Risque d'euthanasie pour les méchants chiens de berger

[Christa]

Les chiens patous qui outrepasseraient leur mission de garde des troupeaux et, malgré leur image sympathique, attaqueraient les randonneurs pourront être capturés dans les Pyrénées-Orientales et risquent même l'euthanasie, a-t-on appris mercredi de source préfectorale.
A la suite d'une nouvelle attaque de promeneuse par ce gros chien d'au moins 50 kilos à l'épaisse fourrure blanche ou tachetée, le sous-préfet de Céret, Antoine André, a demandé au maire d'Argelès-sur-Mer de prendre des dispositions en "vertu de ses pouvoirs de police".

La victime, qui avait subi des morsures, avait été attaquée alors qu'elle promenait son propre chien.
Pierre Aylagas, premier magistrat de la commune située au bord de la Méditerranée et au pied du massif des Albères, a donc signé mardi un arrêté de "mise en dépôt" qui autorise la capture des chiens par une société spécialisée et leur placement en fourrière, où ils seront examinés par un vétérinaire comportementaliste.
Le vétérinaire pourra préconiser des mesures, comme le port d'une muselière ou le confinement des chiens, a dit Antoine André à l'AFP. Si leur propriétaire ne les accepte pas ou n'est pas en mesure de les appliquer, le maire pourra réclamer l'euthanasie après avoir pris un second avis de vétérinaire, a ajouté le sous-préfet.
L'ensemble de la procédure s'effectuera aux "frais du propriétaire", a précisé Antoine André.
"Nous avons des problèmes avec des patous gardant des élevages en zones péri-urbaines", auxquelles "ils ne sont pas adaptés", a-t-il expliqué.
Les chiens d'un élevage sont visés en particulier, a-t-il dit.
Le propriétaire mis en cause s'est engagé mercredi à présenter de lui-même ses cinq patous à un vétérinaire pour éviter leur capture, a dit le chef de la police municipale, Lucien Nogues.
Le chien de montagne des Pyrénées (ou patou dans son appellation locale), thème de prédilection sur les cartes postales de la région, est utilisé par les éleveurs pour garder les troupeaux dans les estives de montagne. Il les protège contre les attaques de chiens errants, voire de loups ou d'ours.
Il se place entre le troupeau et l'intrus pour dissuader celui-ci, et n'est généralement pas agressif, selon ses défenseurs, qui conseillent cependant aux promeneurs de garder leurs distances par rapport au troupeau.

[Hagalaz]

Bin oui, quand on se ballade et qu'on voit un troupeau gardé par un patou, on le contourne, je sais pas si c'est parce que je suis née dans les Pyrénées mais ça me parait une évidence.

[Dummy]

Un patou muselé la bonne idée didonc....Autant dire un chien qui sert à rien!!

[zangra]

technocratie dans toutes sa splendeur

[Invité]

On n'a pas tous les éléments il me semble.
Le promeneur avait il son chien attaché ?
A quelle distance du troupeau est il passé ?
A partir de quelle distance le patou est il censé intervenir ?
A quelle distance est il intervenu ?

Moi tant que je n'ai pas ces éléments, je me garde d'avoir un avis...

[specimen57]

j'ai une amie qui s'est fait tuer son chien par un Patou

Elle se promenait tranquillement avec son chien en laisse je precise! a 500m un peu plus bas dans une sorte de plaine il y avait un troupeau, elle n'avait pas vu qu'il y avait des Patous mais elle a fait son chemin quand meme, elle ne s'est jamais approchée du troupeau ou quoi elle a continué sur le chemin.
A un moment un Patou s'est approché d'abord au pas tranquillement puis il a foncé sur son chien (un croisé labrador) l'a directement attrappé aux epaules puis a la gorge et l'a secoué comme un prunier.
Mon amie a ete traumatisé, sur le coup elle a laché la laisse de son chien et devant la taille du Patou n'a pas osé intervenir, elle est redescendu dans la vallée chercher du secours mais c'etait biensur trop tard

[poca]

j'ai une amie qui s'est fait tuer son chien par un Patou

Elle se promenait tranquillement avec son chien en laisse je precise! a 500m un peu plus bas dans une sorte de plaine il y avait un troupeau, elle n'avait pas vu qu'il y avait des Patous mais elle a fait son chemin quand meme, elle ne s'est jamais approchée du troupeau ou quoi elle a continué sur le chemin.
A un moment un Patou s'est approché d'abord au pas tranquillement puis il a foncé sur son chien (un croisé labrador) l'a directement attrappé aux epaules puis a la gorge et l'a secoué comme un prunier.
Mon amie a ete traumatisé, sur le coup elle a laché la laisse de son chien et devant la taille du Patou n'a pas osé intervenir, elle est redescendu dans la vallée chercher du secours mais c'etait biensur trop tard

il y'a 1 histoire similaire à côté de chez moi,il y'a un an et personne ne c'est approché du troupeau et pourtant le chien en a fait les frais.
Il n'apas du tout pretait attention au maitre,il voulait tuer le chien c'est tout!
mais le patou est censé reagir comme ça quand on s'approche du troupeau pas quand on le contourne,non?

[Dummy]

Tu dépend de l'attitude du chien...

Si Jamie passe par là elle pourra vous expliquer. En tous cas cet été j'ai cotoyé un patou il était trés bien, même si je n'étais pas trés à l'aise avec lui. C'est comme partout de toutes façons il faut l'éduquer un minimum.

[Cwenza]

Je ne sais pas s'il s'agit de la même histoire

Mais voici le témoignage d'une personne qui a été confrontée à un problème similaire :

C’est l’histoire d’une simple promenade sur une voie communale, qui en quelques secondes vire au cauchemar.

Récit.

Encore tétanisée par la peur, Muriel, 45 ans, habitante de Saint-André veut raconter le drame dont elle a été victime, le 30 octobre dernier. Elle explique pourquoi elle souhaite témoigner : « Pour éviter que cela ne se reproduise, parce que si un enfant avait été à ma place, je suis certaine qu’il aurait été égorgé par ces Patous. Il faut que ça s’arrête, on ne peut pas rester les bras croisés. Nous sommes pourtant dans un pays libre, mais se promener aujourd’hui dans ce secteur est risqué. Pourquoi est-ce que personne ne fait rien ? ».

Évidemment, comme deux autres personnes qui ont été ce jour-là, attaquées par ces mêmes chiens de bergers, elle a déposé plainte à la brigade de gendarmerie d’Argelès. Selon nos informations, ces deux dernières années une dizaine de victimes d’attaques de ces Patous, ont été enregistrées.

« J’étais encerclée » « C’était un samedi à la météo printanière. A 13 h 30, je décide de promener mon chien un Husky de 7 mois. Je me rends au rond-point de la déchetterie (à l’entrée de Saint-André en venant d’Argelès) et emprunte la voie goudronnée qui est en contrebas et en parallèle à la voie rapide 618. Mon chien est tenu en laisse et a un collier étrangleur. Au bout d’un quart d’heure de balade j’aperçois un troupeau de moutons au fond d’un champ et une dame qui surveille. Je n’ai aucune inquiétude, jusqu’à ce qu’un premier Patou se dirige vers moi. J’ai voulu faire demi-tour pour rejoindre ma voiture, mais il était trop tard. J’étais encerclée par trois autres de ses congénères, le plus gros s’est jeté sur mon chien et l’a mordu sur le train arrière. C’était horrible, j’ai voulu le protéger, mais un autre Patou a mordu mon pied, j’ai perdu l’équilibre et je me suis retrouvée à terre. Dès lors, ce fut l’enfer, j’ai été mordue à la lèvre, à l’épaule, au bras à la main. La dame que j’avais aperçue est enfin intervenue, elle me disait de laisser mon chien et de partir ! Enfin, les Patous m’ont lâché, je ne savais plus ou j’étais, puis mon mari est venu me chercher. Direction les urgences, avec notamment 6 points de suture à la joue ! ».

Le chien de Muriel a été sauvé de justesse, mais pour elle le traumatisme est intense : « Je suis oppressée, dès que j’entends un aboiement je panique. Il faut alerter l’opinion, les élus, la justice, je ne suis pas la première et malheureusement, tant qu’un drame ne sera pas survenu, pas la dernière ! ». Deux ans après Le 8 octobre 2008, nous évoquions des faits similaires, à travers le témoignage de Jacqueline Mazingue qui lors d’une promenade devant l’hôtel club des Albères à Argelès s’était elle aussi faite attaqué par des Patous. Elle n’avait dû son salut qu’au courage d’un automobiliste qui avait foncé sur les attaquants en voiture.

Joint hier par téléphone, toujours traumatisée (elle avait été mordue aux jambes et à la tête) elle est à nouveau sous le choc de ces nouvelles attaques : « C’est incroyable, d’autant qu’à l’issue de la procédure que j’ai engagée, il y avait eu deux chiens confisqués par la justice. Par ailleurs, deux ans après mon agression je viens tout juste de toucher 2 300 euros par le fonds de garantie, qui m’ont permis de rembourser les frais médicaux que j’avais engagés. Mais psychologiquement, je reste fragilisée ».

Et lorsque l’on se demande pourquoi la décision du tribunal de Céret rendue en 2008 n’a pas été exécutée, on apprend par une voie non-officielle que « les chiens d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier » et que « pour mettre en pratique cette décision, il faut en donner les moyens sur ordre du Parquet ». Véronique Parayre

Source : http://www.entre-bretagne-et-roussillon.com/article-lundi-les-patous-attaquent-dans-les-pyrenees-60976295.html

[Norimatys]

Un patou doit rester dans son troupeau et en périphérie, si il va agresser à distance de son troupeau que ce soit un chien ou pire un promeneur, ben effectivement faut euthanasier ou tout du moins mettre ce chien en enclos fermé pour pas qu'il nuise à qui que ce soit!

[marie-josee]

sur la dépêche, ils ont dit que les patous sortaient de leur territoire.

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