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Chien maltraité, un mendiant au tribunal...
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Chien maltraité, un mendiant au tribunal...
L'histoire remonte à avril 2015.
Une Dijonnaise avait remarqué un chien, qui accompagnait un mendiant, très mal en point. Dans la foulée, elle signalait le cas à l'association "Les amis de Lewis". Pendant une dizaine de jours, les membres de l'association ont mené une véritable enquête. Forts de photos, de vidéos et de témoignages, ils sont ensuite allés déposer une plainte au commissariat de police de Dijon. S'en est suivi une saisie conservatoire de l'animal qui avait une patte brisée.
Confié à l'association, l'animal marchait sur trois pattes et sa fracture datait, d'après le vétérinaire qui l'a pris en charge, d'au moins trois semaines.
L'enquête ouverte, des témoins ont été entendus par les forces de l'ordre. Le propriétaire de l'animal, un homme originaire de Roumanie, étant reparti dans son pays pour raisons familiales, il a fallu attendre son retour pour lui remettre sa convocation au tribunal. Défendu par maître Morel, l'association demande une confiscation du chien et une condamnation du propriétaire pour "actes de cruauté". Cette action en justice semble être une première en Bourgogne d'après l'association.
L'audience doit avoir lieu cet après-midi au tribunal de grande instance. En attendant, "Paquito" est pris en charge par un membre de l'association.
Une Dijonnaise avait remarqué un chien, qui accompagnait un mendiant, très mal en point. Dans la foulée, elle signalait le cas à l'association "Les amis de Lewis". Pendant une dizaine de jours, les membres de l'association ont mené une véritable enquête. Forts de photos, de vidéos et de témoignages, ils sont ensuite allés déposer une plainte au commissariat de police de Dijon. S'en est suivi une saisie conservatoire de l'animal qui avait une patte brisée.
Confié à l'association, l'animal marchait sur trois pattes et sa fracture datait, d'après le vétérinaire qui l'a pris en charge, d'au moins trois semaines.
L'enquête ouverte, des témoins ont été entendus par les forces de l'ordre. Le propriétaire de l'animal, un homme originaire de Roumanie, étant reparti dans son pays pour raisons familiales, il a fallu attendre son retour pour lui remettre sa convocation au tribunal. Défendu par maître Morel, l'association demande une confiscation du chien et une condamnation du propriétaire pour "actes de cruauté". Cette action en justice semble être une première en Bourgogne d'après l'association.
L'audience doit avoir lieu cet après-midi au tribunal de grande instance. En attendant, "Paquito" est pris en charge par un membre de l'association.
Re: Chien maltraité, un mendiant au tribunal...
Et hier, le verdict a été rendu
Un sans-abri été condamné par le tribunal correctionnel de Dijon mercredi 3 mars pour avoir maltraité son chien. L'association Les amis de Lewis, partie civile avec la SPA, voulait surtout lui interdire de détenir à nouveau un animal. Le tribunal a suivi cette demande.
Des témoins avaient vu ce sans-abris dans les rues de Dijon avec son petit chien noir et blanc à l'air triste. Et puis, l'une des membres de l'association de protection animale l'a vu en train de frapper son chien à coup de poing dans la tête. "Quelqu'un d'autre l'a vu dans le tramway, avec ce chien dans un sac de course en plastique, et il lui a craché dessus", explique Françoise Lachaud, la présidente des Amis de Lewis. La police est alertée. "Une patrouille à vélo pense alors au prévenu", explique la juge. Les témoins reconnaissent l'homme sur les plaquettes de portraits, le numéro 4.
"Ce sans-abris aurait déjà eu un chien en 2013 qui aurait disparu, rappelle l'avocat de l'association, Me Jean-François Morel. Alors ce n'est pas le procès de la mendicité mais bien celui de l'instrumentalisation de la souffrance d'un chien pour apitoyer les passants." L'homme de 49 ans a en effet ramené ce petit chien alors baptisé Juni de Roumanie "pour faire la manche", a-t-il expliqué aux enquêteurs.
Plus jamais ça !
Le procureur de la République ne veut pas faire de cette affaire un exemple même "s'il convient d'être ferme, ce dossier n'est pas emblématique des sévices sur animaux". Il requiert donc 2 mois de prison avec sursis, la confiscation du chien et l'interdiction d'avoir un animal pendant cinq ans. Le présidente suit ces réquisitions mais annonce une interdiction définitive de posséder un animal.
S'il le faut, il y aura d'autres signalements, d'autres plaintes, d'autres procès
Au deuxième rang de la salle d'audience, Françoise Lachaud fond en larme : "c'est énorme, c'est magnifique", arrive-t-elle a dire à la sortie. Une petite déception quand même : "Nous aurions voulu de la prison ferme, mais c'était utopique. Là, c'est bien. C'est parfait !" Maintenant, pour que cette interdiction s'applique, "nous allons le surveiller bien sûr, mais les autres aussi", explique-t-elle. "Et puis s'il le faut, il y aura d'autres signalements, d'autres plaintes, d'autres procès", relance Cyril qui a recueilli Paquito. En avril 2015, il avait la patte arrière gauche cassée, depuis au moins trois semaines quand l'association l'a récupéré. "Une fracture compatible avec des actes de maltraitance", notera le vétérinaire. "Aujourd'hui, il a une belle vie", conclue Cyril. Il joue avec le coq de la famille et fait connaissance avec le chat. Comme Paquito a été confié à l'association, son nouveau maître pourra bientôt l'accueillir officiellement.
Un sans-abri été condamné par le tribunal correctionnel de Dijon mercredi 3 mars pour avoir maltraité son chien. L'association Les amis de Lewis, partie civile avec la SPA, voulait surtout lui interdire de détenir à nouveau un animal. Le tribunal a suivi cette demande.
Des témoins avaient vu ce sans-abris dans les rues de Dijon avec son petit chien noir et blanc à l'air triste. Et puis, l'une des membres de l'association de protection animale l'a vu en train de frapper son chien à coup de poing dans la tête. "Quelqu'un d'autre l'a vu dans le tramway, avec ce chien dans un sac de course en plastique, et il lui a craché dessus", explique Françoise Lachaud, la présidente des Amis de Lewis. La police est alertée. "Une patrouille à vélo pense alors au prévenu", explique la juge. Les témoins reconnaissent l'homme sur les plaquettes de portraits, le numéro 4.
"Ce sans-abris aurait déjà eu un chien en 2013 qui aurait disparu, rappelle l'avocat de l'association, Me Jean-François Morel. Alors ce n'est pas le procès de la mendicité mais bien celui de l'instrumentalisation de la souffrance d'un chien pour apitoyer les passants." L'homme de 49 ans a en effet ramené ce petit chien alors baptisé Juni de Roumanie "pour faire la manche", a-t-il expliqué aux enquêteurs.
Plus jamais ça !
Le procureur de la République ne veut pas faire de cette affaire un exemple même "s'il convient d'être ferme, ce dossier n'est pas emblématique des sévices sur animaux". Il requiert donc 2 mois de prison avec sursis, la confiscation du chien et l'interdiction d'avoir un animal pendant cinq ans. Le présidente suit ces réquisitions mais annonce une interdiction définitive de posséder un animal.
S'il le faut, il y aura d'autres signalements, d'autres plaintes, d'autres procès
Au deuxième rang de la salle d'audience, Françoise Lachaud fond en larme : "c'est énorme, c'est magnifique", arrive-t-elle a dire à la sortie. Une petite déception quand même : "Nous aurions voulu de la prison ferme, mais c'était utopique. Là, c'est bien. C'est parfait !" Maintenant, pour que cette interdiction s'applique, "nous allons le surveiller bien sûr, mais les autres aussi", explique-t-elle. "Et puis s'il le faut, il y aura d'autres signalements, d'autres plaintes, d'autres procès", relance Cyril qui a recueilli Paquito. En avril 2015, il avait la patte arrière gauche cassée, depuis au moins trois semaines quand l'association l'a récupéré. "Une fracture compatible avec des actes de maltraitance", notera le vétérinaire. "Aujourd'hui, il a une belle vie", conclue Cyril. Il joue avec le coq de la famille et fait connaissance avec le chat. Comme Paquito a été confié à l'association, son nouveau maître pourra bientôt l'accueillir officiellement.
Re: Chien maltraité, un mendiant au tribunal...
Ouffff un pauvre chien de sauvé, tant mieux, pauvre animal...
Je ne comprenais pas au début pourquoi juste 5 ans sans détenir d'animal, c'est incroyable, c'est à vie qu'il faut interdire, heureusement c'est ce qui a été fait du coup..... Tant mieux.....
Je ne comprenais pas au début pourquoi juste 5 ans sans détenir d'animal, c'est incroyable, c'est à vie qu'il faut interdire, heureusement c'est ce qui a été fait du coup..... Tant mieux.....
Jaïa69- Membre
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Date d'inscription : 18/07/2014
Age : 63
Localisation : rhone
Mon chien : jaïa Baltik Elypse Izzy
Sport canin ou activité : agility obéissance
Re: Chien maltraité, un mendiant au tribunal...
Eh bah voilà, c'est bien la preuve que quand on veut faire les choses correctement, on peut, quoi qu'en disent certaines sectes assos...
Mouais bon par contre effectivement, les peines sont toujours aussi ridicules. Mais bon, vu que personne ne se souciera de le suivre pour vérifier qu'il n'a pas de nouvelle victime, c'est plus symbolique qu'autre chose. On ne s'en donne pas les moyens
Mouais bon par contre effectivement, les peines sont toujours aussi ridicules. Mais bon, vu que personne ne se souciera de le suivre pour vérifier qu'il n'a pas de nouvelle victime, c'est plus symbolique qu'autre chose. On ne s'en donne pas les moyens
Invité- Invité
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