Terrier Européen non reconnu par le Kennel Club, ni par la FCI ( considéré en France comme variété)appelé "petit Parson" ce qui ajoute à la confusion quand on veut savoir quel type de chien on a.Seule la taile permet de differencier les 2 modèles.
Il ne semble donc pas évident d'espérer un changement quelconque dans ce méli-mélo avant longtemps , la création d'une nouvelle race étant soumise à des contraintes de généalogie drastiques, exigeant plusieurs lignées (8 au moins) dont aucune d'entre elles ne doit comporter d'animal en commun sur les 3 générations.
Pour ce faire il faudrait une démarche commune des éleveurs et ça....c'est une autre histoire, chacun ayant ses idées et ses préférences.
Les uns aimant le type australien, d'autre ne voulant pas en entendre parler.
Jack poils durs :
Jack poils lisses :
Dernière édition par Marie_eddi_solo le Jeu 26 Aoû 2010, 17:41, édité 1 fois
*Marie*- Membre
-
Messages postés : 958
Date d'inscription : 08/04/2010
Age : 30
Localisation : Lille
Mon chien : Eddi, jack russell, feu Pongo & Solo regrettés scottish
Re: histoire des races de chiens
LE SCOTTISH TERRIER
De toute évidence, les terriers ont toujours existé. On trouvait déjà leurs ancêtres au temps des pharaons, de Gengis Khan, et quand l'Europe, la Gaule entre autre subissait l'occupation romaine. "Idefix, le chien d'Astérix ne ressemble t-il pas à un terrier ? C'était certainement le "broussailleur de sanglier" préféré d'Obélix !
D'où la question! Les premiers terriers ont-ils été introduits en Grande Bretagne par les légions romaines ? Ou existaient-ils depuis toujours en Ecosse ?
L'origine du Scottish Terrier est sujette à de nombreuses hypothèses et controverses. Il est cependant certain, que depuis des siècles, différents types de terriers peuplaient diverses régions des Highlands et qu'ils faisaient toujours partie du décor et des traditions écossaises. Aussi loin que l'on puisse remonter dans le temps, des terriers aux pattes courtes et au poil dur et broussailleux hantaient les paysages des Highlands, mais dire avec précision où le Scottish Terrier est apparu est difficile à déterminer car il existe malheureusement peu de documents relatant les origines exactes de notre Terrier. Ce que l'on peut dire avec certitude, c'est sans ambiguïté, le plus original et le plus typé de tous les Terriers Anglais, voire de tous les terriers connus.
Avant la seconde moitié du XIX siècle, la notion de race n'était pas encore la panacée des Ecossais. La sélection reposait essentiellement sur les qualités de travail des chiens et à des fins strictement utilitaires, il fallait qu'ils soient courageux et robustes.
La coexistence de différentes variétés de terriers bassets dues aux préférences locales ou au hasard des accouplements, population au poil dur mais à l'aspect hétéroclite et encore peu homogène donna vraisemblablement naissance à un certain moment au Cairn, au West Highland White Terrier et au Scottish Terrier. Le Cairn correspondant au type le plus ancien des Terriers Ecossais.
Les Terriers Ecossais ont souvent été appelés Skye Terrier à poil dur ou Terriers Bassets Ecossais. Le Cairn et le Scottish, à l'origine, n'étaient pas tellement des races différentes mais plutôt des types différents à l'intérieur d'une même race. Les divers Terriers d'Ecosse ont des racines communes, mais avec le temps, les divergences individuelles furent accentuées par un élevage sélectif.
L'Ecosse revendique plusieurs variétés de Terriers :
* le Skye, le Scottish, le Dandie Dinrnont le Plaisley Terrier ou Clydesdale Terrier et le West Highland White Terrier, tous originaires des différents districts d'Ecosse, tous à poil dur, à oreilles portées droites sauf pour le Dandie , tous plus ou moins longs et bas sur pattes et tous issus d'une origine commune.
* Le poil dur, broussailleux ou fil de fer semble plus répandu par opposition au poil ras des autres Terriers anglais. Dans les hautes terres, "Les Highlands", le climat est plus rude et nécessite une bonne protection naturelle. Les couleurs des robes sont variées le sable, tons panachés de noir, voire de blanc est fréquent.
Le Scottish Terrier provient certainement du plus ancien des Terriers d'Ecosse, le Cairn qui lui serait à l'origine des autres terriers, le West et le Scottish. Le Cairn, bien différent de celui que l'on connaît aujourd'hui était le terrier le plus répandu dans le nord de l'Ecosse avant le 18éme siècle. C'était un chien de travail destiné à chasser les nuisibles et autres petits gibiers dans les éboulis rocheux "les cairns" d'où son nom, là où d'autres chiens plus grands et moins agiles ne pouvaient se risquer.
Les trois robes, noir, bringé et froment :
*Marie*- Membre
-
Messages postés : 958
Date d'inscription : 08/04/2010
Age : 30
Localisation : Lille
Mon chien : Eddi, jack russell, feu Pongo & Solo regrettés scottish
Re: histoire des races de chiens
L'Alaskan
Les premières généalogies d’AH (ou du moins de ce qui allait devenir l’AH) datent des années 20 mais les premiers pedigrees réellement suivis datent de 1928 avec la lignée Aurora Husky créée par un Indien Athabaskan, Johnny Allen.
Tous les AH d’aujourd’hui sont issus de cette lignée de chiens qui était un blood de Siberian dogs (les premiers imports des années 10/15), de loup et de Setter Irlandais (issus des chiens des colons).
Le Setter de cette époque n’avait en réalité pas grand chose à voir avec celui d’aujourd’hui. Il était plutôt assez proche physiquement d’un type WolfHound « miniature » et plutôt bâti "fond », chasse au renard…..
Johnny Allen a développé la lignée Aurora Husky sur ce mix qu’il a réussi à stabiliser. Il a été pendant longtemps, le plus performant tant en puissance qu’en endurance et, d’après les écrits qu’il en reste (les journaux de l’époque et quelques archives), ce mix dominait les compétitions de traîneau. C’est à cette époque que le nom « Alaskan husky » est né, au travers des journaux….
A partir de ce mix, sont nées 3 autres « lignées » dans lesquelles il a été ajouté de l’Indian dog et/ou des retrempages sur des Siberian dogs (issus des imports Seppala…).
Il s’agit des lignées
- Aurora (nom repris par Gareth Wright intentionnellement pour dit il, «remercier» Allen de la qualité de ses chiens…. d’autres pensent autrement et invoquent des raisons plus « terre à terre »….) qui a cherché a adapter la lignée à la vitesse en conservant l’endurance et la puissance en rebloodant sur les imports Siberian dogs les plus petits, légers et rapides de l’époque.
De cette lignée sont issus les SH actuels et notamment tous les chiens des premiers élevages «registered» (Of Anadyr qui deviendra Alaskan Of Anadyr, Zero’s Dunlap etc….) .. et aussi la quasi totalité des lignées d’AH (il n’existe pratiquement aucun chien qui ne possède, quelque part dans sa génétique, du sang Aurora).
- La lignée Huslia husky qui était des reblooding sur des chiens locaux Indian dogs et des retrempages de loup qui est à l’origine des SH que les Américains appellent «HeavyDark» et qui ont servi de base notamment aux Seeley’s puis aux «Wayland dogs» de Lombard qui ont donné la lignée Igloo-Pak, par exemple…..
- La lignée Mac Kenzie River dont on ne connait pas grand chose excepté quelques apports dans la future lignée Redington (ceux dont sont issus les chiens qui sont inconnus aujourd’hui comme Retal, Cheyenne, Snake…..). Il est probable que des chiens locaux aient été employés mais aussi des remix sur des croisements faits par Seppala à partir des chiens importés sur des chiens locaux…
Cette lignée et les bloods qui l’ont utilisés sont en fait les seuls vrais « inconnus » de l’histoire del’AH…..(et du SH aussi très certainement).
- La lignée I-Village d’où est issue la base d’élevage de George Attla.
Cette lignée est un linebreding sur un descendant des Setters Irlandais utilisé par Allen et un retrempage sur des mix ou des directs de Siberian dogs.
A l’exception très certainement de « croisements locaux » ou « anarchiques », contrairement à ce qui est souvent affirmé, l’apport de chiens de chasse dans l’AH se limite au Setter initial. Du moins dans les lignées et bloods utilisés pour le développement de la race car, il existe quelques "originaux" qui (encore maintenant) ont essayé ou essaient de recréer la lignée Aurora ??? ou les Seppala dogs….. ???
Il existe aussi une reprise du nom Aurora par un éleveur de chevaux et "récemment" musher qui breed sur du Pointer..... Je ne pense pas que le choix du nom soit totalement fortuit et anodin.
Les lignées Wright et Attla sont à la base du développement de l’AH « moderne ».
Tous les éleveurs sont partis de ce blood pour développer leur élevage… comme Dunlap dont tous les chiens sont issus d’un breed Attla/Wright, Norris, Redington …et bien d’autres.
(Au passage : Ce qui est « étrange » avec Dunlap c’est qu’alors que son nom ait au moins autant « marqué » et participé à l’origine de la race AH (puis SH) que Norris et d’autres…., il soit « oublié » dans la presque totalité des écrits. …. pour n’apparaître que comme un « néo-éleveur » dans les années 60, voire plus tard pour certains, .. avec la réputation qu’on lui connaît…..). C'était juste une petite remarque....
Simultanément, ces bloods (séparément ou en breed) ont été utilisés par Redington sur des chiens «Of Anadyr» pour développer la lignée «Joe’s» (Redington Sr) et par Norris (Alors encore sous l’affixe Of Anadyr) sur des mix de chez….. Redington en "out"breed et définir la base de l’élevage et qui prendra dès lors le nom de Alaskan (huskies) Of Anadyr.
Il faut connaître l’histoire de l’inscription de la «race» SH pour se rendre compte des imbrications et de l'esprit d'alors.
C’est à cette époque, (un peu avant ce changement de nom) que l’AKC a demandé à G.Wright d’enregistrer la lignée Aurora sous la race officielle d’ «Aurora Alaskan Husky» ou d’ «Alaskan husky» ou d’ «Aurora husky» aux vues des performances, de la qualité et de la stabilisation de cette lignée. (certains disent que l’AKC aurait agit sous l’impulsion de Norris et Dunlap mais ça, je pense qu’on ne le saura jamais….Pour ma part, je pense que c’est probable, ce qui expliquerai d’autant mieux ce changement de nom et le caractère «registered» de ces élevages).
Wright a accepté dans un premier temps puis s’est rétracté tout en se « réservant » le nom (qu’il avait pourtant au préalable « emprunté » à Allen). C’est donc sous le nom Siberian husky et non pas Alaskan husky ou Aurora husky que la race fut enregistrée.
Pour les puristes…. Le Siberian husky aurait pu (voire du) s’appeler Alaskan husky
Faute de « wright right », ce sont alors ces mêmes bloods mais issus de chez Dunlap, Norris et Redington qui ont été les premiers chiens inscrits en 1930 sous le couvert d’un juge AKC de l’époque, ami de Norris (Hurley) qui n’avait rien à voir avec les chiens de traîneau mais dont l’ancienneté et les références à l’AKC étaient indispensables pour l’inscription (Aucun de ces éleveurs n’avait de référence dans l’élevage ni de « pied à terre » au sein de l’AKC à cette époque)
C’est la raison pour laquelle il n’existe aucun autre chien «Foxtand» que ceux qui ont été à l’origine de l’inscription. En fait, les chiens portant l’affixe Foxtand n’ont jamais existé concrètement mais simplement utilisés administrativement par Hurley pour l’inscription initiale de la race SH (en tout cas à cette époque car cet affixe fut repris plus tard dans le Maine sur des chiens plus "conventionnels").
Dans les revues et livres de «référence» de la race SH, on trouve toujours une origine de l’élevage AoA en 1947. En fait cette date correspond à l’inscription officielle de cet élevage (et de ses premières naissances) à l’AKC.
Norris et Redington (je parlerai de Dunlap plus tard) ont mis a profit les années 30 (depuis la date d’inscription jusqu’à la guerre….en étant certains que celle ci ne concernerait jamais les USA) pour orienter leur élevage, développer une lignée…
Les premières naissances chez Norris et l’inscription de l’élevage ont été déposées en 1939 à l’AKC (c’est pourquoi vous lirez dans quelques livres que l’origine de l’élevage AoA remonte à 1939 et non pas 1947).
Comme dans beaucoup de pays, les événements 39/45 ont mis de côté les administrations non indispensables et l’élevage n’a donc été officiellement inscrit (comme beaucoup d’autres) qu’après guerre, en 47.
En réalité les premières naissance chez Norris remontent bien antérieurement à cette date (certainement vers 1936 avant même que les Norris s’établissent en Alaska en 1942).
Les événements de 39/45 ont aussi «décidé» de l’avenir des élevages, Redington ne sentant plus concerné outre guerre par le «registered» alors que Norris continua dans cette voie.
Il faut néanmoins savoir que les « échanges » de sang et de chiens entre les deux élevages n’ont jamais cessé (et avec d’autres de façon moins « directe »), ce qui explique que l’élevage AoA ait pu travailler toute une vie (50 ans..) sans aucun reblooding officiel (essayez de trouver à quelques rares exception près, un autre nom que AoA dans la généalogie AoA)……..
Ces élevages ont orienté leurs chiens vers la longue distance sous charge limitée mais plutôt « vitesse » et courses chez Redington d’où l’allure plus «Alaskan» de ces chiens avec des reblood Aurora/Attla
Plutôt « trot rapide» et « survie » chez le Norris avec une vision plus « nordique » et des retrempages sur des descendants des Siberian Imports d’origine Seppala, rebloodés eux mêmes sur des chiens Iniuts (Canada) de chez Mac Faul, Moor… puis ultérieurement des Seeley’s dogs (plus tard Chinook)… qui ont apporté un arrière un peu plus « droit», une croupe un peu moins avalée et des chiens plus « poilus » que ceux de Redington.
Cependant, tous les AoA n’ont pas été retrempés avec ces lignées. Les Norris ont toujours gardé une souche directe issue de l’Aurora lineage dont sont issus les chiens « II » (Sestra II, Nicolaï II etc…)
Les chiens de Dunlap ont exactement les mêmes origines également, jusque là.
Cependant, Dunlap avait une vision plus «rapide» du chien, intéressé par les «sprint» (qu’on définirait maintenant plutôt comme des mid ou des step-races : 35 à 50 miles / step) en opposition aux longues distances.
Pour cela il a été le premier à penser ou à «oser» introduire du sang Lévrier (on pense du Whippet mais sans certitude) dans la génétique Aurora/Attla.
Dunlap a aussi fait ces «essais» simultanément sur des sangs plus «nordiques» issus de chez Redington ou Norris mais sans succès et avec beaucoup de déboires.
Les générations issues du retrempage de lévrier (on pense, utilisés entre la G4 et la G8) sont à l’origine des lignées des chiens portant le nom d’élevage Zero’s (Zany .... on connait la suite...) parce que tout le monde pensait Dunlap «Zany» d'utiliser des lévriers)
Cependant, il faut faire attention car TOUS les chiens portant le suffixe Zero’s ne sont pas issus de ce blood. Ce sont ses possibilités de développement, ses qualités de vitesse (et donc les « facilités » de vente qui en découlent) qui ont fait ULTERIEUREMENT inscrire TOUS les chiens de l’élevage (sans doute également les « blood ratés) sous ce suffixe.
Les premiers chiens portant le suffixe « Zero’s » ont été inscrits à la fin des années 50 / début des années 60 et Dunlap cessa l’élevage en 1986. A cette date, le blood était cohérent mais pas encore stabilisé. Dunlap était seul à travailler dessus et il n’y a rien de plus difficile en matière d’élevage qu’un blood Lévrier / Nordique.
Quoi qu’il en soit, les chiens « réussis » étaient très réussis mais la récurrence d’élevage était encore très importante et les «ratés», très ratés. C’est pourquoi très certainement, il existe de nombreux « chiens Zero’s » en Europe et ailleurs (surtout en Allemagne et UK) mais que peu de «grands chiens» sont disponibles ou ont été vendus par Dunlap et qu’il existe tellement de différences physiques et physiologiques entre les chiens issus de cet élevage.
En fait, il faut considérer cette lignée (les bons chiens), plus comme une base d’élevage que comme une lignée d’élevage. C’est ce que ne se sont pas privés de faire certains éleveurs Scandinaves qui sont, je pense, les seuls à avoir obtenus quelques bons chiens.
Les AH Dunlap rebloodés sur des Aurora ou sur des AoA sont la base des lignées d’AH Européennes (Scandinavie)
Ils ont été choisis notamment, pour leurs antécédents de blood Lévrier (ce qui a permis «d’accélérer» les choses) puis rebloodés sur 2 lignées de Lévriers Hongrois (un élevage Norvégien et un Elevage Russo-Finlandais) pour arriver aux AH de mid actuels sur des VO élevés (Ca a quand même demandé 25 ans et près de 2000 naissances avant que le premier linebreeding soit possible).
Parallèlement, ces chiens ont «migré» vers le nord où ils sont à la base des Alta-Huskies issus d’un outcrossing (ou outbreeding….comme on veut) sur des SH d’origine AoA. Ils sont destinés aux «Hard-Lopets» et au travail au delà du 70 sur des LD.
Les premiers AH d’origine Dunlap sont arrivés en Europe par le Danemark (importés par Arne Thorsen et Jan Pedersen). Ils ont été utilisés par la majorité des éleveurs de SH Scandinaves et certains européens, d’abord naturellement au Danemark par Vermeren (Yokon) , Hedegaard (Donjek)….. presque toujours sur des chiens AoA, puis en Hollande par la majorité des éleveurs (Van Leeuwen, Boss….), et ensuite de façon directe ou indirecte par les allemands…..
Un peu plus tard d’autres importations furent faites par des éleveurs d’AH (et SH) en Norvège en vue de développer la lignée qui est devenue aujourd’hui les AH de mid mais aussi «upgrader» des élevages de SH (Vargsteam….) et, soyons honnète jusqu’au bout, profiter outre de la qualité du blood, de sa notoriété pour mettre un peu de « beurre dans les épinards »…..
Le paradoxe avec le développement de l’AH en Europe et bien qu’il soit «récent», c’est d’être plus difficile à suivre que celui US (autant actuel que du début du siècle).
Cela tient à la nature même des Scandinaves, peut «partageuse», plutôt «cachottière» si vous n’êtes pas Scandinave (et encore), « gagneuse à tout prix » et aussi à une certaine «soif de reconnaissance» ou de notoriété.
L’autre paradoxe c’est qu’un «partage » a quand même existé….avec des éleveurs Russes notamment…alors qu’il s’agissait de 2 pays fermés (l’un par une quarantaine et l’autre politiquement)….. sans doute à cause «d’affinités culturelles»….
Il faut quand même mettre un bémol sur cette nature dans la mesure où la quarantaine qui a longtemps pesé sur la Scandinavie, a occasionné de lourdes dépenses aux éleveurs pour se procurer de bons reproducteurs (un chien des USA en Norvège revenait couramment à plusieurs dizaines de milliers de francs de l’époque). Le droit à l’erreur était alors limité et quand on paye un chien 60 ou 80.000 FF….on a pas forcément envie de le «partager».
Il en est de même quand un travail demande 10 ou 15 ans pour commencer à se concrétiser et qu’il a demandé des sommes importantes autant en argent qu’en effort pendant tout ce temps….
Ces raisons font que le développement de l’AH en Scandinavie a longtemps (et encore maintenant) été méconnu….voire « frappé de désinformation ».
Par exemple, l’outcross sur le Lévrier Hongrois n’a pas été connu en Europe occidentale pendant très longtemps et les chiens Scandinaves qui ont commencé à être remarqué sur les courses……étaient « désinformés » comme issus de Braques, Scandinavian hounds…
Encore aujourd’hui et à moins de très bien connaître et de longue date, un ou des éleveurs à la base de ce blood….. il est fréquent d’êre victime de méprises »….
Les chiens enregistrés (élevages de chiens à pedigree officiel) n’ont pas non plus contribué au « bon suivi » des généalogies. Il a longtemps été de « mauvais ton » d’intégrer un chien «ZerO’s» dans ses génétiques…..même si ce chien était lui même enregistré.
Beaucoup d’éleveurs ont alors préféré «modifier» les inscriptions tout en bénéficiant de l’apport de sang et ainsi ne pas risquer certaines déconvenues auprès de juges ou d’autres éleveurs…. C’est notamment le cas en Hollande et en Allemagne.
Les premières généalogies d’AH (ou du moins de ce qui allait devenir l’AH) datent des années 20 mais les premiers pedigrees réellement suivis datent de 1928 avec la lignée Aurora Husky créée par un Indien Athabaskan, Johnny Allen.
Tous les AH d’aujourd’hui sont issus de cette lignée de chiens qui était un blood de Siberian dogs (les premiers imports des années 10/15), de loup et de Setter Irlandais (issus des chiens des colons).
Le Setter de cette époque n’avait en réalité pas grand chose à voir avec celui d’aujourd’hui. Il était plutôt assez proche physiquement d’un type WolfHound « miniature » et plutôt bâti "fond », chasse au renard…..
Johnny Allen a développé la lignée Aurora Husky sur ce mix qu’il a réussi à stabiliser. Il a été pendant longtemps, le plus performant tant en puissance qu’en endurance et, d’après les écrits qu’il en reste (les journaux de l’époque et quelques archives), ce mix dominait les compétitions de traîneau. C’est à cette époque que le nom « Alaskan husky » est né, au travers des journaux….
A partir de ce mix, sont nées 3 autres « lignées » dans lesquelles il a été ajouté de l’Indian dog et/ou des retrempages sur des Siberian dogs (issus des imports Seppala…).
Il s’agit des lignées
- Aurora (nom repris par Gareth Wright intentionnellement pour dit il, «remercier» Allen de la qualité de ses chiens…. d’autres pensent autrement et invoquent des raisons plus « terre à terre »….) qui a cherché a adapter la lignée à la vitesse en conservant l’endurance et la puissance en rebloodant sur les imports Siberian dogs les plus petits, légers et rapides de l’époque.
De cette lignée sont issus les SH actuels et notamment tous les chiens des premiers élevages «registered» (Of Anadyr qui deviendra Alaskan Of Anadyr, Zero’s Dunlap etc….) .. et aussi la quasi totalité des lignées d’AH (il n’existe pratiquement aucun chien qui ne possède, quelque part dans sa génétique, du sang Aurora).
- La lignée Huslia husky qui était des reblooding sur des chiens locaux Indian dogs et des retrempages de loup qui est à l’origine des SH que les Américains appellent «HeavyDark» et qui ont servi de base notamment aux Seeley’s puis aux «Wayland dogs» de Lombard qui ont donné la lignée Igloo-Pak, par exemple…..
- La lignée Mac Kenzie River dont on ne connait pas grand chose excepté quelques apports dans la future lignée Redington (ceux dont sont issus les chiens qui sont inconnus aujourd’hui comme Retal, Cheyenne, Snake…..). Il est probable que des chiens locaux aient été employés mais aussi des remix sur des croisements faits par Seppala à partir des chiens importés sur des chiens locaux…
Cette lignée et les bloods qui l’ont utilisés sont en fait les seuls vrais « inconnus » de l’histoire del’AH…..(et du SH aussi très certainement).
- La lignée I-Village d’où est issue la base d’élevage de George Attla.
Cette lignée est un linebreding sur un descendant des Setters Irlandais utilisé par Allen et un retrempage sur des mix ou des directs de Siberian dogs.
A l’exception très certainement de « croisements locaux » ou « anarchiques », contrairement à ce qui est souvent affirmé, l’apport de chiens de chasse dans l’AH se limite au Setter initial. Du moins dans les lignées et bloods utilisés pour le développement de la race car, il existe quelques "originaux" qui (encore maintenant) ont essayé ou essaient de recréer la lignée Aurora ??? ou les Seppala dogs….. ???
Il existe aussi une reprise du nom Aurora par un éleveur de chevaux et "récemment" musher qui breed sur du Pointer..... Je ne pense pas que le choix du nom soit totalement fortuit et anodin.
Les lignées Wright et Attla sont à la base du développement de l’AH « moderne ».
Tous les éleveurs sont partis de ce blood pour développer leur élevage… comme Dunlap dont tous les chiens sont issus d’un breed Attla/Wright, Norris, Redington …et bien d’autres.
(Au passage : Ce qui est « étrange » avec Dunlap c’est qu’alors que son nom ait au moins autant « marqué » et participé à l’origine de la race AH (puis SH) que Norris et d’autres…., il soit « oublié » dans la presque totalité des écrits. …. pour n’apparaître que comme un « néo-éleveur » dans les années 60, voire plus tard pour certains, .. avec la réputation qu’on lui connaît…..). C'était juste une petite remarque....
Simultanément, ces bloods (séparément ou en breed) ont été utilisés par Redington sur des chiens «Of Anadyr» pour développer la lignée «Joe’s» (Redington Sr) et par Norris (Alors encore sous l’affixe Of Anadyr) sur des mix de chez….. Redington en "out"breed et définir la base de l’élevage et qui prendra dès lors le nom de Alaskan (huskies) Of Anadyr.
Il faut connaître l’histoire de l’inscription de la «race» SH pour se rendre compte des imbrications et de l'esprit d'alors.
C’est à cette époque, (un peu avant ce changement de nom) que l’AKC a demandé à G.Wright d’enregistrer la lignée Aurora sous la race officielle d’ «Aurora Alaskan Husky» ou d’ «Alaskan husky» ou d’ «Aurora husky» aux vues des performances, de la qualité et de la stabilisation de cette lignée. (certains disent que l’AKC aurait agit sous l’impulsion de Norris et Dunlap mais ça, je pense qu’on ne le saura jamais….Pour ma part, je pense que c’est probable, ce qui expliquerai d’autant mieux ce changement de nom et le caractère «registered» de ces élevages).
Wright a accepté dans un premier temps puis s’est rétracté tout en se « réservant » le nom (qu’il avait pourtant au préalable « emprunté » à Allen). C’est donc sous le nom Siberian husky et non pas Alaskan husky ou Aurora husky que la race fut enregistrée.
Pour les puristes…. Le Siberian husky aurait pu (voire du) s’appeler Alaskan husky
Faute de « wright right », ce sont alors ces mêmes bloods mais issus de chez Dunlap, Norris et Redington qui ont été les premiers chiens inscrits en 1930 sous le couvert d’un juge AKC de l’époque, ami de Norris (Hurley) qui n’avait rien à voir avec les chiens de traîneau mais dont l’ancienneté et les références à l’AKC étaient indispensables pour l’inscription (Aucun de ces éleveurs n’avait de référence dans l’élevage ni de « pied à terre » au sein de l’AKC à cette époque)
C’est la raison pour laquelle il n’existe aucun autre chien «Foxtand» que ceux qui ont été à l’origine de l’inscription. En fait, les chiens portant l’affixe Foxtand n’ont jamais existé concrètement mais simplement utilisés administrativement par Hurley pour l’inscription initiale de la race SH (en tout cas à cette époque car cet affixe fut repris plus tard dans le Maine sur des chiens plus "conventionnels").
Dans les revues et livres de «référence» de la race SH, on trouve toujours une origine de l’élevage AoA en 1947. En fait cette date correspond à l’inscription officielle de cet élevage (et de ses premières naissances) à l’AKC.
Norris et Redington (je parlerai de Dunlap plus tard) ont mis a profit les années 30 (depuis la date d’inscription jusqu’à la guerre….en étant certains que celle ci ne concernerait jamais les USA) pour orienter leur élevage, développer une lignée…
Les premières naissances chez Norris et l’inscription de l’élevage ont été déposées en 1939 à l’AKC (c’est pourquoi vous lirez dans quelques livres que l’origine de l’élevage AoA remonte à 1939 et non pas 1947).
Comme dans beaucoup de pays, les événements 39/45 ont mis de côté les administrations non indispensables et l’élevage n’a donc été officiellement inscrit (comme beaucoup d’autres) qu’après guerre, en 47.
En réalité les premières naissance chez Norris remontent bien antérieurement à cette date (certainement vers 1936 avant même que les Norris s’établissent en Alaska en 1942).
Les événements de 39/45 ont aussi «décidé» de l’avenir des élevages, Redington ne sentant plus concerné outre guerre par le «registered» alors que Norris continua dans cette voie.
Il faut néanmoins savoir que les « échanges » de sang et de chiens entre les deux élevages n’ont jamais cessé (et avec d’autres de façon moins « directe »), ce qui explique que l’élevage AoA ait pu travailler toute une vie (50 ans..) sans aucun reblooding officiel (essayez de trouver à quelques rares exception près, un autre nom que AoA dans la généalogie AoA)……..
Ces élevages ont orienté leurs chiens vers la longue distance sous charge limitée mais plutôt « vitesse » et courses chez Redington d’où l’allure plus «Alaskan» de ces chiens avec des reblood Aurora/Attla
Plutôt « trot rapide» et « survie » chez le Norris avec une vision plus « nordique » et des retrempages sur des descendants des Siberian Imports d’origine Seppala, rebloodés eux mêmes sur des chiens Iniuts (Canada) de chez Mac Faul, Moor… puis ultérieurement des Seeley’s dogs (plus tard Chinook)… qui ont apporté un arrière un peu plus « droit», une croupe un peu moins avalée et des chiens plus « poilus » que ceux de Redington.
Cependant, tous les AoA n’ont pas été retrempés avec ces lignées. Les Norris ont toujours gardé une souche directe issue de l’Aurora lineage dont sont issus les chiens « II » (Sestra II, Nicolaï II etc…)
Les chiens de Dunlap ont exactement les mêmes origines également, jusque là.
Cependant, Dunlap avait une vision plus «rapide» du chien, intéressé par les «sprint» (qu’on définirait maintenant plutôt comme des mid ou des step-races : 35 à 50 miles / step) en opposition aux longues distances.
Pour cela il a été le premier à penser ou à «oser» introduire du sang Lévrier (on pense du Whippet mais sans certitude) dans la génétique Aurora/Attla.
Dunlap a aussi fait ces «essais» simultanément sur des sangs plus «nordiques» issus de chez Redington ou Norris mais sans succès et avec beaucoup de déboires.
Les générations issues du retrempage de lévrier (on pense, utilisés entre la G4 et la G8) sont à l’origine des lignées des chiens portant le nom d’élevage Zero’s (Zany .... on connait la suite...) parce que tout le monde pensait Dunlap «Zany» d'utiliser des lévriers)
Cependant, il faut faire attention car TOUS les chiens portant le suffixe Zero’s ne sont pas issus de ce blood. Ce sont ses possibilités de développement, ses qualités de vitesse (et donc les « facilités » de vente qui en découlent) qui ont fait ULTERIEUREMENT inscrire TOUS les chiens de l’élevage (sans doute également les « blood ratés) sous ce suffixe.
Les premiers chiens portant le suffixe « Zero’s » ont été inscrits à la fin des années 50 / début des années 60 et Dunlap cessa l’élevage en 1986. A cette date, le blood était cohérent mais pas encore stabilisé. Dunlap était seul à travailler dessus et il n’y a rien de plus difficile en matière d’élevage qu’un blood Lévrier / Nordique.
Quoi qu’il en soit, les chiens « réussis » étaient très réussis mais la récurrence d’élevage était encore très importante et les «ratés», très ratés. C’est pourquoi très certainement, il existe de nombreux « chiens Zero’s » en Europe et ailleurs (surtout en Allemagne et UK) mais que peu de «grands chiens» sont disponibles ou ont été vendus par Dunlap et qu’il existe tellement de différences physiques et physiologiques entre les chiens issus de cet élevage.
En fait, il faut considérer cette lignée (les bons chiens), plus comme une base d’élevage que comme une lignée d’élevage. C’est ce que ne se sont pas privés de faire certains éleveurs Scandinaves qui sont, je pense, les seuls à avoir obtenus quelques bons chiens.
Les AH Dunlap rebloodés sur des Aurora ou sur des AoA sont la base des lignées d’AH Européennes (Scandinavie)
Ils ont été choisis notamment, pour leurs antécédents de blood Lévrier (ce qui a permis «d’accélérer» les choses) puis rebloodés sur 2 lignées de Lévriers Hongrois (un élevage Norvégien et un Elevage Russo-Finlandais) pour arriver aux AH de mid actuels sur des VO élevés (Ca a quand même demandé 25 ans et près de 2000 naissances avant que le premier linebreeding soit possible).
Parallèlement, ces chiens ont «migré» vers le nord où ils sont à la base des Alta-Huskies issus d’un outcrossing (ou outbreeding….comme on veut) sur des SH d’origine AoA. Ils sont destinés aux «Hard-Lopets» et au travail au delà du 70 sur des LD.
Les premiers AH d’origine Dunlap sont arrivés en Europe par le Danemark (importés par Arne Thorsen et Jan Pedersen). Ils ont été utilisés par la majorité des éleveurs de SH Scandinaves et certains européens, d’abord naturellement au Danemark par Vermeren (Yokon) , Hedegaard (Donjek)….. presque toujours sur des chiens AoA, puis en Hollande par la majorité des éleveurs (Van Leeuwen, Boss….), et ensuite de façon directe ou indirecte par les allemands…..
Un peu plus tard d’autres importations furent faites par des éleveurs d’AH (et SH) en Norvège en vue de développer la lignée qui est devenue aujourd’hui les AH de mid mais aussi «upgrader» des élevages de SH (Vargsteam….) et, soyons honnète jusqu’au bout, profiter outre de la qualité du blood, de sa notoriété pour mettre un peu de « beurre dans les épinards »…..
Le paradoxe avec le développement de l’AH en Europe et bien qu’il soit «récent», c’est d’être plus difficile à suivre que celui US (autant actuel que du début du siècle).
Cela tient à la nature même des Scandinaves, peut «partageuse», plutôt «cachottière» si vous n’êtes pas Scandinave (et encore), « gagneuse à tout prix » et aussi à une certaine «soif de reconnaissance» ou de notoriété.
L’autre paradoxe c’est qu’un «partage » a quand même existé….avec des éleveurs Russes notamment…alors qu’il s’agissait de 2 pays fermés (l’un par une quarantaine et l’autre politiquement)….. sans doute à cause «d’affinités culturelles»….
Il faut quand même mettre un bémol sur cette nature dans la mesure où la quarantaine qui a longtemps pesé sur la Scandinavie, a occasionné de lourdes dépenses aux éleveurs pour se procurer de bons reproducteurs (un chien des USA en Norvège revenait couramment à plusieurs dizaines de milliers de francs de l’époque). Le droit à l’erreur était alors limité et quand on paye un chien 60 ou 80.000 FF….on a pas forcément envie de le «partager».
Il en est de même quand un travail demande 10 ou 15 ans pour commencer à se concrétiser et qu’il a demandé des sommes importantes autant en argent qu’en effort pendant tout ce temps….
Ces raisons font que le développement de l’AH en Scandinavie a longtemps (et encore maintenant) été méconnu….voire « frappé de désinformation ».
Par exemple, l’outcross sur le Lévrier Hongrois n’a pas été connu en Europe occidentale pendant très longtemps et les chiens Scandinaves qui ont commencé à être remarqué sur les courses……étaient « désinformés » comme issus de Braques, Scandinavian hounds…
Encore aujourd’hui et à moins de très bien connaître et de longue date, un ou des éleveurs à la base de ce blood….. il est fréquent d’êre victime de méprises »….
Les chiens enregistrés (élevages de chiens à pedigree officiel) n’ont pas non plus contribué au « bon suivi » des généalogies. Il a longtemps été de « mauvais ton » d’intégrer un chien «ZerO’s» dans ses génétiques…..même si ce chien était lui même enregistré.
Beaucoup d’éleveurs ont alors préféré «modifier» les inscriptions tout en bénéficiant de l’apport de sang et ainsi ne pas risquer certaines déconvenues auprès de juges ou d’autres éleveurs…. C’est notamment le cas en Hollande et en Allemagne.
Faline- Membre
-
Messages postés : 8367
Date d'inscription : 13/12/2009
Age : 36
Localisation : Charente Maritime
Mon chien : une meute d'ESD, 2 Thai, 1Bh et un vieux
Sport canin ou activité : Sports de trait, Agility, Obé
Re: histoire des races de chiens
L'épagneule nain continentale phalène et papillon:
la race est connue depuis le Moyen-âge, et a été obtenue par la réduction de l'Épagneul de chasse. La variété Phalène est la plus ancienne et déjà, au 16ème siècle, Le Titien la représentait telle qu'on peut la voir aujourd'hui. Ce petit chien était devenu la coqueluche des Cours et des Salons. Un peu plus tard, Rembrandt, Vélasquez, Rubens ou Clouet, entre autres, ne manquèrent pas de la faire figurer à leur tour dans leurs œuvres. Vers la fin du 19ème siècle, création du Papillon par diverses alliances, dont le Spitz. La différence essentielle entre les deux variétés consiste dans le port des oreilles et, pour une part infime, dans le caractère.
Malgré l'adoration dont a bénéficié l'Épagneul nain continental durant plusieurs siècles, la race décline au début du 20ème. Depuis quelques années, et sous l'impulsion de son Club, elle est à nouveau prospère.
Il faut signaler qu'en dehors de la France, de l'Angleterre et des Etats-Unis, les deux variétés sont considérées comme deux races à part entière.
Quelques toiles représentant le Phalène :
La Comtesse Pignatelli en costume espagnol - peint par Alexandre Roslin en 1763
"Achille parmi les filles de Lycomède" - Rubens 1630
a compléter
la race est connue depuis le Moyen-âge, et a été obtenue par la réduction de l'Épagneul de chasse. La variété Phalène est la plus ancienne et déjà, au 16ème siècle, Le Titien la représentait telle qu'on peut la voir aujourd'hui. Ce petit chien était devenu la coqueluche des Cours et des Salons. Un peu plus tard, Rembrandt, Vélasquez, Rubens ou Clouet, entre autres, ne manquèrent pas de la faire figurer à leur tour dans leurs œuvres. Vers la fin du 19ème siècle, création du Papillon par diverses alliances, dont le Spitz. La différence essentielle entre les deux variétés consiste dans le port des oreilles et, pour une part infime, dans le caractère.
Malgré l'adoration dont a bénéficié l'Épagneul nain continental durant plusieurs siècles, la race décline au début du 20ème. Depuis quelques années, et sous l'impulsion de son Club, elle est à nouveau prospère.
Il faut signaler qu'en dehors de la France, de l'Angleterre et des Etats-Unis, les deux variétés sont considérées comme deux races à part entière.
Quelques toiles représentant le Phalène :
La Comtesse Pignatelli en costume espagnol - peint par Alexandre Roslin en 1763
"Achille parmi les filles de Lycomède" - Rubens 1630
a compléter
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Sujets similaires
» Histoire des races
» races de chiens sur le LOF
» Mon histoire de chiens
» histoire de chiens
» races de chiens non sociables
» races de chiens sur le LOF
» Mon histoire de chiens
» histoire de chiens
» races de chiens non sociables
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum