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Les chiens pour rechercher un disparu, vivant ou mort
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Les chiens pour rechercher un disparu, vivant ou mort
Dresser pour sauver
Laurence Fontana-Müller dresse des chiens sauveteurs, mais aussi des toutous thérapeutes pour les personnes en difficulté.(...) Elle nous invite dans sa maison, non loin de Romont, où elle vit avec son mari, leurs enfants, trois chiens, deux chats et deux chèvres.
Assise sur la terrasse, Laurence Fontana-Müller, tout juste 40 ans, raconte paisiblement son travail au sein de Redog, la Société suisse pour chiens de catastrophe. Mais si la terre venait à trembler à l'autre bout du globe, le téléphone pourrait sonner. Et elle devrait alors partir immédiatement avec Risoux à la recherche de survivants pris sous les décombres. Ou sans son limier, comme cheffe d'équipe, pour encadrer et diriger d'autres teams chien-sauveteur. Quatre fois déjà, elle a connu les résultats des secousses sismiques. En Turquie (en 1992 et 1999), à Taïwan (1999) et en Inde (2000).
Laurence est intarissable sur la complicité entre l'homme et le chien qui existe au sein de Redog. Elle explique leur formation exigeante. «Il faut deux à quatre ans pour entraîner un chien, et seuls 15% sont finalement admis.» Des mois sont nécessaires pour aiguiser le flair de l'animal, pour lui apprendre à gratter et aboyer au plus près d'un rescapé. «Avant tout, il s'agit de leur transmettre le plaisir de trouver. Pour eux, c'est une sorte de jeu.»
La valeur d'une vie
La sauveteuse répugne par contre à évoquer l'horreur du terrain. Tout juste glisse-t-elle, comme perdue dans ses souvenirs, que «c'est indescriptible. On voit des images que l'on ne pensait pas pouvoir supporter... Et il y a l'odeur...» Laurence affiche un sourire timide, comme pour s'excuser de ne pas finir sa phrase.
De toute façon, sur place, les sauveteurs de Redog doivent agir: parcourir les décombres, décrypter les comportements du chien - pour finalement désigner l'endroit où il faudra creuser à la recherche de survivants. Le plus difficile pour Laurence est de ne pas stresser son animal malgré la pression. «Il faut le laisser travailler.»
Au retour, Laurence a chaque fois vécu des nuits agitées. «Mes rêves étaient peuplés d'hommes, de femmes et d'enfants qui m'appelaient et tapaient sous les décombres...» Mais peu à peu, après chaque mission, les rêves s'estompent. La vie reprend son cours. Laurence espère toujours que le téléphone ne sonnera plus. Mais reste prête à le décrocher. Elle sait trop la valeur d'une vie.
La conductrice de chien de catastrophe ne s'étale pas sur les anecdotes morbides, mais se souvient avec précision d'un moment lumineux, en Turquie, un soir, après les fouilles. Elle lançait une balle à son chien, qui la ramenait. Un jeu prenait forme sous les yeux de quelques enfants. «Tout à coup, un intérêt est né. Il y a eu des lueurs dans le regard des enfants. Puis des rires ont éclaté, malgré la désolation. J'ai réalisé que, grâce au chien, on pouvait créer une sorte de parenthèse et entrer en contact avec l'autre. L'idée était née.»
Réinsertion sociale
L'idée en question, c'est la thérapie avec le chien. Forte de son expérience et de sa pratique en thérapie avec le cheval, Laurence crée alors une fondation, nommée Per Canem, avec la collaboration d'un vétérinaire, d'un physiothérapeute, puis d'une psychologue. Naît d'abord un projet de réinsertion sociale, conçu pour des adultes en rupture qui viennent à la fondation avec leur propre chien. Le but: améliorer l'estime de soi, rétablir des liens avec ses émotions ou encore apprendre à poser des limites.
«Le chien réagit au langage verbal comme gestuel. Alors si vous ne croyez pas en ce que vous lui demandez, il n'y croira pas non plus. Et ne le fera pas.» Grâce à Per Canem, certains ont appris à s'affirmer. En commençant par se rendre compte que l'on peut dire non, sans être rejeté... par son chien!
Per Canem a rapidement rencontré un joli succès, et répondu au besoin d'un public toujours plus vaste. Aujourd'hui, trois ans après sa création, Laurence et son équipe accueillent aussi bien des adultes que des enfants ou des adolescents en difficulté.
Mais comment cela marche-t-il? (...)
«On demande par exemple à un maître de faire franchir une passerelle à son chien. Puis on observe ce qu'il va mettre en oeuvre pour l'aider, ce qui nous apprend beaucoup sur son propre vécu.» Ainsi, un jeune homme a un jour demandé à Laurence si elle avait une chambre noire, histoire de punir son chien. «C'est ce que faisait mon père, et après je filais droit»...
«A travers le chien, on entre en lien avec la personne, explique Laurence Fontana-Müller. L'animal est un incroyable révélateur de la personnalité et des comportements de son maître. Il ressent la joie ou la tristesse de son maître, sa peur, sa colère ou son manque d'assurance, et nous l'exprime comme un miroir!»
Question de flair
Une fois le contact créé grâce au chien, le travail peut commencer. Certains apprendront à s'ouvrir, d'autres à canaliser leur énergie ou à améliorer leur estime de soi. «La thérapie avec l'animal est très à la mode. Tant mieux pour notre reconnaissance, mais on voit un peu tout et n'importe quoi... Pourtant on n'a pas le droit à l'amateurisme lorsque l'on travaille avec des personnes en difficulté.»
Durant toute la discussion, Kelly, une jeune labrador d'un an et demi, a suivi Laurence comme une ombre. Kelly est la chienne attitrée de Per Canem: elle travaille avec les «patients» qui n'ont pas d'animal. «Mais elle est aussi en formation pour être chien de catastrophe. Elle adore le travail de flair», ajoute Laurence en regardant sa petite protégée. Kelly semble apprécier le compliment
Laurence Fontana-Müller dresse des chiens sauveteurs, mais aussi des toutous thérapeutes pour les personnes en difficulté.(...) Elle nous invite dans sa maison, non loin de Romont, où elle vit avec son mari, leurs enfants, trois chiens, deux chats et deux chèvres.
Assise sur la terrasse, Laurence Fontana-Müller, tout juste 40 ans, raconte paisiblement son travail au sein de Redog, la Société suisse pour chiens de catastrophe. Mais si la terre venait à trembler à l'autre bout du globe, le téléphone pourrait sonner. Et elle devrait alors partir immédiatement avec Risoux à la recherche de survivants pris sous les décombres. Ou sans son limier, comme cheffe d'équipe, pour encadrer et diriger d'autres teams chien-sauveteur. Quatre fois déjà, elle a connu les résultats des secousses sismiques. En Turquie (en 1992 et 1999), à Taïwan (1999) et en Inde (2000).
Laurence est intarissable sur la complicité entre l'homme et le chien qui existe au sein de Redog. Elle explique leur formation exigeante. «Il faut deux à quatre ans pour entraîner un chien, et seuls 15% sont finalement admis.» Des mois sont nécessaires pour aiguiser le flair de l'animal, pour lui apprendre à gratter et aboyer au plus près d'un rescapé. «Avant tout, il s'agit de leur transmettre le plaisir de trouver. Pour eux, c'est une sorte de jeu.»
La valeur d'une vie
La sauveteuse répugne par contre à évoquer l'horreur du terrain. Tout juste glisse-t-elle, comme perdue dans ses souvenirs, que «c'est indescriptible. On voit des images que l'on ne pensait pas pouvoir supporter... Et il y a l'odeur...» Laurence affiche un sourire timide, comme pour s'excuser de ne pas finir sa phrase.
De toute façon, sur place, les sauveteurs de Redog doivent agir: parcourir les décombres, décrypter les comportements du chien - pour finalement désigner l'endroit où il faudra creuser à la recherche de survivants. Le plus difficile pour Laurence est de ne pas stresser son animal malgré la pression. «Il faut le laisser travailler.»
Au retour, Laurence a chaque fois vécu des nuits agitées. «Mes rêves étaient peuplés d'hommes, de femmes et d'enfants qui m'appelaient et tapaient sous les décombres...» Mais peu à peu, après chaque mission, les rêves s'estompent. La vie reprend son cours. Laurence espère toujours que le téléphone ne sonnera plus. Mais reste prête à le décrocher. Elle sait trop la valeur d'une vie.
La conductrice de chien de catastrophe ne s'étale pas sur les anecdotes morbides, mais se souvient avec précision d'un moment lumineux, en Turquie, un soir, après les fouilles. Elle lançait une balle à son chien, qui la ramenait. Un jeu prenait forme sous les yeux de quelques enfants. «Tout à coup, un intérêt est né. Il y a eu des lueurs dans le regard des enfants. Puis des rires ont éclaté, malgré la désolation. J'ai réalisé que, grâce au chien, on pouvait créer une sorte de parenthèse et entrer en contact avec l'autre. L'idée était née.»
Réinsertion sociale
L'idée en question, c'est la thérapie avec le chien. Forte de son expérience et de sa pratique en thérapie avec le cheval, Laurence crée alors une fondation, nommée Per Canem, avec la collaboration d'un vétérinaire, d'un physiothérapeute, puis d'une psychologue. Naît d'abord un projet de réinsertion sociale, conçu pour des adultes en rupture qui viennent à la fondation avec leur propre chien. Le but: améliorer l'estime de soi, rétablir des liens avec ses émotions ou encore apprendre à poser des limites.
«Le chien réagit au langage verbal comme gestuel. Alors si vous ne croyez pas en ce que vous lui demandez, il n'y croira pas non plus. Et ne le fera pas.» Grâce à Per Canem, certains ont appris à s'affirmer. En commençant par se rendre compte que l'on peut dire non, sans être rejeté... par son chien!
Per Canem a rapidement rencontré un joli succès, et répondu au besoin d'un public toujours plus vaste. Aujourd'hui, trois ans après sa création, Laurence et son équipe accueillent aussi bien des adultes que des enfants ou des adolescents en difficulté.
Mais comment cela marche-t-il? (...)
«On demande par exemple à un maître de faire franchir une passerelle à son chien. Puis on observe ce qu'il va mettre en oeuvre pour l'aider, ce qui nous apprend beaucoup sur son propre vécu.» Ainsi, un jeune homme a un jour demandé à Laurence si elle avait une chambre noire, histoire de punir son chien. «C'est ce que faisait mon père, et après je filais droit»...
«A travers le chien, on entre en lien avec la personne, explique Laurence Fontana-Müller. L'animal est un incroyable révélateur de la personnalité et des comportements de son maître. Il ressent la joie ou la tristesse de son maître, sa peur, sa colère ou son manque d'assurance, et nous l'exprime comme un miroir!»
Question de flair
Une fois le contact créé grâce au chien, le travail peut commencer. Certains apprendront à s'ouvrir, d'autres à canaliser leur énergie ou à améliorer leur estime de soi. «La thérapie avec l'animal est très à la mode. Tant mieux pour notre reconnaissance, mais on voit un peu tout et n'importe quoi... Pourtant on n'a pas le droit à l'amateurisme lorsque l'on travaille avec des personnes en difficulté.»
Durant toute la discussion, Kelly, une jeune labrador d'un an et demi, a suivi Laurence comme une ombre. Kelly est la chienne attitrée de Per Canem: elle travaille avec les «patients» qui n'ont pas d'animal. «Mais elle est aussi en formation pour être chien de catastrophe. Elle adore le travail de flair», ajoute Laurence en regardant sa petite protégée. Kelly semble apprécier le compliment
Re: Les chiens pour rechercher un disparu, vivant ou mort
Les douze chiens de la police fédérale ont été appelés à intervenir 300 fois cette année
BRUXELLES - Dans les cas de disparition inquiétante, la cellule Disparitions de la police fédérale se met immédiatement en branle. Pour parvenir à mener à bien sa mission, elle dispose d'un appui non négligeable avec le support canin. Cette unité, basée à Louvain, possède des chiens superentraînés pour ce genre de tâches.
Ils sont au nombre de douze et répondent aux doux noms de: Alto, Daik, Arec, Deny, Hadji, Bugs, Kivous, Seppe, Ybono, Urko, Rakki et Tosca. Comme le révélaient hier nos confrères de Het Laatste Nieuws, sur les neuf premiers mois de l'année ces cracks de la recherche ont été appelés à intervenir pas moins de 300 fois. C'est déjà 45 cas de plus qu'en 2003. Mais là où c'est véritablement extraordinaire, c'est que 59 personnes ont pu être retrouvées rien que grâce au flair de ces chiens détectives. C'est tout de même 20 % des disparitions résolues rapidement.
Le commissaire Guy Denys, patron du support canin de la police fédérale, ne s'explique pas le succès phénoménal de ses ouailles: «Je ne sais pas. Peut-être que c'est parce que nous intervenons très rapidement. Peut-être aussi que nous avons plus de chance...»
Les cas heureusement résolus concernent des disparitions de jeunes enfants qui ne sont pas rentrés de l'école ou de personnes âgées qui ont fugué de leur home ou de leur maison de repos. Car ces chiens sont spécialement entraînés à rechercher des personnes vivantes.
Dans le domaine du dressage des chiens, chaque animal a un rôle spécifique et on n'élève pas un chien drogue ou un chien explosifs comme un chien qui doit faire de la recherche de personnes. Et même dans cette catégorie, il existe une distinction entre les chiens chargés de retrouver des personnes vivantes ou des cadavres.
Au sein de son support canin, la police dispose également d'une équipe destinée à ce travail spécifique de recherche de cadavres. "
M. Ka.
Source : LA DERNIERE HEURE 11 décembre 2004
BRUXELLES - Dans les cas de disparition inquiétante, la cellule Disparitions de la police fédérale se met immédiatement en branle. Pour parvenir à mener à bien sa mission, elle dispose d'un appui non négligeable avec le support canin. Cette unité, basée à Louvain, possède des chiens superentraînés pour ce genre de tâches.
Ils sont au nombre de douze et répondent aux doux noms de: Alto, Daik, Arec, Deny, Hadji, Bugs, Kivous, Seppe, Ybono, Urko, Rakki et Tosca. Comme le révélaient hier nos confrères de Het Laatste Nieuws, sur les neuf premiers mois de l'année ces cracks de la recherche ont été appelés à intervenir pas moins de 300 fois. C'est déjà 45 cas de plus qu'en 2003. Mais là où c'est véritablement extraordinaire, c'est que 59 personnes ont pu être retrouvées rien que grâce au flair de ces chiens détectives. C'est tout de même 20 % des disparitions résolues rapidement.
Le commissaire Guy Denys, patron du support canin de la police fédérale, ne s'explique pas le succès phénoménal de ses ouailles: «Je ne sais pas. Peut-être que c'est parce que nous intervenons très rapidement. Peut-être aussi que nous avons plus de chance...»
Les cas heureusement résolus concernent des disparitions de jeunes enfants qui ne sont pas rentrés de l'école ou de personnes âgées qui ont fugué de leur home ou de leur maison de repos. Car ces chiens sont spécialement entraînés à rechercher des personnes vivantes.
Dans le domaine du dressage des chiens, chaque animal a un rôle spécifique et on n'élève pas un chien drogue ou un chien explosifs comme un chien qui doit faire de la recherche de personnes. Et même dans cette catégorie, il existe une distinction entre les chiens chargés de retrouver des personnes vivantes ou des cadavres.
Au sein de son support canin, la police dispose également d'une équipe destinée à ce travail spécifique de recherche de cadavres. "
M. Ka.
Source : LA DERNIERE HEURE 11 décembre 2004
Re: Les chiens pour rechercher un disparu, vivant ou mort
Merci pour les infos DOUD !!!
URZ26- Membre
-
Messages postés : 4305
Date d'inscription : 22/01/2008
Age : 62
Localisation : GARD
Mon chien : DIPSYE, ISHTAR et MIXY
Sport canin ou activité : équitation - promenade - ball-trap - Club Canin
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