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Le tueur de chiens et l'homme de main
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Page 1 sur 1
Le tueur de chiens et l'homme de main
Dimanche 06 Mai 2007
Par Elsa GUIOL
Le Journal du Dimanche
Alain Bodchon va se retrouver seul devant les Assises de Corrèze. (MaxPPP)Au départ, c'était une affaire de chiens et de chats. Des dizaines d'animaux morts, empoisonnés par des boulettes de chair à saucisse empoisonnées. Et puis, un jour, un homme est mort. Marius Lac, un gendarme à la retraite âgé de 65 ans, a été retrouvé sous une brouette dans la cour de sa maison à La Chapelle-Spinasse (Corrèze), le 25 août 2004, la tête fracassée par un merlin. L'ancien militaire avait témoigné quelques mois plus tôt contre Roland Bondonny, l'homme soupçonné à l'époque d'être à l'origine de la mort des bêtes.
Bondonny, 72 ans, a très vite été suspecté d'avoir commandité le crime et d'avoir payé un exécutant, Alain Bodchon, pour accomplir la tâche. Mais, à partir de jeudi, l'homme de main, 52 ans, mis en examen pour "assassinat", sera seul, pendant quatre jours, face aux jurés de la cour d'assises de la Corrèze. Roland Bondonny s'est suicidé le 2 février 2005 dans sa cellule de la prison de Tulle... quelques mois avant d'être de facto innocenté dans le dossier des animaux empoisonnés.
"C'est une dérobade. L'ombre de Bondonny va évidemment planer sur tout le procès", avance Me Philippe Caetano, l'avocat d'Alain Bodchon. Comment, en effet, juger Bodchon, sans évoquer Bondonny ? Selon le premier, les deux hommes se sont rencontrés dans le Nord, à Fourmies. Bodchon, ancien maçon, habite le village ; Bondonny, négociant en vins, s'y rend régulièrement pour écouler sa marchandise. Tous deux fréquentent le même bar. Pour l'accusation, c'est là qu'ils ont conclu le marché : l'élimination par Bodchon, contre rétribution, du témoin gênant.
110 000 euros de dommages et intérêts pour "sévices et actes de cruauté envers des animaux".
Face aux enquêteurs, lors de la garde à vue, Bodchon reconnaît avoir fait le voyage, être allé chez Marius Lac et l'avoir tué, à la demande de Bondonny. Puis, devant le juge d'instruction, il se reprend et soutient "ne pas avoir eu l'intention" de le tuer. Il parle cette fois d'un accident, dit avoir voulu simplement intimider l'ancien gendarme pour le "dissuader" de témoigner contre Roland Bondonny. Mais Marius Lac se serait défendu et la bagarre aurait mal tourné. En revanche, Bodchon ne conteste pas avoir reçu 7.600 euros des mains de Bondonny, qui, au moment des faits, portait plainte dans un commissariat pour le vol de sa voiture. Un alibi en or. Selon l'accusation, la "violence, et la multiplicité des coups assénés dans des zones de surcroît vitales, ne correspond pas à une simple volonté d'intimidation, comme le prétend [Bodchon], mais à une volonté criminelle de donner la mort, comme Roland Bondonny le lui avait demandé".
Bondonny mort, la cour d'assises de Corrèze n'aura d'autre choix cette semaine que de s'appuyer sur les déclarations de l'unique accusé. Me Michel Labrousse, l'avocat de Roland Bondonny, à qui le négociant en vins a demandé dans un dernier courrier de tout faire pour le réhabiliter, n'a cependant pas dit son dernier mot. "Bodchon, jugé pour meurtre avec préméditation, soutient qu'il a opéré pour le compte de Bondonny. Mais pour quelle raison mon client aurait-il commandité la mort de cet homme ?" On revient à l'affaire des chiens.
Propriétaire de vastes terres de chasse en Corrèze, Bondonny, "Bonbon" pour les intimes, a toujours nié être impliqué. Une première fois, le 13 octobre 2003, la justice ne l'a pas cru, convaincue qu'il s'agissait d'une histoire de vengeance entre chasseurs. Des traces du produit pour tuer les animaux avaient été retrouvées dans sa camionnette. Bondonny avait été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, et 110.000 euros de dommages et intérêts pour "sévices et actes de cruauté envers des animaux". Le négociant en vins est mort quelques jours seulement avant le procès en appel, ce qui a mis fin à l'action publique.
Le 20 septembre 2006, toutefois, la cour d'appel de Limoges s'est une dernière fois penchée sur le dossier, à la demande des propriétaires des animaux qui demandaient aux héritiers de Bondonny de payer les dommages et intérêts. La justice a tranché : "Les éléments recueillis n'ont pas permis de caractériser une infraction pénale." Bondonny n'a donc pas été reconnu, post mortem, coupable des faits. Son avocat, Me Labrousse, ne s'interdit pas cette semaine de se constituer partie civile au procès de Bodchon. "Ne serait-ce que pour prendre la parole au nom de mon client. C'est trop facile d'accuser un mort."
Me Martine Goût, qui défend la partie civile, n'a pas l'intention non plus de baisser les bras : "Nous avons déposé un pourvoi en cassation." Ce qui suspend pour le moment la décision de la cour d'appel de Limoges. En attendant, aux jurés de la cour d'assises de Tulle de s'y retrouver : ils auront quatre jours pour démêler l'écheveau. Seule certitude, les chiens et les chats vivent désormais tranquillement en Corrèze. Il n'y a aujourd'hui plus de boulettes empoisonnées qui traînent dans les rues des villages.
Par Elsa GUIOL
Le Journal du Dimanche
Alain Bodchon va se retrouver seul devant les Assises de Corrèze. (MaxPPP)Au départ, c'était une affaire de chiens et de chats. Des dizaines d'animaux morts, empoisonnés par des boulettes de chair à saucisse empoisonnées. Et puis, un jour, un homme est mort. Marius Lac, un gendarme à la retraite âgé de 65 ans, a été retrouvé sous une brouette dans la cour de sa maison à La Chapelle-Spinasse (Corrèze), le 25 août 2004, la tête fracassée par un merlin. L'ancien militaire avait témoigné quelques mois plus tôt contre Roland Bondonny, l'homme soupçonné à l'époque d'être à l'origine de la mort des bêtes.
Bondonny, 72 ans, a très vite été suspecté d'avoir commandité le crime et d'avoir payé un exécutant, Alain Bodchon, pour accomplir la tâche. Mais, à partir de jeudi, l'homme de main, 52 ans, mis en examen pour "assassinat", sera seul, pendant quatre jours, face aux jurés de la cour d'assises de la Corrèze. Roland Bondonny s'est suicidé le 2 février 2005 dans sa cellule de la prison de Tulle... quelques mois avant d'être de facto innocenté dans le dossier des animaux empoisonnés.
"C'est une dérobade. L'ombre de Bondonny va évidemment planer sur tout le procès", avance Me Philippe Caetano, l'avocat d'Alain Bodchon. Comment, en effet, juger Bodchon, sans évoquer Bondonny ? Selon le premier, les deux hommes se sont rencontrés dans le Nord, à Fourmies. Bodchon, ancien maçon, habite le village ; Bondonny, négociant en vins, s'y rend régulièrement pour écouler sa marchandise. Tous deux fréquentent le même bar. Pour l'accusation, c'est là qu'ils ont conclu le marché : l'élimination par Bodchon, contre rétribution, du témoin gênant.
110 000 euros de dommages et intérêts pour "sévices et actes de cruauté envers des animaux".
Face aux enquêteurs, lors de la garde à vue, Bodchon reconnaît avoir fait le voyage, être allé chez Marius Lac et l'avoir tué, à la demande de Bondonny. Puis, devant le juge d'instruction, il se reprend et soutient "ne pas avoir eu l'intention" de le tuer. Il parle cette fois d'un accident, dit avoir voulu simplement intimider l'ancien gendarme pour le "dissuader" de témoigner contre Roland Bondonny. Mais Marius Lac se serait défendu et la bagarre aurait mal tourné. En revanche, Bodchon ne conteste pas avoir reçu 7.600 euros des mains de Bondonny, qui, au moment des faits, portait plainte dans un commissariat pour le vol de sa voiture. Un alibi en or. Selon l'accusation, la "violence, et la multiplicité des coups assénés dans des zones de surcroît vitales, ne correspond pas à une simple volonté d'intimidation, comme le prétend [Bodchon], mais à une volonté criminelle de donner la mort, comme Roland Bondonny le lui avait demandé".
Bondonny mort, la cour d'assises de Corrèze n'aura d'autre choix cette semaine que de s'appuyer sur les déclarations de l'unique accusé. Me Michel Labrousse, l'avocat de Roland Bondonny, à qui le négociant en vins a demandé dans un dernier courrier de tout faire pour le réhabiliter, n'a cependant pas dit son dernier mot. "Bodchon, jugé pour meurtre avec préméditation, soutient qu'il a opéré pour le compte de Bondonny. Mais pour quelle raison mon client aurait-il commandité la mort de cet homme ?" On revient à l'affaire des chiens.
Propriétaire de vastes terres de chasse en Corrèze, Bondonny, "Bonbon" pour les intimes, a toujours nié être impliqué. Une première fois, le 13 octobre 2003, la justice ne l'a pas cru, convaincue qu'il s'agissait d'une histoire de vengeance entre chasseurs. Des traces du produit pour tuer les animaux avaient été retrouvées dans sa camionnette. Bondonny avait été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, et 110.000 euros de dommages et intérêts pour "sévices et actes de cruauté envers des animaux". Le négociant en vins est mort quelques jours seulement avant le procès en appel, ce qui a mis fin à l'action publique.
Le 20 septembre 2006, toutefois, la cour d'appel de Limoges s'est une dernière fois penchée sur le dossier, à la demande des propriétaires des animaux qui demandaient aux héritiers de Bondonny de payer les dommages et intérêts. La justice a tranché : "Les éléments recueillis n'ont pas permis de caractériser une infraction pénale." Bondonny n'a donc pas été reconnu, post mortem, coupable des faits. Son avocat, Me Labrousse, ne s'interdit pas cette semaine de se constituer partie civile au procès de Bodchon. "Ne serait-ce que pour prendre la parole au nom de mon client. C'est trop facile d'accuser un mort."
Me Martine Goût, qui défend la partie civile, n'a pas l'intention non plus de baisser les bras : "Nous avons déposé un pourvoi en cassation." Ce qui suspend pour le moment la décision de la cour d'appel de Limoges. En attendant, aux jurés de la cour d'assises de Tulle de s'y retrouver : ils auront quatre jours pour démêler l'écheveau. Seule certitude, les chiens et les chats vivent désormais tranquillement en Corrèze. Il n'y a aujourd'hui plus de boulettes empoisonnées qui traînent dans les rues des villages.
Re: Le tueur de chiens et l'homme de main
encore un bel exemple de la betise, mais cette fois en plus d'avoir couté la vie a de nombreux chiens et chats, elle a aussi couté la vie a un homme.
sans comentaires
luvic
sans comentaires
luvic
luvic- Membre
-
Messages postés : 8875
Date d'inscription : 10/04/2007
Age : 50
Re: Le tueur de chiens et l'homme de main
un monde de fou
ulkette731- Membre
-
Messages postés : 5163
Date d'inscription : 03/04/2007
Age : 54
Localisation : savoie
Mon chien : ulk et velcom berger allemand,malinois chabal du clair vaillant
Sport canin ou activité : ring
Re: Le tueur de chiens et l'homme de main
Celui qui est capable d'acte de cruauté envers les animaux est capable d'en faire aussi aux gens, la preuve avec cet article.
Okapi- Membre
-
Messages postés : 391
Date d'inscription : 04/04/2007
Age : 73
Localisation : Belgique
Mon chien : Roxane Berger Allemand et Billie croisé BA avec BB Malinois
Sport canin ou activité : Obéissance et agility
Re: Le tueur de chiens et l'homme de main
Merci Okapi ,tu a repondu à ma place .
curko- Membre
-
Messages postés : 12209
Date d'inscription : 06/05/2007
Age : 59
Mon chien : yorkshire coupé caniche
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