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L'histoire de Loulou-li-Buck rencontre avec 2 billes
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L'histoire de Loulou-li-Buck rencontre avec 2 billes
LOULOU-LI-BUCK
En fait, il s’appelait Willy.
Il attendait, depuis un bon moment déjà, d’être délivré de sa cage, qu’il occupait depuis……il ne savait plus trop bien.
Il s’était à présent habitué au fait que des gens viennent lui rendre une petite visite, voire, le promener l’espace d’une demie-heure.
Il goûtait ces quelques pauses, durant lesquelles il pouvait renifler tout son saoul ce qui passait par sa truffe.
Ses promeneurs étaient sans exception très gentils avec lui, mais il ne s’en souciait pas. Ou plus exactement, plus. Même plus du tout. A quoi bon ?
De temps en temps il est vrai, il avait eu un coup de cœur pour une certaine personne, en particulier. Mais comme elles finissaient toujours par le ramener à sa cage et choisissaient de s’en aller sans lui, il avait fini par comprendre qu’il ne partagerait jamais leur histoire et avait fini par se blinder.
Son mot d’ordre : ne plus jamais s’attacher à un humain, quel qu’il soit . il finit toujours par nous décevoir….
Un jour pourtant, quelqu’un est venu lui rendre une visite un peu particulière.
Mais… laissons-lui la parole :
« Nos regards se dont croisés une première fois au travers du grillage.
J’ai lu dans le sien comme une sorte d’attente impatiente mêlée, comment dirais-je… d’une certaine tristesse résignée.
Comme j’étais moi-même en état de résignation avancée, j’ai été interpellé par ces deux grosses billes noires qui me fixaient attentivement.
Interloqué, je me suis dit : « Tiens, celle-là est spéciale : on dirait qu’elle me demande quelque chose ?!? ».
Je me suis avancé l’air de rien près du grillage de ma cage, en m’abstenant de remuer la queue de joie, pour bien lui faire comprendre que je n’étais pas dupe.
La cage s’est ouverte, elle m’a pris en laisse fermement et nous sommes partis pour une nouvelle demie-heure.
J’avais pris l’habitude, alors je suis resté réservé et parfaitement hermétique à ses avances.
J’ai remarqué avec un malin plaisir qu’elle manquait d’assurance, tout en notant qu’elle avait tout de même un certain doigté avec nous autres, les chiens : sa façon de tenir la laisse, de me mener et de me parler. Sans nul doute, elle avait déjà vécu avec mes congénères. Maintenant, lesquels ? Va savoir. Et après tout, je m’en fous. De toutes façons, elle va me ramener au refuge, remercier poliment mes infirmières préférées et s’en retournera à ses occupations. Alors…
Le soleil allait se coucher lorsque nous sommes retournés auprès de ma cage. Je m’attendais à ce qu’on « m’y range », comme d’habitude. Mais on m’a laissé en liberté dans la cour, pendant que « deux billes » parlait au téléphone avec je ne sais qui en arpentant de long en large la cour intérieure-
Je lui trouvais l’air quelque peu soucieux et me suis demandé un moment ce qui la chagrinait autant. J’avais déjà ressenti qu’elle avait mal quelque part, au fond de son âme, mais me demandais pourquoi tout à coup elle semblait ainsi renaître et si excitée.
J’ai fait semblant de rien et me suis assis avec mes compagnons, pour contempler en toute sérénité le coucher du soleil. J’avais envie de ma pâtée et me disais qu’après tout, j’avais passé un assez bon dimanche.
Mais – je ne sais pourquoi - je gardais l’œil sur elle et j’ai bien fait : je l’ai vue éteindre le téléphone. Après quelques paroles échangées avec mes infirmières, je l’ai vue signer un papier, puis elle s’est avancée vers moi et m’a attaché à une laisse.
J’ai pensé : nous voilà partis pour une nouvelle demie-heure !!!
Non. « Deux billes » m’a fait monter dans le coffre d’une voiture inconnue.
Je me suis retrouvé malgré moi assis sur une couverture qui empestait son odeur. De multiples paysages inconnus se sont mis à déferler sous mes yeux, tandis que mon cœur palpitait.
Mais où est-ce qu’on m’emmenait, encore ???
« Deux Billes » ne cessait de me caresser en me parlant doucement et gentiment – je dois le reconnaître – mais tout de même je n’en menais pas large…
Moi, le Grand Willy, si bien habitué à mon grillage, ma cour, mes infirmières, enlevé ainsi par des inconnus vers…. L’inconnu !!!
Nous sommes finalement arrivés chez ce que j’ai tout de suite senti être l’antre de « Deux Billes ». J’en ai vite fait le tour. Ai immédiatement remarqué que deux gamelles m’y attendaient. Ai profité, au passage, de vider celle contenant de l’eau.
J’ai fait le tour du salon, sans trop savoir où m’asseoir : il y avait plein d’odeurs qui m’empêchaient de trouver ma place : celles de « Deux Billes » mélangées à une autre… quelque peu familière oui, sans doute celle d’une femelle, mais apparemment absente.
« Deux-Billes » a pris un air dégagé et m’a préparé à manger dans la gamelle que je ne connaissais pas encore.
J’y ai pas touché : j’avais la gorge nouée et un nœud à l’estomac.
Bon. Quand j’ai vu que cela l’attristait, j’ai poliment goûté quelques morceaux.
Après, comme je ne savais pas quoi faire de mes pattes, devenues bêtement encombrantes, j’ai cherché un coin pour m’allonger. J’ai avisé un panier de chien, qui trônait dans un coin. Je me suis avancé et y posé ma patte droite mais, Oups, Non, ça sentait l’odeur de quelqu’un d’autre !! Alors, je me suis rejeté en arrière.
« Deux Billes », qui m’observait en silence, s’est alors avancée et a posé dans le panier en question la couverture dans laquelle j’avais voyagé.
J’ai alors compris qu’elle me signifiait par ce geste que cet endroit m’était dorénavant dévolu et j’ai cru comprendre que je resterai dans cet endroit un moment qui dépasserait le temps que met le soleil à se coucher.
Et que peut-être, demain, je n’aurai plus à attendre derrière un grillage que quelqu’un daigne me permettre d’aller renifler les odeurs des champs l’espace d’une demie-heure. ».
Je me suis endormi entouré de nouvelles odeurs, sachant qu’une gamelle d’eau m’attendait dans la cuisine.
Au milieu de la nuit, je me suis dirigé à pas hésitants vers la chambre, plongée dans l’obscurité. J’y ai aperçu « Deux Billes », enveloppée dans un immense duvet, ronflant allègrement. Je n’ai pas osé entré dans son domaine privé et suis retourné dans le panier.
Le matin, je me suis réveillé très tôt. J’étais angoissé. Je me demandais où je me trouvais et ne me souvenait plus très bien des événement antérieurs.
Il y avait bien ces nouvelles odeurs, que je trouvais finalement assez réconfortantes bien que ne sachant pas pourquoi, mais il y manquait quelque chose. Ah oui !! « Deux billes » Mais où était-elle ?
Je me suis rappelé de sa chambre et m’y suis dirigé. Elle était réveillée et m’attendait.
A nouveau, elle me regardait. Elle tendait ses deux bras vers moi. J’ai cru sentir un instant qu’elle ressentait comme une sorte de bonheur, que j’ai eu envie de partager. Alors, pour le lui montrer, j’ai remué ma queue et me suis avancé vers ses bras ouverts, et lui ai dit bonjour, mes oreilles couchées en arrière en signe d’acceptation. »
LOULOU-LI-BUCK - 2 _
Ce premier jour, je m’en souviendrai toute ma vie.
Elle m’a tout montré : les bords du lac, la plage, les vignes, la ville et ses commerces. Elle parlait beaucoup et agitait ses bras dans tous les sens, ses deux billes plongées dans mon regard avec intensité - au point que je me suis demandé un instant si elle avait toute sa raison… -.
En rentrant, j’étais sur les rotules. Mais assez satisfait. Une seule et unique question pourtant me taraudait : pourquoi faisait-elle tout cela ? Est-ce que cela voulait dire qu’elle ne « me ramènerait jamais dans ma cage » ??!!
Ou voulait-elle juste me faire plaisir pour quelques jours ??
Bref, j’étais pas très tranquille et ne dormait que d’un œil.
Dans son antre, je l’observais, paupières mi-closes, tandis qu’elle vaquait à ses occupations. De temps en temps, elle s’interrompait pour venir me caresser la tête et me glisser quelques mots à l’oreille.
Je comprenais pas grand chose à son charabia mais, manifestement, c’était un discours plutôt gracieux et sympathique. J’irais même jusqu’à oser avancer le terme de « affectueux ». Mais bon, je suis un peu vieux pour trop rêver.
Ensuite, elle m’a fait comprendre que dans la cuisine, outre les deux gamelles, trônaient sur la table deux boîtes qui m’étaient destinées : l’une contenant des biscuits aux céréales et l’autre, des chocolats pour chiens.
J’ai goûté aux uns et autres, non sans montrer une certaine satisfaction, histoire de montrer à la Belle que j’étais bien élevé.
Tout en me disant qu’elle était plutôt bien organisée, la « Deux Billes » et assez sympa, somme toutes….
En plus, j’ai cru remarquer dans la pupille de ses billes que ça lui rendait le sourire ; alors… si je peux aider quelqu’un, quelque part….
Bref, j’ai passé une seconde nuit dans le panier, que depuis j’ai accommodé à ma sauce : j’ai jeté au loin les vieux chiots en peluche pour ne conserver que le hérisson en plastique qui hurle lorsque je pose mes fesses dessus. Ensuite, j’ai trouvé un oreiller que j’ai roulé en boule et coïncé au fond, près du radiateur : c’est extra, j’ai bon chaud, ma vieille nuque est bien en place et ne me fait ainsi plus souffrir. Ensuite, j’ai ajusté la peau de mouton de façon à ce qu’elle déborde légèrement sur la garniture du panier : exactement là où je pose ma tête pour étudier le faits et gestes de « Deux Billes ».
Bon. J’étais un tantinet gêné d’avoir revu la déco en son absence, mais quand elle est venue me dire bonjour le matin, elle a tout remarqué d’un seul coup d’œil (si, si, j’ai attrapé de justesse l’éclair qui a jailli dans sa prunelle) et m’a tapoté amicalement le fessier (ce qui équivaut pour moi à un accord incontestable quant à mes talents d’architecte d’intérieur).
Ensuite elle a été préparer le petit déj.
Auquel – figurez-vous – elle m’a invité !!!!
Ouai… j’ai eu droit à une tartine de beurre salé et un morceau de gruyère !!!
Aargh !!
Maintenant, faut tout faire pour qu’elle me garde avec elle cette petite « Deux Billes », je crois qu’elle m’AIME !
Et moi, je la trouve pas mal, non plus, cette petite….
En fait, il s’appelait Willy.
Il attendait, depuis un bon moment déjà, d’être délivré de sa cage, qu’il occupait depuis……il ne savait plus trop bien.
Il s’était à présent habitué au fait que des gens viennent lui rendre une petite visite, voire, le promener l’espace d’une demie-heure.
Il goûtait ces quelques pauses, durant lesquelles il pouvait renifler tout son saoul ce qui passait par sa truffe.
Ses promeneurs étaient sans exception très gentils avec lui, mais il ne s’en souciait pas. Ou plus exactement, plus. Même plus du tout. A quoi bon ?
De temps en temps il est vrai, il avait eu un coup de cœur pour une certaine personne, en particulier. Mais comme elles finissaient toujours par le ramener à sa cage et choisissaient de s’en aller sans lui, il avait fini par comprendre qu’il ne partagerait jamais leur histoire et avait fini par se blinder.
Son mot d’ordre : ne plus jamais s’attacher à un humain, quel qu’il soit . il finit toujours par nous décevoir….
Un jour pourtant, quelqu’un est venu lui rendre une visite un peu particulière.
Mais… laissons-lui la parole :
« Nos regards se dont croisés une première fois au travers du grillage.
J’ai lu dans le sien comme une sorte d’attente impatiente mêlée, comment dirais-je… d’une certaine tristesse résignée.
Comme j’étais moi-même en état de résignation avancée, j’ai été interpellé par ces deux grosses billes noires qui me fixaient attentivement.
Interloqué, je me suis dit : « Tiens, celle-là est spéciale : on dirait qu’elle me demande quelque chose ?!? ».
Je me suis avancé l’air de rien près du grillage de ma cage, en m’abstenant de remuer la queue de joie, pour bien lui faire comprendre que je n’étais pas dupe.
La cage s’est ouverte, elle m’a pris en laisse fermement et nous sommes partis pour une nouvelle demie-heure.
J’avais pris l’habitude, alors je suis resté réservé et parfaitement hermétique à ses avances.
J’ai remarqué avec un malin plaisir qu’elle manquait d’assurance, tout en notant qu’elle avait tout de même un certain doigté avec nous autres, les chiens : sa façon de tenir la laisse, de me mener et de me parler. Sans nul doute, elle avait déjà vécu avec mes congénères. Maintenant, lesquels ? Va savoir. Et après tout, je m’en fous. De toutes façons, elle va me ramener au refuge, remercier poliment mes infirmières préférées et s’en retournera à ses occupations. Alors…
Le soleil allait se coucher lorsque nous sommes retournés auprès de ma cage. Je m’attendais à ce qu’on « m’y range », comme d’habitude. Mais on m’a laissé en liberté dans la cour, pendant que « deux billes » parlait au téléphone avec je ne sais qui en arpentant de long en large la cour intérieure-
Je lui trouvais l’air quelque peu soucieux et me suis demandé un moment ce qui la chagrinait autant. J’avais déjà ressenti qu’elle avait mal quelque part, au fond de son âme, mais me demandais pourquoi tout à coup elle semblait ainsi renaître et si excitée.
J’ai fait semblant de rien et me suis assis avec mes compagnons, pour contempler en toute sérénité le coucher du soleil. J’avais envie de ma pâtée et me disais qu’après tout, j’avais passé un assez bon dimanche.
Mais – je ne sais pourquoi - je gardais l’œil sur elle et j’ai bien fait : je l’ai vue éteindre le téléphone. Après quelques paroles échangées avec mes infirmières, je l’ai vue signer un papier, puis elle s’est avancée vers moi et m’a attaché à une laisse.
J’ai pensé : nous voilà partis pour une nouvelle demie-heure !!!
Non. « Deux billes » m’a fait monter dans le coffre d’une voiture inconnue.
Je me suis retrouvé malgré moi assis sur une couverture qui empestait son odeur. De multiples paysages inconnus se sont mis à déferler sous mes yeux, tandis que mon cœur palpitait.
Mais où est-ce qu’on m’emmenait, encore ???
« Deux Billes » ne cessait de me caresser en me parlant doucement et gentiment – je dois le reconnaître – mais tout de même je n’en menais pas large…
Moi, le Grand Willy, si bien habitué à mon grillage, ma cour, mes infirmières, enlevé ainsi par des inconnus vers…. L’inconnu !!!
Nous sommes finalement arrivés chez ce que j’ai tout de suite senti être l’antre de « Deux Billes ». J’en ai vite fait le tour. Ai immédiatement remarqué que deux gamelles m’y attendaient. Ai profité, au passage, de vider celle contenant de l’eau.
J’ai fait le tour du salon, sans trop savoir où m’asseoir : il y avait plein d’odeurs qui m’empêchaient de trouver ma place : celles de « Deux Billes » mélangées à une autre… quelque peu familière oui, sans doute celle d’une femelle, mais apparemment absente.
« Deux-Billes » a pris un air dégagé et m’a préparé à manger dans la gamelle que je ne connaissais pas encore.
J’y ai pas touché : j’avais la gorge nouée et un nœud à l’estomac.
Bon. Quand j’ai vu que cela l’attristait, j’ai poliment goûté quelques morceaux.
Après, comme je ne savais pas quoi faire de mes pattes, devenues bêtement encombrantes, j’ai cherché un coin pour m’allonger. J’ai avisé un panier de chien, qui trônait dans un coin. Je me suis avancé et y posé ma patte droite mais, Oups, Non, ça sentait l’odeur de quelqu’un d’autre !! Alors, je me suis rejeté en arrière.
« Deux Billes », qui m’observait en silence, s’est alors avancée et a posé dans le panier en question la couverture dans laquelle j’avais voyagé.
J’ai alors compris qu’elle me signifiait par ce geste que cet endroit m’était dorénavant dévolu et j’ai cru comprendre que je resterai dans cet endroit un moment qui dépasserait le temps que met le soleil à se coucher.
Et que peut-être, demain, je n’aurai plus à attendre derrière un grillage que quelqu’un daigne me permettre d’aller renifler les odeurs des champs l’espace d’une demie-heure. ».
Je me suis endormi entouré de nouvelles odeurs, sachant qu’une gamelle d’eau m’attendait dans la cuisine.
Au milieu de la nuit, je me suis dirigé à pas hésitants vers la chambre, plongée dans l’obscurité. J’y ai aperçu « Deux Billes », enveloppée dans un immense duvet, ronflant allègrement. Je n’ai pas osé entré dans son domaine privé et suis retourné dans le panier.
Le matin, je me suis réveillé très tôt. J’étais angoissé. Je me demandais où je me trouvais et ne me souvenait plus très bien des événement antérieurs.
Il y avait bien ces nouvelles odeurs, que je trouvais finalement assez réconfortantes bien que ne sachant pas pourquoi, mais il y manquait quelque chose. Ah oui !! « Deux billes » Mais où était-elle ?
Je me suis rappelé de sa chambre et m’y suis dirigé. Elle était réveillée et m’attendait.
A nouveau, elle me regardait. Elle tendait ses deux bras vers moi. J’ai cru sentir un instant qu’elle ressentait comme une sorte de bonheur, que j’ai eu envie de partager. Alors, pour le lui montrer, j’ai remué ma queue et me suis avancé vers ses bras ouverts, et lui ai dit bonjour, mes oreilles couchées en arrière en signe d’acceptation. »
LOULOU-LI-BUCK - 2 _
Ce premier jour, je m’en souviendrai toute ma vie.
Elle m’a tout montré : les bords du lac, la plage, les vignes, la ville et ses commerces. Elle parlait beaucoup et agitait ses bras dans tous les sens, ses deux billes plongées dans mon regard avec intensité - au point que je me suis demandé un instant si elle avait toute sa raison… -.
En rentrant, j’étais sur les rotules. Mais assez satisfait. Une seule et unique question pourtant me taraudait : pourquoi faisait-elle tout cela ? Est-ce que cela voulait dire qu’elle ne « me ramènerait jamais dans ma cage » ??!!
Ou voulait-elle juste me faire plaisir pour quelques jours ??
Bref, j’étais pas très tranquille et ne dormait que d’un œil.
Dans son antre, je l’observais, paupières mi-closes, tandis qu’elle vaquait à ses occupations. De temps en temps, elle s’interrompait pour venir me caresser la tête et me glisser quelques mots à l’oreille.
Je comprenais pas grand chose à son charabia mais, manifestement, c’était un discours plutôt gracieux et sympathique. J’irais même jusqu’à oser avancer le terme de « affectueux ». Mais bon, je suis un peu vieux pour trop rêver.
Ensuite, elle m’a fait comprendre que dans la cuisine, outre les deux gamelles, trônaient sur la table deux boîtes qui m’étaient destinées : l’une contenant des biscuits aux céréales et l’autre, des chocolats pour chiens.
J’ai goûté aux uns et autres, non sans montrer une certaine satisfaction, histoire de montrer à la Belle que j’étais bien élevé.
Tout en me disant qu’elle était plutôt bien organisée, la « Deux Billes » et assez sympa, somme toutes….
En plus, j’ai cru remarquer dans la pupille de ses billes que ça lui rendait le sourire ; alors… si je peux aider quelqu’un, quelque part….
Bref, j’ai passé une seconde nuit dans le panier, que depuis j’ai accommodé à ma sauce : j’ai jeté au loin les vieux chiots en peluche pour ne conserver que le hérisson en plastique qui hurle lorsque je pose mes fesses dessus. Ensuite, j’ai trouvé un oreiller que j’ai roulé en boule et coïncé au fond, près du radiateur : c’est extra, j’ai bon chaud, ma vieille nuque est bien en place et ne me fait ainsi plus souffrir. Ensuite, j’ai ajusté la peau de mouton de façon à ce qu’elle déborde légèrement sur la garniture du panier : exactement là où je pose ma tête pour étudier le faits et gestes de « Deux Billes ».
Bon. J’étais un tantinet gêné d’avoir revu la déco en son absence, mais quand elle est venue me dire bonjour le matin, elle a tout remarqué d’un seul coup d’œil (si, si, j’ai attrapé de justesse l’éclair qui a jailli dans sa prunelle) et m’a tapoté amicalement le fessier (ce qui équivaut pour moi à un accord incontestable quant à mes talents d’architecte d’intérieur).
Ensuite elle a été préparer le petit déj.
Auquel – figurez-vous – elle m’a invité !!!!
Ouai… j’ai eu droit à une tartine de beurre salé et un morceau de gruyère !!!
Aargh !!
Maintenant, faut tout faire pour qu’elle me garde avec elle cette petite « Deux Billes », je crois qu’elle m’AIME !
Et moi, je la trouve pas mal, non plus, cette petite….
serenade- Membre
- Messages postés : 616
Date d'inscription : 03/05/2007
Localisation : Suisse
Mon chien : Buck - Berger allemand
Sport canin ou activité : marche
Re: L'histoire de Loulou-li-Buck rencontre avec 2 billes
super lecture merci de partager temps de bonheur avec nous
ulkette731- Membre
-
Messages postés : 5163
Date d'inscription : 03/04/2007
Age : 54
Localisation : savoie
Mon chien : ulk et velcom berger allemand,malinois chabal du clair vaillant
Sport canin ou activité : ring
Re: L'histoire de Loulou-li-Buck rencontre avec 2 billes
C'est... si...
Merci Serenade ! Le refflet de toute cette ... tendresse...
J'ai pris grand plaisir à te lire, et c'est avec grand plaisir que je te lirait encore.
Merci Serenade ! Le refflet de toute cette ... tendresse...
J'ai pris grand plaisir à te lire, et c'est avec grand plaisir que je te lirait encore.
Invité- Invité
Re: L'histoire de Loulou-li-Buck rencontre avec 2 billes
tres belle histoire, merci de nous la faire partager avec au tant d'intensité.
je vous souhaite plein de bonheur a tous les deux.
luvic
je vous souhaite plein de bonheur a tous les deux.
luvic
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
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